lundi 30 décembre 2013

Gremlins (Hoyt Axton, Zach Galligan, de Joe Dante)




Bon film familial flirtant avec l’horreur. On y retrouve nombre de thèmes chers à Spielberg (qui est producteur aux côtés de Kathleen Kennedy et de Frank Marshall) : la petite ville américaine, la famille, les enfants, l’ensemble étant plongé involontairement dans l’extraordinaire. En plus, le désordre arrive pour Noël, quand les forces de l’ordre sont sceptiques et en sous-effectif !
Revoir : oui.

dimanche 29 décembre 2013

Mon cousin Vinny (Joe Pesci, Marisa Tomei, de Jonathan Lynn, 1992)




Bon film policier dans la veine des films de procès. L’originalité vient du fait que les protagonistes américains se retrouvent coincés en terre étrangère. Pensez donc : en Alabama ! Le dépaysement vient de cette Amérique à l’intérieur de l’Amérique, avec ses habitants, ses habitudes, ses bizarreries et ses fiertés.
Revoir : oui.

samedi 28 décembre 2013

Recherche bad boys désespérément (Katherine Heigl, Jason O'Mara, de Julie Anne Robinson, 2012)







Quand on connaît les livres, on ne retrouve pas les livres. Quand on ne connaît pas les livres, on voit un truc qui s’apparente plus à un épisode de série télévisée qu’à un film. En clair, c’est un tout petit film, même pas un film de série B avec une galerie de personnages secondaires attachants. Il manque des « gueules », des « tronches », des personnages pittoresques. Il manque un choix de lumière, il manque de beaux plans. Enfin, il manque du suspense : on devine dès le début que le mauvais n’est pas un vrai mauvais.
Une seule remarque : il me semble qu’on aperçoit le logiciel libre Audacity sur le portable du policier !
Revoir : non.

vendredi 27 décembre 2013

Dark Shadows (Johnny Depp, Eva Green, de Tim Burton, 2012)






Magistralement photographié, très bien joué. Tim Burton sait filmer – ça, on le savait –, mais il sait aussi filmer avec des couleurs. La grève, les prairies vertes, le petit village de pêcheurs : autant de lieux qui, noirs ou colorés, sont éclatants de beauté.
Quant à l’interprétation, des grands rôles aux seconds couteaux, de Michelle Pfeiffer à Christopher Lee, tous crèvent l’écran.
À trop voir de productions sans grande saveur, on en oublie combien un film peut être beau, prenant et même amusant.
Revoir : oui.

jeudi 26 décembre 2013

Peggy Sue s’est mariée (Kathleen Turner, Nicolas Cage, de Francis Ford Coppola, 1986)




Les séquences commencent près des miroirs pour ensuite s’élargir, la camera fluide suit les personnages, certains plans sont beaux à couper le souffle : Coppola sait filmer. L’histoire fut-elle influencée par Retour vers le futur, sorti l’année précédente ? Le voyage dans le temps était-il dans l’air ou simplement dans l’esprit du réalisateur (l’homme bicentenaire en est proche) ? Peggy Sue serait alors la version sérieuse du film de Zemeckis.
À mon avis, seule la prestation de Nicolas Cage n’est pas à la hauteur. À ce « détail » près, le film est admirable. À voir et à écouter, à savourer comme tout ce qui est très bien fait.
Revoir : pourquoi pas ?

mercredi 25 décembre 2013

King Kong (Fay Wray, de Meriam C Cooper et Ernest B. Shoedsack, 1933)





Il y a tout d’abord l’idée, introduite à petites touches par un montage ingénieux : une destination mystérieuse même pour le capitaine du navire. Des armes en quantité, au cas où ! Une carte indiquant une île que nulle carte ne recense. Une île que seul un survivant a su décrire. Enfin, sur cette île : un mur. Un mur si grand et si haut qu’il doit servir à protéger ses habitants de quelque monstruosité. Un mur entretenu jusqu’à aujourd’hui.
C’est bien filmé, c’est bien monté, c’est bien raconté. Cela a, sans surprise, influencé Spielberg pour ses Jurassik Park.
En plus, le scénario fait preuve d’inventivité au-delà du début accrocheur : une fois que le spectateur a compris qu’il y a King Kong, il n’a en revanche aucune idée des rencontres que l’expédition va effectuer. La galerie de monstres préhistoriques va, elle aussi, influencer au moins les trois Jurassik Park : cela va du monstre marin au tyrannosaure en passant par le ptérodactyle ! Le réalisateur a concentré les surprises à tel point qu’il faudra trois films modernes pour couvrir cette foison d’idées.
J’ai beaucoup aimé les fissures dans la barre en bois qui verrouille la porte géante : chaque craquement est synonyme de l’approche du danger. Ce concept sera superbement exploité dans le second Jurassik, le verre remplaçant le bois.
Bref : le film est phénoménal, l’inventivité est absolue et la diversité totale. On passe d’une scène en pleine grande dépression à l’aventure sur une île mystérieuse. L’exotisme cède la place au mystère avant de s’incliner devant des dangers préhistoriques. Et c’est enfin le retour à l’aventure, mais cette fois en plein New York ! J’ai beaucoup aimé cette constance chez Kong à secouer les corps pour vérifier s’ils sont toujours vivants, et à bien écraser du talon les vivants pour les achever : il est touchant d’humanité dans ces instants.
Alors, qu’est-ce qui ne m’a pas plus ? La copie en 16/9 ! Pour une raison qui m’échappe, la version diffusée à la télévision en 2013 a été distordue afin d’occuper tout l’écran. Je ne peux comparer images à images, mais je doute que les têtes aient été scalpées par les réalisateurs de l’original en 4/3 !
À ce détail près, ce film est, selon moi, un chef-d’œuvre.
Revoir : oui.

mardi 24 décembre 2013

The Green Hornet (Seth Rogen, Cameron Diaz, de Michel Gondry, 2011)





Cela se regarde une fois, car c’est superficiel et rigolo. En résumé, le héros est un imbu pathétique et riche, son assistant fait tout le boulot et sa secrétaire pense pour eux. Bref, c’est l’histoire d’un nul qui a du pouvoir et de l’ego.
Revoir : non.

lundi 23 décembre 2013

Working love (Katherine Heigl, Lucian McAfee, de Kathleen Slattery-Moschkau, 2006)





Le sujet est ambitieux sous ses dehors de comédie romantique. Et s’attaquer au poids des représentants en médicaments s’apparente à l’entreprise de Thank you for smoking. Mais les moyens mis en œuvre – du budget au montage –  sont plus proches de The man from earth que du film cité. Le résultat s’apparente à un patchwork de scènes – sympathique néanmoins patchwork. L’absence visible de moyens et le jeune âge de certains acteurs (je pense au docteur spécialiste qui ressemble à un étudiant) mettraient ce film dans la catégorie des petits budgets comme Office space.
Bilan : sympathique, généreux et fauché.
Revoir : non.

dimanche 22 décembre 2013

Man from Earth (Richard Riehle, Ellen Crawford, de Richard Schenkman, 2007)





C’est un film mystérieux sur un homme qui raconte ou mystifie. C’est un film fauché avec de bonnes idées, dont la meilleure est annoncée très tôt : l’histoire d’un homme qui a simulé à deux reprises sa mort. C’est un film qui sous-exploite une trame fabuleuse. C’est enfin une histoire alternative cousue sur l’histoire officielle, et c’est en cela que c’est plaisant. Maintenant, cela aurait supporté une narration plus imagée, ou plus inventive, et la cabane en bois finit par affadir un script débordant pourtant d’imagination.
Revoir : non.

samedi 21 décembre 2013

Voisin contre voisin (Danny deVito, Matthew Broderick, de John Whitesell, 2006)




Film de Noël dans le plus pur esprit des histoires de Donald Duck contre son voisin. Il s’agit d’une compétition entre deux humains pour être le plus visible possible à Noël, au sens propre comme au figuré. Cela se regarde bien, mais il me semble avoir vu cent mille fois ce style d’histoires. Peut-être est-ce un produit interne de la culture américaine ?
Revoir : possible.

vendredi 20 décembre 2013

Maman, j'ai raté l'avion (Macaulay Culkin, Joe Pesci, de Chris Columbus, 1990)





Bonne comédie. Sans être une « comédie de Noël » (c’est-à-dire un film gnangnan où la gentillesse englue de guimauve les rares aspects comiques), c’est une comédie qui profite bien de l’ambiance de Noël. Et, tout en étant centrée sur le diable « seul à la maison » (le titre original), elle amusera aussi les adultes. On suit ainsi la progression de la mère et de divers autres adultes sympathiques. Les gags sont souvent prévisibles, comme dans un Laurel et Hardy, mais avec une pointe d’inconnu (exemple : on sait que quelque chose va tomber si on tire sur la ficelle : en revanche, on ne sait pas quoi).
C’est très bien filmé, très coloré, et très bien monté.
Revoir : oui.

vendredi 13 décembre 2013

Lady Vegas (Bruce Willis, Catherine Zeta-Jones, de Stephen Frears, 2012)





La jeune actrice s'approche des mimiques du muet (je pense à Bérénice Bejo) et passe son temps à sauter sur place. Bruce Willis se met en rogne pour un oui ou pour un nom. Il joue un patron paternel de boite de paris et gâche donc les trois quarts de son potentiel gouailleur et baroudeur. Seule Catherine s'en sort bien, elle aussi dans un registre presque muet : au moins exprime-t-elle parfaitement ses sentiments par des visages variés et expressifs.
Quant à l'histoire, vraie de vraie, elle est ennuyeuse à souhait. Qui veut voir au cinéma un simple reflet de la vie réelle ? Pour 9 euros, sûrement pas moi.
Revoir : non.

dimanche 27 octobre 2013

Monsters (Scoot McNairy, Whitney Able, de Gareth Edwards, 2010)





Le concept est splendide. Il est raconté sur la jaquette du DVD et il est écrit dans les premiers plans du film. Le Mexique est devenu une zone interdite où vivent les extra-terrestres. Deux humains doivent traverser cette zone inhospitalière.
Je ne peux même pas vous dire que c'est filmé comme un pied, et ce, pour deux raisons. La première, c'est qu'un pied est, par construction, stable. Tandis que la caméra du film (sans pieds sûrement) est instable. La seconde est plus subjective : l'extraordinaire n'est pas exploité. Peut-être est-ce dû au choix du métier du héros : il est photographe, il ne fait que photographier, regarder, photographier, regarder, etc. C'est très passif comme rôle. C'est très poussif comme scénario. C'est un vrai gâchis. La traversée d'une zone interdite n'est certes pas un sujet neuf (de Walsh avec Objective, Burma! à Spielberg avec Jurassic Park), cela fixe un cadre riche et propice aux aventures extraordinaires.
Ici, l'ordinaire côtoie l'extraordinaire comme le sel côtoie le sucre dans un placard : sans rien produire de savoureux.
Revoir : non.

samedi 30 mars 2013

La revanche des Sith (Natalie Portman, Ewan McGregor, de George Lucas, 2005)





Film transition par excellence ! Cela va de l'aspect visuel jusqu'aux liens scénaristiques avec la première trilogie. Nous passons de l'univers visuellement riche et rougeoyant des premières images (la bataille spatiale avec une prolifération de vaisseaux) à l'univers épuré et blanc de la fin. Les personnages s'enfoncent dans leurs caractères respectifs, et même Yoda abandonne le combat physique pour se retirer, comme Obi-Wan, loin de ce monde en ébullition.
Film transition enfin, car il marque la fin de l'ordre Jedi et celle, tout aussi dramatique, de la république.
L'ensemble étant filmé avec la maestria habituelle de Lucas, c'est plus que plaisant à voir, et la noirceur dominante ne gâche nullement le plaisir de voir et revoir ce film.
Revoir : oui.

samedi 16 mars 2013

L'Attaque des clones (Natalie Portman, Ewan McGregor, de George Lucas, 2002)





L'esthétique est extrêmement soignée, les intérieurs jouent sur les couleurs complémentaires tout en conservant une certaine douceur. Exemple ? La pièce où se trouve Amidala a un sol bleu et orangé, avec des bordures colorées dans les tons de jaunes. Les motifs sont géométriques comme un soleil d'art moderne, mais les textures adoucissent les angles.
Cet épisode est sûrement le plus riche en diversité : diversité de lieux, diversité de situations, diversité d'histoires. Lucas balaye une large panoplie de paysages de SF. Cela va du SW classique à la planète hommage à Metanula (les survivants de l'infini, avec ses décors et la patte de Jack Arnold). Les histoires passées et à venir sont foison, et la référence au Jedi qui a commandé les clones quelque dix ans plus tôt n'est pas la moindre ! Enfin, Yoda est bien mis en valeur par l'histoire, et il ne reste pas uniquement assis à songer au côté noir qui obscurcit tout. Oui, j'ai été presque choqué quand son génie militaire s'est limité à conseiller quelque chose comme « visez le vaisseau le plus proche », mais bon, il faut bien une petite faiblesse à un immense film pour être presque parfait !
Quant aux situations, elles vont des scènes tendres entre Amidala et son Jedi, aux scènes d'actions bien menées et presque exotiques. L'arène où Amidala, Anakim et Obi-Wan sont prisonniers me fait immédiatement penser à l'ambiance des romans d'Edgar Rice Burroughs sur Mars.
Bref, un excellent film de SF, avec son poids de mystères, d'action et de narration. Peut-être le meilleur des Star Wars.

P.-S. Toy Story 3 s'est largement inspiré de ce film, tant pour les plans comme l'arrivée du vaisseau de Yoda – et celui du evil Dr. Pork – que pour les scènes dans l'usine : souvenez-vous de la lutte des jouets pour échapper au recyclage !
Revoir : oui.

lundi 11 mars 2013

La menace fantôme (Natalie Portman, Ewan McGregor, de George Lucas, 1999)





C'était le film qui renouait avec le genre, c'était le retour tant attendu des fans les plus patients. C'était le film qui nous montrait la jeunesse et la genèse d'une histoire connue de tous. C'était le retour du grand Lucas.
Cela reste un film très divertissant, oscillant entre clins d'oeil aux anciens films et innovations technologiques ou narratives.
Quant au montage et aux transitions, elles restent signées Lucas et se démarquent toujours du commun des productions modernes.
C'est un très beau film : le découvrir en VO à Nashville, Tennessee, m'a enchanté. Le revoir en haute définition m'a tout autant captivé. C'est sûrement l'épisode le plus familial des six, et c'est plaisant.
Revoir : oui.

vendredi 8 mars 2013

Moonrise Kingdom (Edward Norton, Bruce Willis, de Wes Anderson, 2012)





Si je vous dis que le nom « Jacques Dutronc » apparaît dans le générique, vous me répondez « tiens ? Il joue là-dedans ? » Si maintenant je précise que c'est pour la musique, vous corrigez « ah ! ça peut être rigolo ». Si j'ajoute enfin que c'est Françoise Hardy qui chante, là, vous commencez à froncer les sourcils. Et si je termine par « en plus, il y a une brouette de chansons de Hank Williams », vous avez une idée précise du ton musical.
Le film est à l'image des chansons : vachement nostalgique. Le jeune héros est désabusé au possible (regardez-le répondre à l'héroïne qu'elle ne sait pas de quoi elle parle quand elle prétend savoir ce que ressent un orphelin). En plus, il est intelligent. L'héroïne est dégourdie, et tous deux sont décidés. C'est en cela que le film marche bien : il suit des battants, sortes d'ovnis anachroniques dans leur environnement lent et mourant.
Le monde actuel glorifie les décideurs, eux sont en plus acteurs de leurs décisions. Et quelles décisions ! Et ils les défendent avec les armes quand il le faut.
Film nostalgique sur deux jeunes de moins de quinze ans qui agissent dans un monde qui subit et qui s'ennuie.
Revoir : non, merci. Mais le concept est à creuser.

jeudi 21 février 2013

Retour vers le futur 3 (Michael J. Fox, de Robert Zemeckis, 1990)





Cette fois-ci, la quasi-totalité du film se déroule dans une seule époque et sur un seul lieu : l'ouest sauvage de 1885. Ce dernier épisode de la série réintroduit l'élément féminin qui manquait dans le précédent, tout en poursuivant avec complicité les références à la série. Le film mélange toujours avec autant de facilité l'action pure, le suspense (par exemple avec la locomotive) et la comédie. Cette fois, au mépris de toute dissolution de l'univers, les personnages rencontrent leurs aïeux ou se rencontrent, voire s'aident (Doc aide Doc en lui passant la bonne clef). C'est beau, c'est jubilatoire, c'est brillant.
C'était Spielberg, Lucas et Zemeckis, c'était aussi des producteurs comme Kathleen Kennedy et Frank Marshall.
Revoir : oui.

samedi 16 février 2013

Retour vers le futur 2 (Michael J. Fox, de Robert Zemeckis, 1989)





Variation intelligente sur un scénario aux multiples possibilités. Le premier opus avait posé les bases et installé les règles : le second rebondit sur les bases et joue avec les règles. Les clins d'oeil pullulent sans être pour autant ostentatoires. J'ai adoré le vieil ordinateur des années 80 qui est un tout récent Macintosh d'Apple ! Le film commence de manière plus sombre, tant par le futur qu'il dépeint que par le destin des personnages. En revanche, les références internes au premier épisode sont jubilatoires, et le vieux Biff avoue lui-même qu'il a une impression de déjà vu !
Le film se termine dans les années 50, plus colorées, plus enthousiastes et plus musicales, laissant le spectateur sur un cliffhanger de taille.

mardi 12 février 2013

Or noir (Antonio Banderas, de Jean-Jacques Annaud, 2011)





Les images sont belles, les plans sont raffinés et les mouvements amples. Le désert, ses dunes et ses constructions se prêtent admirablement à ce style de vues magnifiant la nature. Quelques originalités dans l'histoire, comme la source d'eau potable, viennent surprendre le spectateur. Je mentionne enfin le jeu et la prestance du père des deux enfants : le mélange de finesse et d'intelligence sournoise est réjouissant.
Revoir : non.

lundi 11 février 2013

Thor (Chris Hemsworth, Natalie Portman, de Kenneth Branagh, 2011)





Excellent film d'aventure et d'action ! L'humour balaye tout sur son passage, reléguant nombre de films de superhéros au rang de gentils navets. Quant au contraste saisissant entre le monde fantastique d'Odin et celui, tout aussi dépaysant, d'une petite ville du sud des États-Unis, il amplifie le décalage entre ce dieu, ce lieu et ses habitants. Enfin, le réalisateur a su (ou a choisi de) filmer des extérieurs lumineux de toute beauté (à la Freddy), se démarquant une fois encore du commun des productions actuelles.
Quant à Anthony Hopkins, il est simplement méconnaissable et fabuleux en Odin, grimé comme il se doit (et comme un George Lucas a grimé un de ses acteurs dans une de ses trilogies).
Revoir : oui oui oui !

vendredi 8 février 2013

L'as des as (Jean-Paul Belmondo, Marie-France Pisier, de Gérard Oury, 1982)





De la bonne humeur, de l'humour, les bouilles et mimiques de Belmondo, le tout saupoudré de cascades et de poursuites en voiture. C'est signé du réalisateur de la Grande vadrouille, ça se voit et c'est plaisant. Quant à l'ourson, il est mignon comme tout !
Revoir : oui.

dimanche 3 février 2013

TopCops (Bruce Willis, Tracy Morgan, de Kevin Smith, 2010)





Si vous avez vu Tracy Morgan dans 30 Rock, alors vous avez vu Tracy Morgan dans TopCops. Quant à Bruce Willis, bon, ben voilà, il a dû se retrouver dans ce film par hasard. J'imagine qu'un type qui cause bien a dit « les gars, j'ai une idée géniale : prenons un vieux de la vieille des films d'action musclés. Ajoutons un jeune comique : ça fera le film du siècle ! » Le problème, c'est que le type a visiblement été pris au sérieux. Et rien ne vient pimenter cette réunion improbable déjà vue mille fois, pas même la propriétaire qui veut flinguer le voleur.
Revoir : non.

samedi 2 février 2013

Fast and furious 5 (Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, de Justin Lin)





Comme l'épisode 4, le cinquième film est très bien filmé, très bien photographié et très bien monté. En plus, c'est coloré, et le scénario est inventif et jubilatoire. Bref : c'est du cinéma d'action et de distraction dans un style porté à un très haut niveau de professionnalisme.
Revoir : oui.

jeudi 31 janvier 2013

Altitude (Jessica Lowndes, Ryan Donowho, de Kaara Andrews, 2011)





Si la construction semble rationnelle, la réalisation est tristounette. Est-ce le manque de moyens financiers ? Cela se traduit par un huis clos forcé dans le petit avion, et cela finit par être lassant. Par construction rationnelle, j'entends que tous les éléments sont expliqués à un moment ou à un autre, à la manière de Terminator.
En plus, deux tiers des personnages sont déplaisants, et c'est gênant dans un film d'avoir trop de grincheux !
Revoir : surtout pas.

lundi 28 janvier 2013

Super 8 (Joel Courtney, Jessica Tuck, de J. J. Abrams, 2011)





L'aventure retrouve des défenseurs ! Le trio Abrams Spielberg Lucas (pour la réalisation, la production et les effets spéciaux via ILM) a conçu une histoire efficace avec des personnages attachants, et la photographie tantôt chaude, tantôt sombre, accompagne judicieusement la narration. Quant à la jeune actrice, elle est simplement phénoménale, que ce soit lorsqu'elle démontre sa capacité à jouer un zombie, ou le reste du temps. Car, oui, il y a un jeu à l'intérieur du jeu et un film à l'intérieur du film.
Revoir : oui.

dimanche 27 janvier 2013

Les malheurs d'Alfred (Pierre Richard, Anny Duperey, de Pierre Richard, 1972)





Petite comédie sympathique dans la veine des classiques de et avec Pierre Richard. Cela frôle le burlesque et le muet, cela se moque gentiment d'un peu tout, et c'est plaisant à voir et à entendre. La musique de Vladimir Cosma, comme d'habitude, sort de l'ordinaire et apporte une réelle touche entrainante au film. Quant aux bouilles, elles sont succulentes : Robert Dalban en chauffeur à deux doigts d'être tueur est plus que classique, Paul Préboist est fidèle à lui-même, et Jean Carmet me rappelle le Jean Carmet du Viager.
Revoir : pourquoi pas ?

samedi 26 janvier 2013

Safe in Hell (Dorothy Mackaill, Donald Cook, de William Wellman, 1931)




Film d'avant la mise en application du code Hayes. Film assez détonnant, où l'héroïne n'est pas une jeune et innocente plante décorative, et où les hommes sont principalement des ordures. C'est très bien filmé, le montage est rapide et efficace, la caméra se paye même le luxe d'être mobile (sans flanquer le mal de mer). Bref : bien que très vieux, vachement bon !
Revoir : non, car assez déprimant.

lundi 21 janvier 2013

600 kilos d'or pur (Clovis Cornillac, Audrey Dana, de Eric Besnard, 2010)





L'histoire est celle d'un casse : il s'agit de voler 600 kilogrammes d'or. L'originalité réside dans le lieu : le larcin a lieu à la source, dans une exploitation au Brésil (près d'une volière ?). Les principaux personnages sont des perdants nés, un peu comme dans Le Pigeon de Monicelli. Ils constituent une brochette variée : il y a l'incapable de prendre une décision à l'heure, il y a le vieux miné par les regrets, et celui qui dit que ce sera son dernier coup. Il y a aussi le lâche sanguin qui pourrit toutes les situations. Vous les avez tous vus 100 000 fois : autant vous dire qu'ils sont très délavés dans cette version. En plus, ils n'y croient pas un seul instant. Le seul avec une certaine épaisseur et une classe décalée est le tueur : il sera mis hors jeu par un scénariste visiblement peu inspiré.
Bilan : un film à la française, un de ceux qui me font fuir les films français, un de ceux que je trouve vachement nuls.
Conseil : quand vous avez une idée (et encore), des moyens et de beaux décors, appelez un des padawan de Luc Besson. Il en fera un bon film !
Revoir : non. Nul.

dimanche 20 janvier 2013

Les cinq sous de Lavarede (Fernandel, Josette Day, de Maurice Cammage, 1939)




Comédie d'aventures de l'entre-deux-guerres. Cela commence en France, se poursuit aux USA, nous entraîne vers l'Orient pour finir avec le Tour de France ! Les rebondissements sont légion, la bonne humeur constante, et Fernandel s'en donne à coeur joie. Avec le recul, on pourra apprécier l'ambiance art déco, peut-être involontaire à l'époque, néanmoins très marquée.
Revoir : oui.

samedi 19 janvier 2013

Le monde de Narnia – L'odyssée du passeur d'aurore (Georgie Henley, Skandar Keynes, de Michael Apted, 2011)




Pour un troisième volet, c'est réussi : c'est entraînant et toujours magique. Le seul reproche que je peux pointer est cette tendance à virer de la série les personnages auxquels on s'attache. Ce n'est plus une maladie : c'est une malédiction ! Mais c'est peut-être lié aux romans que je n'ai pas lus.
La scène avec les GIs est le pendant, toutes proportions gardées, de la scène du bar dans le film Brigadoon de Minnelli. Elle est, comme l'original, très réussie. De manière générale, le passage du monde féérique au monde réel est réellement réussi, et je tire mon chapeau au réalisateur rien que pour cette succession de scènes.
Une interrogation : le thème musical de ce film me rappelle une mélodie de folksong nord-américain. Je n'arrive pas à retrouver qui chantait cela. J'ai bien les noms de Ian & Sylvia sur la langue, mais je ne suis pas sûr.
Revoir : oui, et c'est fait.

vendredi 18 janvier 2013

Copains pour toujours (Adam Sandler, Salma Hayek, de Dennis Dugan, 2010)




Il y a quelques gags amusants, mais certaines scènes comiques me mettent mal à l'aise. Et, pour un film comique, c'est gênant. Je pense que c'est aussi très américain, donc réservé à un public ciblé. L'exportation est difficile.
Revoir : non.

jeudi 17 janvier 2013

Raiponce (de Byron Howard et Nathan Greno, 2011)




Les décors égalent ceux des grands Disney : les arches en pierres sont belles à mourir, ainsi que les ponts si typiques de l'esthétique Disney. Les personnages sont sympathiques sans être enfantins, l'intrigue se tient et le tout est captivant du début à la fin. Quant aux forêts, aux lumières, aux arbres, ils sont parfaits !
Que reste-t-il à améliorer ? Techniquement, le style des personnages se situe entre "main en plastique" et "cheveux les plus réalistes possible". Il faudrait trancher ! Après tout, un dessin animé classique contient des décors très léchés et des personnages moins réalistes, sans pour autant gêner.
Une mention particulière au cheval : tant par ses mimiques phénoménales que par son intelligence évidente, il devient un personnage aussi attachant qu'incontournable.
Revoir : oui.

mercredi 16 janvier 2013

The last flight (Helen Chandler, Richard Barthelmess, de William Dieterle, 1931)




Cela commence très bien, un peu (toutes proportions gardées) comme Prisonniers du passé. Des pilotes d'avions de la Première Guerre mondiale sont démobilisés. Ils s'ennuient à mourir, boivent, font la fête, boivent, font la fête, s'ennuient à mourir. Ce qui devait arriver arrive : ils finissent par mourir. J'ai tenu jusqu'à la fin uniquement car je ne pouvais pas croire que ce soit aussi creux, aussi vain, aussi ennuyeux. J'espérais le rebond qui ne vint jamais.
Revoir : surtout pas !

mardi 15 janvier 2013

Le port de la drogue (Richard Widmark, Jean Peters, de Samuel Fuller)




Film noir noir noir. Les personnages oscillent entre pas attachants du tout et vaguement attachants.
À voir pour la culture générale en film noir.
Revoir : non.

lundi 14 janvier 2013

La doublure (Gad Elmaleh, Alice Taglioni, de Francis Veber, 2006)




Bonne comédie portée par de bons acteurs, une bonne musique et une bonne photographie. Daniel Auteil est fabuleux de réalisme en patron arrogant, ignoble et puéril. Sa femme, jouée par Kristin Scott Thomas, est merveilleuse en joueuse satisfaite des tours qu'elle réalise. Et les seconds couteaux confèrent à ce film un charme presque désuet, tant ils sortent de l'écran : cela va du docteur irascible et malade (Michel Aumont) au vendeur de téléphones portables (Patrick Mille, qui jouait dans le rigolo Les dents de la nuit).
Revoir : oui.

dimanche 13 janvier 2013

L'arnacoeur (Romain Duris, Vanessa Paradis, de Pascal Chaumeil, 2010)




Bonne comédie très bien filmée. Tant le couple principal que des deux acolytes sont dynamiques. La musique rythme le tout et les couleurs mettent le moral au beau fixe. Comme quoi, on sait encore faire du film comique et plaisant en France.
Revoir : oui.

samedi 12 janvier 2013

Balles de feu (Christopher Walken, Maggie Q, de Robert Ben Garant, 2007)




Comédie loufoque, où le non-sens côtoie l'impossible et où la mort chatouille l'échine. Rigolo une fois.
Mais, au fait, qu'avait donc mangé le panda ?
Revoir : non.

vendredi 11 janvier 2013

Sans identité (Liam Neeson, Diane Kruger, de Jaume Collet-Serra, 2011)




Un petit film d'action et de suspense, dans la lignée de La mémoire dans la peau, donc sans grande originalité. Une once du scénario de La mort aux trousses a été transférée dans ce film, sans doute pour briser la similitude frappante avec la série des Bourne Identity (et puis qui, de nos jours, se souvient du scénario d'Ernest Lehman ?). L'abus de décors crades, de lumières bleutées – pour faire froid dans le dos – et de tons gris (Berlin, la neige, la nuit) caractérise ce film.
Revoir : non.

jeudi 10 janvier 2013

Les inconnus dans la ville (Victore Mature, Lee Marvin, de Richard Fleischer, 1955)




Le télescopage de quatre trames donne un film au montage nerveux et à l'ambiance très tendue. La petite ville amplifie ce sentiment d'inéluctable, et les acteurs sont tous très convaincants. Le tout est magnifiquement photographié, tant autour de la mine que vers les frondaisons aux couleurs d'automne. Et c'est un film noir en couleurs, filmé sous un soleil brûlant, et c'est beau à voir !
Revoir : oui.

mercredi 9 janvier 2013

Une arnaque presque parfaite (Adrien Brody, Rachel Weisz, de Rian Johnson, 2008)




La technique est maîtrisée, les acteurs convaincants. Sur le plan esthétique, je n'aime pas les couleurs à tendance dépressive. Quant aux personnages, ils se situent à la croisée d'un Little Big Man et d'un Breakfast at Tiffany's. Je pense à Dustin Hoffman, mais aussi au cul-de-jatte ici transposé en chat. Je pense encore à Audrey Hepburn à demi malade qui a dû inspirer Rachel Weisz.
L'ambiance globale est celle d'un film de perdants (loosers en bon français), et j'ai du mal à m'enthousiasmer pour les histoires de perdants qui perdent du début à la fin.
Revoir : non.

mardi 8 janvier 2013

Si tous les gars du monde (André Valmy, Jean-Louis Trintignant, de Christian Jaque, 1956)




Bon film mêlant aventure et exotisme, et flirtant avec le film noir et le film d'espionnage. Le réalisateur est à l'aise dans ces commutations de genres, les acteurs sont convaincants et je suis convaincu. Quant à la photographie en noir et blanc, elle est très belle. Qu'ajouter ? Qu'il se dégage une énergie incroyable de ces gens qui font avancer leur sujet. Je sais, je sais : c'est tellement rare de voir des humains se décarcasser ! C'est encore plus rare (et peut être inhumain) quand ils se décarcassent avec altruisme et désintéressement.
Revoir : oui.

lundi 7 janvier 2013

Chronicle (Dane DeHaan, Alex Russell, de Josh Trank, 2012)




C'est surement l'exemple scolaire à ne pas suivre. Le début est là pour introduire l'histoire (et encore, on peut se passer d'introduction et plonger directement dans l'histoire : Lucas l'a montré à six reprises). L'introduction est tellement longue et déprimante que la dépression l'a emporté, et je n’ai pas été plus loin ! Ah oui : je précise qu'une introduction un peu longue passe lorsqu'elle est portée par une réalisation exceptionnelle ou par un montage accrocheur. Ce n'était pas le cas ici.
Revoir : non

dimanche 6 janvier 2013

Destination finale 2 (Ali Larter, A. J. Cook, de David Ellis, 2003)




Lorsque le fantastique côtoie l'horreur, lorsque le suspense fraye avec l'humour, cela donne Destination finale 2. Ne vous fiez pas au 2, vous pouvez tout à fait voir ce film sans connaître le premier opus. Le réalisateur est assez brillant pour vous rappeler ce qu'il est utile de connaître. Il jongle ensuite avec quelques références qui vous feront frissonner, même si vous débarquez dans la série (comme moi).
Techniquement irréprochable, la réalisation emprunte au style d'un Wes Craven pour le côté "c'est abominable, mais cela se passe dans des cadres idylliques". Il y ajoute une pointe de suspense très liée au concept même : des petits évènements s'imbriquent de manière difficilement prévisible et conduisent à la catastrophe. La seule constante ? Le spectateur sait que l’élément anodin va être mortel. Mais il ignore comment !
Revoir : c'est fait ! Trois fois déjà, et maintenant en HD !

samedi 5 janvier 2013

The Runaways (Kristen Stewart, Dakota Fanning, de Floria Sigismondi, 2010)




Le début (les trente premières minutes) était assez indigeste pour que nous arrêtions là. Je sais, je sais : c'est plutôt radical comme traitement ! Mais je ne regrette pas du tout ce choix !
Revoir : non.

jeudi 3 janvier 2013

Captain America (Chris Evans, Hayley Atwell, de Joe Johnston, 2011)




Un bon film d'action où le héros n'est pas encore superhéros. Tommy Lee Jones est simplement époustouflant, l'ambiance 1940 me fait penser à Sky Captain, et l'histoire se tient. C'est efficace et visuellement plaisant.
Revoir : pourquoi pas ?

mercredi 2 janvier 2013

Skyline (Eric Balfour, Scottie Thompson, de Greg et Colin Strause, 2010)




En gros, il y a cinq personnages, un appartement, puis quatre personnages, le même appartement, puis trois personnages, puis deux, et puis c'est fini ! Et on voit venir les scènes cinq minutes à l'avance (le chien et le vieil homme), et la fin repique l'idée de District 9.
C'est le genre de film amusant à commenter en direct (pour ajouter un peu de piquant à une recette assez fade).
Revoir : non.
 
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