samedi 19 juin 2010

Watchmen (Matthew Goode, Carla Gugino, de Zack Snyder, 2009)




Noir, très noir. La séquence sur fond de The times they are a changin' (de Bob Dylan) donne un clip très réussi : inattendu, mais cohérent.
Quant au reste, je n'aime pas. Plus précisément ? Je n'aime pas :
– les couleurs (ou leur quasi-absence) ;
– les scènes de nuit (la quasi-totalité du film) ;
– l'absence d'enthousiasme de tous les protagonistes.
Et, pour finir, je déteste la trame. Certains parleraient de robustesse de la solution trouvée (quasi nulle ici), d'autres diraient en langage plus commun que la solution est bien fragile, donc peu crédible. L'investissement nécessaire pour obtenir le résultat final est trop important au regard de l'instabilité du nouvel état atteint (non, je n'ai rien fumé).
Bref : je n'y crois pas un instant. En plus, ça me fait désagréablement penser à une dissertation pondue sous contraintes par un rêveur de onze ans, âge auquel on n'a pas goûté aux notions sus-citées de robustesse.
Revoir : non.

jeudi 17 juin 2010

Un mari de trop (Uma Thurman, Colin Firth, de Griffin Dunne, 2008)




Amusant parfois, ce qui est sympa pour une comédie. La scène de dégustation du gâteau est réussie, elle repose en grande partie sur le jeu des deux acteurs. Idem pour la scène avec Uma au téléphone : elle parle à son mari, à son fiancé et à son père séquentiellement.
Le reste est prévisible 60 minutes à l'avance à 99 %.
Revoir : non.

mardi 15 juin 2010

Blue blood (Roy Scheider, Bill Sage, Susan Misner, de Ben et Orson Cummings, 2007)




La structure est saine, mais le traitement est inefficace. Résultat : ça rouille ! Le film met des années à démarrer. Et ni les images, ni les couleurs ni le montage n'arrivent à m'ôter cette voix qui murmure « ça traîne, ça traîne ». Dommage !
Ce film aurait été un avion, il se serait vautré en bout de piste.
Morale : toujours se méfier des DVD dont la jaquette clame qu'ils sont « hitchcockiens » (ici : drame hitchcockien).
L'histoire : un couple sans histoire (elle bosse, il ne fout rien) et sans enfant (elle n'en désire pas, il en veut) habite une demeure luxueuse. Le type convainc sa maîtresse de dézinguer sa femme. La maîtresse accepte. Mais ladite maîtresse s'avère aussi nulle comme tueuse à gages que comme agent immobilier. Et, bien sûr, un policier comme Charles Vanel dans Les Diaboliques rôde par là. Il y a longtemps, il a joué dans Les dents de la mer, mais ce n'était pas lui le requin. Bref, toute l'histoire vire au cauchemar – à la psychose, pour justifier l'allusion à Alfred –, la fille qui refourgue les appartements pique une crise, et la seule surprise vient du générique qui tombe là sans rime ni raison.
Sûrement très ambitieux, et véritablement raté.
Revoir : non.
 
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