lundi 30 décembre 2013

Gremlins (Hoyt Axton, Zach Galligan, de Joe Dante)




Bon film familial flirtant avec l’horreur. On y retrouve nombre de thèmes chers à Spielberg (qui est producteur aux côtés de Kathleen Kennedy et de Frank Marshall) : la petite ville américaine, la famille, les enfants, l’ensemble étant plongé involontairement dans l’extraordinaire. En plus, le désordre arrive pour Noël, quand les forces de l’ordre sont sceptiques et en sous-effectif !
Revoir : oui.

dimanche 29 décembre 2013

Mon cousin Vinny (Joe Pesci, Marisa Tomei, de Jonathan Lynn, 1992)




Bon film policier dans la veine des films de procès. L’originalité vient du fait que les protagonistes américains se retrouvent coincés en terre étrangère. Pensez donc : en Alabama ! Le dépaysement vient de cette Amérique à l’intérieur de l’Amérique, avec ses habitants, ses habitudes, ses bizarreries et ses fiertés.
Revoir : oui.

samedi 28 décembre 2013

Recherche bad boys désespérément (Katherine Heigl, Jason O'Mara, de Julie Anne Robinson, 2012)







Quand on connaît les livres, on ne retrouve pas les livres. Quand on ne connaît pas les livres, on voit un truc qui s’apparente plus à un épisode de série télévisée qu’à un film. En clair, c’est un tout petit film, même pas un film de série B avec une galerie de personnages secondaires attachants. Il manque des « gueules », des « tronches », des personnages pittoresques. Il manque un choix de lumière, il manque de beaux plans. Enfin, il manque du suspense : on devine dès le début que le mauvais n’est pas un vrai mauvais.
Une seule remarque : il me semble qu’on aperçoit le logiciel libre Audacity sur le portable du policier !
Revoir : non.

vendredi 27 décembre 2013

Dark Shadows (Johnny Depp, Eva Green, de Tim Burton, 2012)






Magistralement photographié, très bien joué. Tim Burton sait filmer – ça, on le savait –, mais il sait aussi filmer avec des couleurs. La grève, les prairies vertes, le petit village de pêcheurs : autant de lieux qui, noirs ou colorés, sont éclatants de beauté.
Quant à l’interprétation, des grands rôles aux seconds couteaux, de Michelle Pfeiffer à Christopher Lee, tous crèvent l’écran.
À trop voir de productions sans grande saveur, on en oublie combien un film peut être beau, prenant et même amusant.
Revoir : oui.

jeudi 26 décembre 2013

Peggy Sue s’est mariée (Kathleen Turner, Nicolas Cage, de Francis Ford Coppola, 1986)




Les séquences commencent près des miroirs pour ensuite s’élargir, la camera fluide suit les personnages, certains plans sont beaux à couper le souffle : Coppola sait filmer. L’histoire fut-elle influencée par Retour vers le futur, sorti l’année précédente ? Le voyage dans le temps était-il dans l’air ou simplement dans l’esprit du réalisateur (l’homme bicentenaire en est proche) ? Peggy Sue serait alors la version sérieuse du film de Zemeckis.
À mon avis, seule la prestation de Nicolas Cage n’est pas à la hauteur. À ce « détail » près, le film est admirable. À voir et à écouter, à savourer comme tout ce qui est très bien fait.
Revoir : pourquoi pas ?

mercredi 25 décembre 2013

King Kong (Fay Wray, de Meriam C Cooper et Ernest B. Shoedsack, 1933)





Il y a tout d’abord l’idée, introduite à petites touches par un montage ingénieux : une destination mystérieuse même pour le capitaine du navire. Des armes en quantité, au cas où ! Une carte indiquant une île que nulle carte ne recense. Une île que seul un survivant a su décrire. Enfin, sur cette île : un mur. Un mur si grand et si haut qu’il doit servir à protéger ses habitants de quelque monstruosité. Un mur entretenu jusqu’à aujourd’hui.
C’est bien filmé, c’est bien monté, c’est bien raconté. Cela a, sans surprise, influencé Spielberg pour ses Jurassik Park.
En plus, le scénario fait preuve d’inventivité au-delà du début accrocheur : une fois que le spectateur a compris qu’il y a King Kong, il n’a en revanche aucune idée des rencontres que l’expédition va effectuer. La galerie de monstres préhistoriques va, elle aussi, influencer au moins les trois Jurassik Park : cela va du monstre marin au tyrannosaure en passant par le ptérodactyle ! Le réalisateur a concentré les surprises à tel point qu’il faudra trois films modernes pour couvrir cette foison d’idées.
J’ai beaucoup aimé les fissures dans la barre en bois qui verrouille la porte géante : chaque craquement est synonyme de l’approche du danger. Ce concept sera superbement exploité dans le second Jurassik, le verre remplaçant le bois.
Bref : le film est phénoménal, l’inventivité est absolue et la diversité totale. On passe d’une scène en pleine grande dépression à l’aventure sur une île mystérieuse. L’exotisme cède la place au mystère avant de s’incliner devant des dangers préhistoriques. Et c’est enfin le retour à l’aventure, mais cette fois en plein New York ! J’ai beaucoup aimé cette constance chez Kong à secouer les corps pour vérifier s’ils sont toujours vivants, et à bien écraser du talon les vivants pour les achever : il est touchant d’humanité dans ces instants.
Alors, qu’est-ce qui ne m’a pas plus ? La copie en 16/9 ! Pour une raison qui m’échappe, la version diffusée à la télévision en 2013 a été distordue afin d’occuper tout l’écran. Je ne peux comparer images à images, mais je doute que les têtes aient été scalpées par les réalisateurs de l’original en 4/3 !
À ce détail près, ce film est, selon moi, un chef-d’œuvre.
Revoir : oui.

mardi 24 décembre 2013

The Green Hornet (Seth Rogen, Cameron Diaz, de Michel Gondry, 2011)





Cela se regarde une fois, car c’est superficiel et rigolo. En résumé, le héros est un imbu pathétique et riche, son assistant fait tout le boulot et sa secrétaire pense pour eux. Bref, c’est l’histoire d’un nul qui a du pouvoir et de l’ego.
Revoir : non.

lundi 23 décembre 2013

Working love (Katherine Heigl, Lucian McAfee, de Kathleen Slattery-Moschkau, 2006)





Le sujet est ambitieux sous ses dehors de comédie romantique. Et s’attaquer au poids des représentants en médicaments s’apparente à l’entreprise de Thank you for smoking. Mais les moyens mis en œuvre – du budget au montage –  sont plus proches de The man from earth que du film cité. Le résultat s’apparente à un patchwork de scènes – sympathique néanmoins patchwork. L’absence visible de moyens et le jeune âge de certains acteurs (je pense au docteur spécialiste qui ressemble à un étudiant) mettraient ce film dans la catégorie des petits budgets comme Office space.
Bilan : sympathique, généreux et fauché.
Revoir : non.

dimanche 22 décembre 2013

Man from Earth (Richard Riehle, Ellen Crawford, de Richard Schenkman, 2007)





C’est un film mystérieux sur un homme qui raconte ou mystifie. C’est un film fauché avec de bonnes idées, dont la meilleure est annoncée très tôt : l’histoire d’un homme qui a simulé à deux reprises sa mort. C’est un film qui sous-exploite une trame fabuleuse. C’est enfin une histoire alternative cousue sur l’histoire officielle, et c’est en cela que c’est plaisant. Maintenant, cela aurait supporté une narration plus imagée, ou plus inventive, et la cabane en bois finit par affadir un script débordant pourtant d’imagination.
Revoir : non.

samedi 21 décembre 2013

Voisin contre voisin (Danny deVito, Matthew Broderick, de John Whitesell, 2006)




Film de Noël dans le plus pur esprit des histoires de Donald Duck contre son voisin. Il s’agit d’une compétition entre deux humains pour être le plus visible possible à Noël, au sens propre comme au figuré. Cela se regarde bien, mais il me semble avoir vu cent mille fois ce style d’histoires. Peut-être est-ce un produit interne de la culture américaine ?
Revoir : possible.

vendredi 20 décembre 2013

Maman, j'ai raté l'avion (Macaulay Culkin, Joe Pesci, de Chris Columbus, 1990)





Bonne comédie. Sans être une « comédie de Noël » (c’est-à-dire un film gnangnan où la gentillesse englue de guimauve les rares aspects comiques), c’est une comédie qui profite bien de l’ambiance de Noël. Et, tout en étant centrée sur le diable « seul à la maison » (le titre original), elle amusera aussi les adultes. On suit ainsi la progression de la mère et de divers autres adultes sympathiques. Les gags sont souvent prévisibles, comme dans un Laurel et Hardy, mais avec une pointe d’inconnu (exemple : on sait que quelque chose va tomber si on tire sur la ficelle : en revanche, on ne sait pas quoi).
C’est très bien filmé, très coloré, et très bien monté.
Revoir : oui.

vendredi 13 décembre 2013

Lady Vegas (Bruce Willis, Catherine Zeta-Jones, de Stephen Frears, 2012)





La jeune actrice s'approche des mimiques du muet (je pense à Bérénice Bejo) et passe son temps à sauter sur place. Bruce Willis se met en rogne pour un oui ou pour un nom. Il joue un patron paternel de boite de paris et gâche donc les trois quarts de son potentiel gouailleur et baroudeur. Seule Catherine s'en sort bien, elle aussi dans un registre presque muet : au moins exprime-t-elle parfaitement ses sentiments par des visages variés et expressifs.
Quant à l'histoire, vraie de vraie, elle est ennuyeuse à souhait. Qui veut voir au cinéma un simple reflet de la vie réelle ? Pour 9 euros, sûrement pas moi.
Revoir : non.
 
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