lundi 31 décembre 2012

L'aventurier (Victor Francen, Blanche Montel, Marcel Lherbier, 1934)




Avec un parfum d’exotisme (la mine de sel en terres lointaines), des inspirations de Monte-Cristo (on le croyait mort, il revient riche), c'est un film d'aventures et d'époque. Il y a des bourgeois riches qui ne savent pas ce qu'est le travail, des travailleurs qui ne savent pas ce qu'est la richesse, et des politiciens qui savent saisir la balle au bond. Il y a aussi des transitions tellement variées (et appropriées) que je pense immédiatement à Georges Lucas. Il y a enfin un héros oscillant entre un Lupin et un humain, avec un visage marqué, des réparties vives et dures comme celles du Prisonnier.
Excellent moment, excellent jeu d'acteurs, excellents décors.
Revoir : oui.

dimanche 30 décembre 2012

Repo Men (Jude Law, Forest Whitaker, de Miguel Sapochnik, 2010)




Hybride violent et sanglant entre Brazil de Terry Gillian et L'homme traqué de Geoff Murphy. Ni le poétique absurde de Brazil, ni l'aventure sympathique du téléfilm n'ont survécu à ce croisement.
Revoir : non.

vendredi 28 décembre 2012

Salt (Angelina Jolie, Liev Schreiber, de Phillip Noyce, 2010)





Bon, ça court, ça tire, ça explose, ça carambole. Ça va vite et c'est tant mieux, car ça n'a pas une once d'humanité. Et ça pourrait crever dès les trois premières minutes que ça ne nous ferait pas frémir.
C'est de l'action avec une pointe d'action parfumée à l'action et enrobée d'action. Servie fraîche avec de l'action.
Laissez-nous respirer, ajoutez des personnages sympathiques, imaginez une histoire prenante et terminez par une fin intéressante : ça fera un bon film !
Revoir : non

jeudi 27 décembre 2012

Stardust (Claire Danes, Charlie Cox, de Matthew Vaughn, 2007)




Stardust se situe entre les Narnia (pour l'univers fantastique et médiéval) et les relectures plus modernes comme Ella au pays enchanté (pour l'humour et les clins d'oeil). Les images, les plans, les séquences sont léchés, et les effets supportent bien l'histoire. Le montage est rapide, toujours clair, et suffisamment léger pour enthousiasmer. Quant à la brochette d'acteurs et d'actrice, elle situe tout de suite le film : on croise une Michelle Pfeiffer jubilatoire, un Robert de Niro cabotin et mille autres bouilles sympathiques dans ce monde de fées, de rois et de comploteurs.
Revoir : oui, car c'est assez magique.

mercredi 26 décembre 2012

Ella au pays enchanté (Anne Hathaway, Hugh Dancy, de Tommy O' Haver, 2004)




Un bon film fantastique lorgnant le film de cape et d'épée. L'humour est décapant sans être déplacé dans le monde médiéval, et les images sont de toute beauté. Les décors, les couleurs des plans, les paysages sont beaux à contempler. Le résultat, sans être aussi puriste que Princess Bride, donne un film semblable à Philibert, en particulier par le ton moderne et les clins d'oeil à notre monde quotidien.
Revoir : oui.

mardi 25 décembre 2012

Les Gaspards (Michel Serrault, Philippe Noiret, de Pierre Tchernia, 1974)





Film parfois poétique, parfois fleurant le fantastique, le tout ancré dans un Paris que le réalisateur adore. Le petit monde souterrain est bienheureux, un tantinet anarchiste, néanmoins sympathique. Et le film fonctionne bien, et les personnages sont attachants, et tout cela conduit à une fin agréable et décalée.
Tchernia savait teinter la comédie d'atours rarement vus depuis, sauf peut-être dans Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet.
Revoir : oui.

lundi 24 décembre 2012

The Princess Bride (Peter Falk, Cary Elwes, de Rob Reiner, 1987)




Film d'aventure dans la veine des capes et d'épées. Le respect du ton est impressionnant, ce qui n'empêche ni un humour décalé ni un point de vue inhabituel. Le point de vue alterne entre celui de Peter Falk, grand-père réaliste, et celui du petit garçon (qui croit encore dur comme fer à ces belles histoires et à leurs nobles termes). L'humour provient des variantes de situations connues, et je ne citerai que la démystification du « dread pirate » qui reste un pirate redouté durant des décennies (mais comment est-ce possible ? Vous le saurez en regardant The Princess Bride).
Je signale un très beau clin d'oeil ou hommage aux Tarzans de la grande époque, quand le héros combat à mains nues un ROUS (rodent of unusual size) tout comme Tarzan se battait contre un fauve dans les films en noir et blanc.
Dans la même veine, et aussi légèrement teinté de l'air de son époque, Philibert renouait avec le genre du cap et d'épée. Les années 80 transparaissent dans The Princess Bride, alors que les préoccupations vaines voire les phrases futiles des années 2000 parsèment le film Philibert.
Revoir : oui.

dimanche 23 décembre 2012

Big trouble (Tim Allen, Rene Russo, de Barry Sonnenfeld, 2001)




Bonne petite comédie d'espionnage. Les personnages sont sympathiques et pleins d'énergie, les scènes comiques se répètent sans jamais décevoir. C'est bien filmé et bien joué, la Floride sert de cadre idyllique. Et un léger parfum d'années 80 serpente dans le film, ce qui lui confère un décalage piquant.
Revoir : oui.

samedi 22 décembre 2012

Panique à Hollywood (Robert de Niro, Sean Penn, de Barry Levinson, 2008)





C'est certes un peu cynique, mais c'est surtout triste, sans grand enjeu, et misérable sans Hugo. Nous n'avons pas tenu jusqu'à la fin.
Revoir : non.
 
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