dimanche 25 juillet 2010

Hypertension 2 (Jason Statham, Amy Smart, de Neveldine/Taylor, 2009)




Bof ! Il y a des idées de cinéma, depuis les classiques comme des vues à Wolfenstein 3D (oui, ça date, je sais) jusqu'à celles inspirées des bons John Dahl. Il y a de belles et originales cascades, comme les sauts dans le parking. Mais, au final, pourquoi ? Pour suivre un personnage moins attachant que le Transporteur ?
Revoir : non !

L'enquête (Clive Owen, Naomi Watts, de Tom Tykwer, 2009)



Plus qu'une enquête, c'est l'avancée impossible d'un « pur », d'un idéaliste qui veut faire tomber des gros tellement puissants qu'ils sont accessoirement méchants. Les gros, ce sont les patrons d'une respectable banque. Le « pur » est un acteur au visage usé et aux sourires rares mais sincères – un croisement entre Robert Mitchum et Mel Gibson.
Revoir : non.

jeudi 22 juillet 2010

Arc of triumph (Charles Boyer, Ingrid Bergman, de Lewis Milestone, 1948)




Très beau film oscillant entre le mélodrame et le film noir. Les acteurs portent à bout de bras l'histoire, histoire que le réalisateur pimente de scènes intrigantes (j'adore les retrouvailles fortuites avec l'Espagnol qui a fui Franco). L'acteur principal, qui a des attitudes de Jouvet, joue un médecin « sans-papiers » avec panache et conviction. Quant à Ingrid Bergman, elle incarne à merveille cette femme qui ne veut surtout pas choisir. Elle oscille donc entre le riche assez fade et le marginal dont elle est dingue. Elle est évidemment éternellement malheureuse.
Revoir : oui.

lundi 19 juillet 2010

Escapade fatale (Timothy Olyphant, Milla Jovovich, de David Twohy, 2010)




Pas vu jusqu'au bout. Faut dire que Milla Jovovich expliquant qu'elle veut être mère de famille et avoir une vie rangée, c'est dur à avaler ! Après avoir trucidé des zombies, guerroyé contre des Anglais ou sauvé le monde avec Bruce Willis, elle est aussi crédible dans ses aspirations pacifiques qu'un loup en berger. Et l'histoire n'avance pas : à trop expliquer ce qu'un bon scénario doit contenir, le réalisateur s'empêtre dans sa propre démonstration.
Revoir : euh, à votre avis ?

vendredi 16 juillet 2010

The Box (Cameron Diaz, James Marsden, de Richard Kelly, 2009)



Brillante réalisation, jeu presque sans faille, ambiance prenante. Étrange cocktail réussi de science et d'incompréhensible mâtiné de NSA, NASA, etc. Le plus étrange, à mon, avis, est la convergence de deux pessimismes : le pessimisme technologique des années cinquante, celui de Weird Science et de Weird Fantaisy, et le pessimisme d'une génération de techniques (l'ingénieur NASA brillant, mal payé et conscient de ces deux faits). Le résultat est un film incroyablement prenant, déprimant au possible et « noir comme un souvenir ». Après l'avoir visionné, vous pouvez avoir envie de vous exiler, de vous suicider ou pire : de retourner au boulot jusqu'à votre retraite (qui n'existera plus).

Revoir : un jour où je serai trop joyeux.

dimanche 11 juillet 2010

Saboteur sans gloire (Errol Flynn, de Raoul Walsh, 1944)




Bien filmé : les éclairages sont jolis, et on retrouve les ombres projetées chères au réalisateur. Mais l'histoire reste sans grand intérêt et surtout, sans surprise.
Revoir : non.

mardi 6 juillet 2010

Megasnake (Michael Shanks, Siri Baruc, de Tibor Takacs, 2006)




Aux 3,7 personnes qui lisent chaque mois ma prose, je précise qu'il m'arrive d'écrire mes commentaires avant d'avoir vu la fin du film (mais après avoir vu le début, je vous rassure). C'est le cas pour Megasnake.
Avec un titre pareil, j'aurai aimé me précipiter sur mon stylo pour griffonner megasnake giganavet. Mais ce n'est même pas le cas !
La musique country est plaisante (bon, il faut aimer la country), les images sont colorées, les plans sympathiques. Le montage est très efficace : en six minutes, le décor est posé et les personnages esquissés. Certains sont même déjà sympathiques.
Bref ! Pour un film de genre (et un film télé de surcroît), Megasnake est un bon petit série B.
Revoir : non.
 
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