lundi 16 février 2015

Three Strangers (Sydney Greenstreet, Peter Lorre, de Jean Negulesco, 1946)




Film noir légèrement fantastique. Très bons jeux des acteurs, bonne photographie, diversité des scènes. Il manque un peu d'énergie chez les personnages pour atteindre un niveau de bon film de série B.
Revoir : possible.

dimanche 15 février 2015

Tout... sauf en famille (Vince Vaughn, Reese Witherspoon, de Seth Gordon, 2008)




Film se passant en période de Noël. Comédie selon la jaquette. Les acteurs jouent mal – ou alors, ils jouent des personnages peu crédibles, ce qui revient au même.
Revoir : non.

Maman, j'ai encore raté l'avion (Macaulay Culkin, Joe Pesci, de Chris Columbus, 1992)




Comédie dans le même esprit (de Noël) que le premier opus. Si certains gags sont à nouveau bien exploités, comme l'utilisation du magnétoscope, le reste de l'histoire me touche moins. La dame aux pigeons n'a pas la même envergure que le vieux bonhomme inquiétant qui balayait la neige. Les péripéties dans la demeure en travaux sont moins surprenantes, et finissent par être répétitives.
Revoir : non.

samedi 14 février 2015

Seems like old times (Chevy Chase, Goldie Hawn, de Jay Sandrich, 1980)




Comédie loufoque du début à la fin, où chaque scène enfonce un peu plus les personnages dans une histoire impossible. Cela démarre sur les chapeaux de roue (en moins de 3 minutes) et cela ne s'arrêtera plus jamais avant la fin (et encore : la fin n'est même pas une fin).
Revoir : oui.

vendredi 13 février 2015

Gangster squad (Josh Brolin, Emma Stone, de Ruben Fleischer, 2013)




Très bon film noir en couleur. Josh Brolin est mémorable en policier monolithique (il me rappelle par moments Robert Ryan). Sean Penn est très crédible en gangster, et c'est bien filmé. C'est assez violent, néanmoins captivant.
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 12 février 2015

Les vacances de Monsieur Hulot (de et avec Jacques Tati, 1978)




Au-delà d'une excellente copie en haute définition, le film est une succession de scènes plaisantes. Baignées de soleil et de bonne humeur, elles suivent les habitudes de Français en vacances à la mer. Les plans sont finement choisis, les éclairages sont virulents, et la musique lie le tout comme une béchamel. Mes scènes préférées : celle avec le renard, celle sur le court de tennis, celle du bal masqué. J'adore aussi, mais pour d'autres raisons, le haut-parleur nasillard et incompréhensible à la gare, et le quai qui change tout le temps : plus d'un demi-siècle après ce film, ce qui était une vision acidulée de la réalité est toujours vrai, en particulier pour les trains de type RER.
Revoir : oui.

The amazing Spider-Man le destin d'un héros (Andrew Garfield, Emma Stone, de Marc Webb, 2014)




Sombre et lent. Même le mauvais de service – une sorte d'électricien – manque de consistance. Quant à la vie de tous les jours de Peter, elle est sans grand intérêt.
Revoir : non.

mercredi 11 février 2015

Thor le monde des ténèbres (Chris Hemsworth, Natalie Portman, d'Alan Taylor, 2014)




Gros navet. Après cette introduction, tout est possible : on peut aimer les navets (frais et en soupe, ils apportent une touche délicieuse). Plus sérieusement, le film n'a ni le style, ni le souffle du premier opus. Il est sombre visuellement, comme nombre de films modernes de superhéros ou d'espionnage ; les scènes se succèdent dans une joyeuse confusion. Quant aux batailles et aux poursuites, cela ressemble à des images de Star Wars. Bref : du déjà-vu sans originalités ou trouvailles de montage.

Seule la dernière scène avec Odin élève le niveau. Mais, 3 minutes sur 1 heure 47, c'est trop peu.
Revoir : non.

mardi 10 février 2015

Skyfall (Ralph Fiennes, Daniel Craig, de Sam Mendes, 2012)




C'est un James Bond avec des images très sombres. Vous attendiez de la lumière, des palmiers verts, des hôtels luxueux, des lieux où vous adoreriez aller ? Il n'y en a pas ! Vous avez vu les films avec Jason Bourne ? Alors vous ne serez pas perdu : ici, c'est pareil ! Le début est même impressionnant : c'est exactement les mêmes plans, les mêmes cadrages, les mêmes couleurs que la trilogie Bourne. L'imagination devait manquer à tout le monde, du scénariste au réalisateur... Quant à la fille qui tire sur Bond et laisse s'enfuir le mauvais, c'est digne d'un scénariste épuisé : une fois Bond à terre, elle aurait pu tirer (sans risquer de tuer Bond). Samuel Fuller, réalisateur d'une autre époque et d'une trempe différente avait exploité cela avec brio il y a plus d'un demi-siècle dans Quarante tueurs.
Bref : à part la fin qui semble annoncer des James Bond revigorés, le film est à ignorer. Ou, comme m'a dit un proche, c'est à considérer comme une longue, une très longue bande-annonce pour le prochain Bond !
Revoir : non.

lundi 9 février 2015

L'excellente aventure de Bill et Ted (Keanu Reeves, Alex Winter, de Stephen Herek, 1989)




Film fantastique et historique. Les deux héros se baladent dans le temps via une cabine téléphonique (tiens ! tiens ! un peu comme le docteur Who). L'originalité tient surtout dans l'utilisation des boucles temporelles : ici, les héros pensent à ce qu'ils ont fait dans le passé pour que leur présent soit modifié. C'est original, plus original que l'habituel retour où l'on voit la même scène deux ou trois fois.
Revoir : oui.

dimanche 8 février 2015

Profession : génie (Val Kilmer, William Atherton, de Martha Coolidge, 1985)




Comédie technologique et enthousiaste. Il y a du soleil, de belles images (la maison en bois sous un ciel bleu clair) et du bonheur. Il y a des personnages décalés (la fille qui ponce son parquet en pleine nuit) et des situations surprenantes (celle avec la fille du militaire). Il y a enfin des génies en tous genres, des lasers, et sûrement des condensateurs puisque Maxwell est crédité au générique. C'est un film plein de bonne humeur, avec des moments plus graves, avec des moments pleins de suspense, et enfin, avec plein de popcorn.
Revoir : oui.

samedi 7 février 2015

Malavita (Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, de Luc Besson, 2012)




Comédie très violente filmée avec brio et très bien jouée. Luc Besson excelle dans un montage d'une fluidité totale, enchainant des plans sans lien avec une continuité déconcertante. Il montre aussi, si besoin était encore, qu'il maîtrise la caméra, par exemple dans la séquence onirique du barbecue à Brooklyn. Depuis le moment où Michelle Pfeiffer sort de la maison jusqu'à l'instant où apparaît la ligne d'horizon de la ville dans le lointain, toutes les images s'imbriquent avec aisance.
C'est brillant, trop violent à mon goût, mais remarquablement maîtrisé.
Revoir : non.

vendredi 6 février 2015

Dune (Kyle Mac Lachlan, Sting, de David Lynch, 1984)




N'ayant pas lu les romans de Frank Herber, je commente uniquement le film. Cela me fait penser à un petit série B des années 60, avec ses effets spéciaux amusants à commenter. Un exemple frappant ? La scène où Paul et sa mère se réfugient dans les rochers alors qu'un vers veut leur peau. Le vers est projeté sur un écran situé derrière les deux acteurs. Ni la lumière ni la profondeur ne créent l'illusion.
Cela me donne envie de revoir la version CD du jeu de Cryo, studio français, juste pour comparer.
Revoir : non.

jeudi 5 février 2015

Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence (Johnny Depp, Penelope Cruz, de Rob Marshall, 2011)




Les plans lumineux, probablement tournés à Hawaï, sont verts et lumineux (par définition). Le reste est assez sombre, assez peu coloré, assez pesant. Je pense que je n'accroche pas, car les scènes sont vaines et longues. Plusieurs minutes pour récupérer un chou à la crème chez le Roi m'ennuient.
Revoir : non

La belle et la bête (Léa Seydou, de Christophe Gans, 2014)




Film très lent. Le jeu des acteurs me semble forcé ou inapproprié tant il sonne faux. Certains plans du château – ceux qui sont colorés – sont beaux. Mais ce film, pourtant réalisé par un grand du cinéma, semble pâle à côté de productions mêlant fantastique et châteaux, comme les films de la série Narnia.
Revoir : non.

mercredi 4 février 2015

Le chat potté (de Chris Miller, 2012)




Je présume qu'il faut connaître les chansons enfantines mentionnant Jack et Jill, l'oeuf Humpty Dumpty, pour apprécier les références et l'univers. Sinon, il reste les références musicales ou visuelles à l'univers des westerns italiens.
Visiblement, l'animation d'un personnage humanoïde qui s'éloigne en courant reste toujours aussi problématique, comme en témoigne la scène dans le village où un homme court vers les villageois.
Bref : rien d'extraordinaire, ou alors une différence culturelle ne me permet pas d'apprécier la saveur du cru.
Revoir : non.

mardi 3 février 2015

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet (Helena Bonham Carter, Judy Davis, de Jean-Pierre Jeunet, 2013)




J'ai vu la version en deux dimensions de ce film tourné en trois dimensions. C'est néanmoins esthétiquement très beau. Le Montana, voire le Nebraska (peut-être bien filmés dans l'Alberta au Canada) sont d'une beauté à couper le souffle. Certains plans sont dignes des meilleures photographies de westerns classiques américains. D'autres, avec le train progressant dans une nature sauvage et très boisée, sont majestueux. Les acteurs jouent tous très bien, le ton est vif. Le sujet, comme souvent avec Jeunet, oscille entre mélancolie et tristesse, mais son talent de réalisateur fait passer l'ensemble. Dominique Pinon, une fois encore, est magistral dans un petit rôle.
Revoir : non.

dimanche 1 février 2015

Un drôle de paroissien (Bourvil, de Jean-Pierre Mocky, 1963)




Film original sur un pieux fainéant qui vole les troncs des églises. Les dialogues sont ciselés, très distinctement énoncés, et les personnages sont à se tordre de rire. Le cadre des églises de Paris ne lasse pas, alors que le concept – une escalade entre la police et le voleur – aurait pu s'essouffler.
La copie en haute définition diffusée en juillet 2014 sur la TNT était d'une qualité extraordinaire, permettant d'apprécier la photographie et les visages des acteurs.
Revoir : oui.
 
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