mardi 26 juillet 2011

Max la menace (Steve Carell, Anne Hathaway, de Peter Segal, 2008)




Bonne parodie de film d'espionnage, avec son lot de gags. Sans originalité, juste bien fait. Sympathique, quoi. Et ce n'est déjà pas si mal.
Revoir : possible.

lundi 25 juillet 2011

Nightfall (Aldo Ray, Anne Bancroft, de Jacques Tourneur, 1957)




Excellent film d'aventure teinté de noir ! Les neiges lumineuses du Wyoming, les visages durs des caïds, les lumières de la cité, tout profite du noir et blanc magistral. Certains plans magnifient l'architecture : c'est le cas lors du défilé de mode sous le soleil. Bon, la toute fin aurait supporté un peu de tripes sur la neige : Au service secret de Sa Majesté usera du même ressort et le poussera à sa conclusion logique en profitant de la couleur, de la déneigeuse et du sang bien rouge. À ce détail près, le film est admirablement construit. Le spectateur en sait peu, tellement peu qu'il s'accroche à la moindre piste que lui jette le réalisateur. Et cela crée un suspense dès les premières minutes, et cela fonctionne ensuite avec des flash-back. Dans le genre, seules les histoires avec des amnésiques actifs possèdent une telle intensité.
À voir pour la photographie. À voir aussi pour les situations : la rencontre dans le bar est tellement improbable qu'elle en devient plausible, et la chute est d'autant plus brutale qu'elle est logique.
Revoir : oui.

samedi 23 juillet 2011

Agent de stars (John Cleese, Rebecca Romijn, de Mike Binder, 2005)




Déception ! J'avais regardé ce film en pensant découvrir le film rigolo de la semaine. Je me suis méchamment planté. Et pourtant, Ben Affleck joue bien.
Revoir : non.

vendredi 22 juillet 2011

Night and day (Tom Cruise, Cameron Diaz, de James Mangold, 2010)




C'est coloré, c'est amusant, c'est dynamique. Les acteurs principaux ont la pêche et le sourire. Les lieux sont beaux, les ciels bleus, et les temps morts n'existent pas. C'est un véritable film d'action teinté d'humour ; on peut y voir une version moderne du film Top Secret ! Tom Cruise reprendrait le rôle tenu par Val Kilmer des années plus tôt.
Revoir : oui.

jeudi 21 juillet 2011

Open water(Blanchard Ryan, Daniel Travis, de Chris Kentis, 2003)




Une idée sympathique, mais les deux heures de film ne tiennent pas la route (ou la mer). C'est long, sans saveur, et j'ai trouvé la fin super décevante.
Revoir : jamais.

mercredi 20 juillet 2011

À pieds, en cheval, en voiture (Noël Noël, Denise Grey, de Maurice Delbez et Serge de Boissac, 1957)



Agréable comédie des années cinquante,  montrant une France révolue et des gens qui cherchent activement à être heureux. Un Jean-Paul Belmondo tout jeune apparaît dans quelques scènes ; il a déjà une veste comme il en portera souvent dans ses autres films, ainsi que cet engouement, cet allant et ce panache qui se marient si bien avec son visage réjoui. Darry Cowl est aussi là dans un numéro classique. Très sympathique au global, avec un côté documentaire historique en sus.
Revoir : oui.

samedi 16 juillet 2011

Appaloosa (Viggo Mortensen, Renée Zellweger, de Ed Harris, 2008)




L'histoire commence comme L'Homme aux Colts d'or de Dmytryk. Deux types sont engagés par une ville pour ramener l'ordre. Ce qui saute aux yeux, c'est que les costumes font « western moderne ». Ils sont peut-être réalistes d'un point de vue historique, mais ils sont un tantinet sombres et tristes. D'autres détails – positifs – attirent mon regard, comme le bronzage du front non uniforme (à cause du chapeau). Réminiscence du film de Wilder ? Eric Von Stroheim avait, lui aussi, un tel bronzage dans Les cinq secrets du désert (Five Graves to Cairo). Le ciel est bleu, ce qui est assez rare pour être signalé (après 1970, les rares westerns ont souvent un ciel délavé ou gris). Et la ville est propre. Jusque-là, tout va bien.
Que dire d'autre ? Ah ! Les influences : du bon, rien que du bon ! Cela va de Rio Bravo (en cas de coup dur à la prison, tirer en l'air pour avertir) à Anthony Mann (pour les paysages et les situations de L'Appât – The Naked Spur). Il y aurait aussi Delmer Daves pour le train (je n'ai pas de souvenirs impérissables de trains dans les westerns de Hawks). Je clos l'énumération par ces westerns du Sud avec un Robert Mitchum nonchalant, dans des villes aux murs blancs brûlés par le soleil.
Bilan : Ed Harris, que j'adore en producteur dans Truman Show, est-il trop vieux pour être un héros attachant ? Ou, plus simplement, l'histoire n'a-t-elle ni l'humour, ni l'intensité des westerns classiques ? Je ne trancherai pas.
Si je n'ai pas accroché, c'est peut-être parce que les personnages ne sont pas attirants – y compris les héros. Et Ed Harris ou Viggo Mortensen auraient pu dire, comme Marlowe dans The High Window : « nobody cared if I died or went to El Paso » (Raymond Chandler).
Revoir : non.

vendredi 15 juillet 2011

Le voleur de Bagdad (Douglas Fairbanks, Snitz Edwards, de Raoul Walsh, 1924)




Film prenant. Certes muet, néanmoins prenant, et bien joué – les mauvais forment une galerie expressive de haute volée. Le plus fascinant, presque un siècle après la réalisation, ce sont les décors. Ils sont impressionnants tant par leur finition que par leur taille ! Les personnages semblent minuscules face à ces portes, face à ces murs, face à ces palaces immenses ! L'esthétique s'approche de celle des Mondes Futurs (Things to come). Peut-être est-ce lié au même décorateur William Cameron Menzies ?
Notons enfin les similitudes frappantes entre certaines scènes et les jeux de plateforme ou d'aventure des années 1990. Le passage dans les flammes est dans le plus pur style des jeux d'action en deux dimensions.
Revoir : oui.

jeudi 14 juillet 2011

Bienvenue au cottage (Andy Serkis, Reece Shearsmith, de Paul Andrew Williams, 2009)




Nul. Aucun personnage attachant, photographie quelconque à mauvaise, scénario inexistant.
Revoir : hors de question, même si l'on me paye.

mercredi 13 juillet 2011

Le prix de la trahison (Christian Slater, Jenna Dewan, de Keith Samples, 2007)



Belles chansons, parfaitement adaptées aux images. Belles images, parfaitement choisies pour l'histoire. Histoire prenante, acteurs crédibles et convaincants. Par moments, ça ressemble à un bon John Dahl. Pour le reste, c'est un peu comme Rambo : un soldat américain, qui est revenu d'Irak, n'a pas de travail ; il a juste des ennuis. Mais les années se sont écoulées depuis Rambo et là, la morale est différente : au vingt et unième siècle, sans pognon, il n'y a pas d'issue. Les pauvres restent pauvres. C'est noir. C'est un film noir.
Revoir : peut-être.

mardi 12 juillet 2011

No country for old men (Tommy Lee Jones, de Joel et Ethan Cohen, 2007)




No definite comment for this movie. Certes, les images du début sont belles, surtout si on aime les clôtures, l'asphalte et les étendues désertes. Mais je me suis ennuyé ferme, et j'ai déclaré forfait après trois quarts d'heure. Une bonne musique aurait pu faire passer le truc. Et ne me dites surtout pas que la country est trop douce pour un film pareil : les ballades de Townes Van Zandt, tristes à se flinguer et belles à mourir, auraient fait merveille.
Revoir : il faudrait un vrai magicien pour y parvenir.

lundi 11 juillet 2011

Jackpot (Cameron Diaz, Ashton Kutcher, 2008)




Parfois très bête, assez souvent amusant. À voir rien que pour le visage souriant et expressif de Cameron Diaz.
Revoir : non.

dimanche 10 juillet 2011

On s'fait la valise docteur ? (Barbra Streisand, Ryan O'Neal, de Peter Bogdanovich, 1972)





Une comédie à la bonne humeur contagieuse, une actrice aux yeux pétillants et à l'énergie dévastatrice. Bref ! Du grand art dans le style de What's new Pussycat? Ajoutez à cela une succession de gags qui ne vous laissent pas le temps de souffler entre deux fous rires, des situations originales et imprévisibles, du soleil et de l'optimisme. À voir et à revoir quand tout est gris : l'abus ne nuit pas à la santé.
Revoir : oui.

samedi 9 juillet 2011

Braquage à l'anglaise (Jason Statham, de Roger Donaldson, 2008)




Concept semblable à celui du film Sans arme, ni haine, ni violence, à mes yeux du moins. Il y a en plus une jolie sauce politique tout autour de la royauté. C'est efficace et sans concession, dynamique et prenant. Un bon moment à passer.
Revoir : non.

vendredi 8 juillet 2011

Manipulation (Ewan McGregor, Hugh Jackman, de Marcel Langenegger, 2008)




Le réalisateur lorgnait-il vers le Match Point de Woody Allen ? Avait-il vu La Prisonnière Espagnole de David Mamet ? Je l'ignore. Mais à vouloir s'embarquer dans ces voies, il a fini par loucher et nous a pondu un soporifique insipide (à n'utiliser qu'en cas d'insomnies récurrentes). Regardez plutôt les deux films sus nommés.
Revoir : non.

jeudi 7 juillet 2011

Hurlement (Dee Wallace, Patrick Mac Nee, John Carradine, de Joe Dante, 1981)




« It's not unusual for a killer to draw as well as that » dit un des personnages. Bon : moi, je vais m'en tenir à l'écriture !
L'ambiance de la colonie, le soir, est extrêmement réussie. Le tableau composé par cette Amérique profonde, cette musique country traditionnelle, et ces humains étranges donne une scène mémorable. Le fantastique n'a pas encore frappé, mais il dérange déjà.
Revoir : oui.

mercredi 6 juillet 2011

Tonnerre sous les tropiques (Jack Black, de Ben Stiller, 2008)




Le magazine Première écrivait « drôle à s'en claquer un abdo ». Moi, je ne vous parlerai que du début : je n'ai pas tenu jusqu'au bout. Ça cause plus que chez Tarantino, sans le génie et sans frotter. Je n'ai pas accroché : pas une minute ! Ben Stiller a encore du boulot avant d'être un bon réalisateur de série B.

dimanche 3 juillet 2011

Evil Dead (Bruce Campbell, Ellen Sandweiss, de Sam Raimi, 1982)




Les vingt premières minutes sont prenantes, colorées (beau Technicolor) et efficaces. Les plans, les décors, l'ambiance me rappellent les meilleurs jeux d'aventures des années 80 à 90, mais peut-être le son y est-il pour beaucoup.
Le film atteint ensuite des limites : les situations se répètent. Exemple : le passage du vivant au simili zombi sera toujours le même, comme si le scénariste avait usé sa propre imagination. C'est en cela que Evil Dead me plaît moins que Freddy Les griffes de la nuit : il y a du réchauffé à l'intérieur même du film. Et c'est vachement dommage, car le réalisateur avait commencé par une bonne exploitation des peurs primitives (la nuit, la cave, voire simplement l'inconnu au-delà d'un bête rideau ou d'une vulgaire porte).
Revoir : non.

samedi 2 juillet 2011

The day the earth stood still (Jennifer Connelly, John Cleese, de Scott Derrickson, 2008)





Vite ! Dépêchez-vous de ne pas aller le voir ! Maintenant, des opinions : je n'aime pas le jeu du gamin, et je déteste cordialement celui de Keanu Reeves. Je me demande aussi à quoi le titre fait référence. Dans l'original – que je ne peux pas sentir –, il y avait au moins une vague raison.
Bon, même super vieille, Jennifer Connelly me plaît toujours, et l'écran IMAX où je l'ai vu m'en a mis plein les yeux. Mais c'est tout ! À fuir impérativement.
Revoir : z'êtes pas fou ?

vendredi 1 juillet 2011

The mist (Thomas Jane, Laurie Holden, Marcia Gay, de Frank Darabont, 2007)



Efficace dès les premières minutes. Mais c'est une ode à la passivité, et j'ai horreur des morales démagogiques. Je déteste la fin !
Revoir : non.
 
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