lundi 20 avril 2009

Diary of the dead (G. Romero, 2008)



Vous connaissez le sujet : les zombies. Vous connaissez les règles : leur exploser la tronche. Eh bien, Romero arrive à réchauffer un plat que tous ont décliné depuis quarante ans ! J'ai bien aimé l'analogie avec la théorie de l'information : des milliers de sources incohérentes ne génèrent que du bruit, alors que quelques monopoles de l'information ont du contenu (du signal), même s'il est biaisé. Des idées originales (la grange), des questions embarrassantes (mérite-t-on d'être sauvé ?), une réponse évidente (très noire). Et un acteur à l'anglais parfait qui joue merveilleusement le désabusé (le professeur).
Revoir : non.

Rio ne répond plus (Jean Dujardin, de M. Hazanavicius, 2009)



Très amusant, très bien filmé, très bien joué, très distrayant. Des clins d'oeil sympathiques, et même des clins d'oreilles (ou clins d'oeil musicaux : c'est de l'humour au cent dix-septième degré). Jean Dujardin a de la classe, et il se régale à jouer cet antihéros aux remarques déstabilisantes et percutantes.
Revoir : oui, et plein de fois !

mardi 7 avril 2009

L'aventurier du Texas (Budd Boetticher, avec Randolph Scott, 1958)



Surprenant : sorti la même année que Rio Bravo, il lui ressemble par de nombreux aspects. Le lieu - la ville frontière - est similaire, et l'échange ressemble à celui de Hawks. Le film ne joue pas dans la même cour, mais il reste un sympathique petit film. Bilan : ni un grand Boetticher, ni un navet ; une impression de « peut mieux faire ».
Revoir : oui.

Les deux mondes (avec Benoît Poelvoorde, de Daniel Cohen, 2007)



Un scénario original flirtant avec le fantastique, c'est peu banal. C'est encore plus rare quand il s'agit d'un film français. Et c'est plaisant à regarder ! Dommage que le ton tourne trop souvent au sérieux, ou pire : au grave.

mercredi 1 avril 2009

Duplicity (avec Julia Roberts et Clive Owen, de Tony Gilroy, 2009)



Un très bon film sur la suspicion, l'intoxication et la manipulation. Et pourtant, je déteste toujours autant Julia Roberts. Mais le film est bien maîtrisé, et il ne sent pas l'improvisation manquée. Ce serait plutôt une mécanique bien huilée. Les couleurs tiennent la route, les prises de vues sont fignolées, le montage est plaisant. Bref ! Dans cette marée de nullités que j'ai coutume de découvrir, ça sort aisément du lot. Clive Owen oscille entre personnage charismatique à la James Bond (mais avec des lunettes comme dans Top Gun) et rigolo presque pathétique : il est rafraîchissant. Et l'histoire se suffit à elle-même.
Si vous voulez simplement voir - et j'insiste sur le verbe voir - un bon film bien photographié et bien monté, n'hésitez plus : vous ne regretterez pas votre temps.
 
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