mercredi 30 mars 2011

17 ans encore (Zac Efron, Leslie Mann, Matthew Perry, de Burr Steers, 2009)





Bonne comédie dont le principal intérêt repose sur le décalage entre l'âge du héros (17 ans, vous aviez deviné) et la sagesse de ses propos. Les répliques sont fraîches, toujours bien taillées, parfois très percutantes. Il y a aussi la musique, variée et entraînante. Les plans sont classiques et la technique maîtrisée (oui, je sais, c'est la moindre des choses, mais la normale commence à devenir tellement rare que je préfère insister). Ceux qui ont vu le film Les hommes préfèrent les blondes se souviennent peut-être du petit garçon, voisin de table de Marylin, qui tenait des propos d'adulte. C'est similaire ici, et c'est réellement bien fait.
À voir si vous avez le blues, ou simplement pour passer un bon moment.
Revoir : oui.

dimanche 27 mars 2011

Manhunt (Henriette Bruusgaard, Jorn-Bjorn Fuller, de Patrik Syversen, 2008)




Le début du film (que j'ai vu) présente des personnages antipathiques. Les décors ne font pas rêver. Les couleurs me semblent traitées – voire maltraitées. En exagérant à peine : la forêt verte tire sur le gris, la route grise tend sur le marron, et le ciel bleu est blanc gris. Bref : ni les images, ni les acteurs n'ont su me retenir. J'ai fui rapidement (et j'ai embrayé sur British Blues explosion, un très bon documentaire de Philip Priestley).
Revoir : c'est dur de revoir un film que l'on n'a pas vu...

vendredi 25 mars 2011

Les géants de l'ouest (John Wayne, Rock Hudson, d'Andrew McLaglen, 1969)



Étrange film oscillant entre aventure, guerre et western. Étrange histoire suivie d'une étrange fin. C'est plutôt joli, mais ça laisse un goût d'inachevé.
Oui : étrange !
Revoir : au cinéma si l'on me paye la place.

mercredi 23 mars 2011

Thérapie de couple (Vince Vaughn, Kristin Davis, Jean Reno, de Peter Bilingsley, 2010)




Quelques belles images ne suffisent pas. Quelques scènes prometteuses n'assurent pas (l'expédition dans Eden Est aurait pu être une aventure, une expédition, une histoire fantastique comme celles d'Abraham Merritt).
La seule remarque que je retiens est, en gros, celle-ci : si on a un million de problèmes, le but n'est pas de les résoudre tous. Ou, comme me disait mon premier patron : « le mieux est l'ennemi du bien ».
Revoir : non.

mardi 22 mars 2011

Krull (Ken Marshall, Lysette Anthony, de Peter Yates, 1983)



Un monde avec deux soleils dans le ciel. Dans l'espace, un immense bâtiment qui avance lentement. Une musique qui rappelle celle de E.T. Un vieux sage qui habite dans les montagnes. Cela vous fait penser à quelque chose ? Eh bien : non, ce n'est pas Star Wars ! C'est de Peter Yates, et c'est à découvrir.
Revoir : non, il n'y a pas assez de surprises.

lundi 21 mars 2011

La dernière maison sur la gauche (Tony Goldwyn, Monica Potter, de Dennis Iliadis, 2008)




La différence entre un film de Craven et une copie d'un film de Craven, c'est que l'original est original. En plus, la caméra du remake souffre de la maladie de Parkinson.
Revoir : non.

dimanche 20 mars 2011

La proposition (Sandra Bullock, Ryan Reynolds, de Anne Fletcher, 2010)



Techniquement bien. J'ai failli écrire « délicieusement idiot » (vrai pour le début). Mais plus de la moitié du film manque de tout : d'originalité, d'idées, de suspense, d'humour, de cynisme, de comique, etc. Une remarque sur les productions de Jerry Bruckheimer : la bande-annonce est six fois mieux que le film.
Une mention spéciale pour Mary Steenburgen qui joue la mère : elle a le même entrain et la même énergie que dans Où sont passés les Morgan ? Elle y incarnait la femme du shérif. Excellente actrice.
Revoir : par erreur uniquement.

samedi 19 mars 2011

Lucky Luke (Jean Dujardin, Sylvie Testud, de James Huth, 2009)




Même maladie que le film Le Saint avec Val Kilmer. Pourquoi affubler un héros bien portant (euphémisme) d'un traumatisme psychique ? Ici, Luke gamin a été témoin du meurtre de ses parents. Et ça le hante. Et ça le mine (de rien, comme écrivait Franquin). Bref : cette dérogation scénaristique est aussi mauvaise que Jean Dujardin est talentueux.
Revoir : sans façon. Les vrais Simon Templar et Lucky Luke n'ont pas besoin de psy.

mercredi 16 mars 2011

The sea beneath (George O'Brien, Marion Lessing, Mona Maris, de John Ford, 1931)




Les films sur la Première Guerre mondiale sont assez rares ; quant aux histoires de sous-marins se passant vers 1918, elles sont presque inexistantes. Pourtant, ce film dépeint le combat entre la marine américaine et un U-Boot avec un fond d'exotisme espagnol. C'est bien filmé, c'est bien joué. Bon, les coiffures des femmes situent immédiatement l'âge du film, mais le résultat est plaisant. Le seul bémol, à mon avis, est la courte durée de certaines intrigues internes. On voit ainsi une chanteuse espagnole jouer la femme fatale, puis disparaître de l'histoire ; de même, un personnage intéressant est trop tôt descendu par balle.
Une curiosité de Ford agréable à admirer, un peu comme le Silent Service de Sid Meier.
Revoir : oui.

samedi 12 mars 2011

3H10 pour Yuma (Russell Crowe, Christian Bale, de James Mangold, 2009)




Dans la version de Delmer Daves, le fermier n'était pas très attachant. Ici, il l'est encore moins. Étrange idée que de tourner le remake d'un film où l'assassin est plus charismatique que le héros ! Étrange et peu convaincante ! Dans cette nouvelle version, le fermier pourrait bien crever dès la première bobine (comme Lee Van Cleef quand il était jeune), ça ne me dérangerait pas. À part cela, l'histoire est fidèle (euh... le fermier a une jambe en bois : innovation, quand tu nous tiens...). Mais la caméra instable est, en revanche, une liberté insoutenable.
Revoir : non.

vendredi 11 mars 2011

Les cinq gentlemen maudits (Harry Baur, Robert Le Vigan, Rosine Deréan, de Julien Duvivier, 1931)



Très vieux film à l'exotisme ancien. Si certaines scènes datent réellement, l'intrigue reste intéressante. Et le final est fichtrement dynamique.
Comment puis-je me faire plein d'ennemis d'un seul coup ? En écrivant que ce film de Duvivier me fait penser au premier Tarzan avec Johnny Weissmuller (j'adore les suivants, que je trouve mille fois mieux que le premier – la faute à une copie pourrie).
Revoir : non, quoique...

mardi 8 mars 2011

Good morning England (Philip Seymour Hoffman, de Richard Curtis, 2009)



Une étoile pour les dialogues comme « governments loathe people being free » et, bien sûr, pour l'extraordinaire musique.
Revoir : non.

dimanche 6 mars 2011

La maison de bambou (Robert Ryan, Robert Stack, de Samuel Fuller, 1955)




Film carte postale profitant bien du format Cinemascope, mais sans grand intérêt au niveau de l'histoire.
Revoir : non.

mardi 1 mars 2011

Side street / la rue de la mort (Farley Granger, Cathy O'Donnell, d'Anthony Mann, 1949)



Après un début lent, cela devient un bon petit série B noir à souhait. Enfin, uniquement si vous aimez les histoires de faibles dépassés par les évènements.
Revoir : non.
 
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