dimanche 29 août 2010

Inception (Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, de Christopher Nolan, 2010)



C'est le grand frère de Dark City, un sympathique film de série B du vingtième siècle. Dans Inception, les acteurs sont parfaits, et les gros plans mettent en valeur leurs expressions faciales. Mais aucun des personnages n'est réellement attachant. Presque tous sont des professionnels faisant consciencieusement leur boulot (quoi, c'est rare ?). Et les autres sont des gens dénués de scrupules (à l'exception de la jeune surdouée, assez peu exploitée et donc un peu scotchée sur les plans comme une note sur un tableau).  Enfin, c'est assez dommage que le prétexte du rêve cautionne le laxisme visuel (où était la script-girl ?). Un exemple ? La pluie tombe normalement quand la camionnette tombe dans un interminable ralenti ! C'est étrange et non physique. Vous me direz : c'est un rêve, et tout n'est pas cohérent ! Le rêve a bon dos...
Bilan : un concept de série B poussé une marche plus haut avec de très gros moyens techniques, et de très grands acteurs.
Addenda : une lectrice m'a rappelé l'existence d'Abre los ojos (ouvre les yeux) de Alejandro Amenabar. Un autre film sur le rêve avec des questions similaires sur la réalité.
Revoir : non.

mercredi 25 août 2010

Jusqu'en enfer (Justin Long, Lorna Raver, de Sam Raimi, 2009)





Pas mal. De gros moyens pour un film aux thèmes de série B. Un bon résultat. Une fin un peu décevante, néanmoins amusante. En revanche, il manque ce punch que l'on trouve chez Craven, voire ces sursauts imprévus qui font le charme de la série B. Ici, tout est linéaire, prévisible, sans retournement de situation à vous scotcher au siège.
Revoir : non.

mardi 24 août 2010

Correspondant 17 (Joel McCrea, Laraine Day, Georges Sanders, de Alfred Hitchcock, 1940)




Quelques trouvailles, comme la scène du moulin à vent ou celle, plus courte, de l'hôtel Europe transformé, un instant, en HOT EUROPE. Mais le début du film est d'une longueur exaspérante (langueur monotone...). La VF n'arrange rien, je l'avoue. Heureusement, les plans deviennent comestibles dès la poursuite en voiture dans le petit village.
La suite est étrange : s'y côtoient de très bonnes scènes et d'autres d'un ennui vertigineux.
Revoir : non.

lundi 23 août 2010

Spiders (Lana Parrilla, Josh Green, de Gary Jones, 2000)




Des clins d'oeil sympathiques : Apollo 18, JFK (via le 11-22-63). Le reste ? Ben, le crash de la navette fait film fauché et les héros ne sont pas très attachants ! Seul le mauvais est assez heureux dans son rôle de mauvais pour compenser le niveau.
Revoir : surtout pas !

dimanche 22 août 2010

Fast and Furious 4 (Vin Diesel, Paul Walker, Michelle Rodriguez, de Justin Lin, 2009)




À force de voir des films modernes ou des films français, j'avais oublié qu'un bon film c'est, avant tout, de belles, de très belles images (24 belles images chaque seconde : vous rendez-vous compte ?). C'est aussi des couleurs vives, attrayantes, lumineuses. C'est encore des scènes de nuit plus chaudes, plus colorées et plus rayonnantes qu'un soleil de septembre.
L'histoire de Fast and Furious 4 tient la route, les plans sont magnifiques, et les séquences s'enchaînent avec fluidité. Que du bon, quoi !
Revoir : oui.

samedi 21 août 2010

Whatever works (Larry David, Evan Rachel Wood, Ed Begley Jr., Patricia Clarkson, de Woody Allen, 2009)




Bien filmé, bien joué, bien creux. Des répliques amusantes : « I see death by culture shock ». Ou encore celle sur l'entropie, qui explique qu'on ne peut pas remettre le dentifrice dans le tube. Bavard, savant mais sans saveur. Les Tarantino aussi sont bavards, mais ils offrent autre chose. Là, c'est le vide absolu.
Revoir : non.

vendredi 20 août 2010

College rock stars (Gaelan Connell, Lisa Kudrow, de Todd Graff, 2009)




Ça aurait pu être un produit pour adolescents, c'est un film musical honnête. Les couleurs chaudes, les plans classiques mais plaisants, la bande-son accrochent bien.
Lisa Kudrow est totalement reconnaissable, néanmoins crédible, surtout avec un fils qui lui rappelle combien il est difficile de se faire des amis (friends...).
Seule la fin totalement improbable, tant par le revirement d'un personnage que par l'action du groupe, gâche ce qui aurait pu être un bon film musical. That thing you do reste en tête...
Bon, j'aime tout particulièrement le duo mère-fils, où l'adolescent souvent apathique semble plus lucide que sa mère. Le renversement des rôles doit être à la mode, cf. la dernière publicité pour la Twingo (« t'aimes les fraises, toi, maintenant ? »). Le jeune héros réussit aussi à être attachant, alors qu'il frise parfois le détachement d'un Napoléon Dynamite.
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 19 août 2010

Expendables, unité spéciale (Sylvester Stallone, Jason Statham, de Sylvester Stallone, 2010)



Oui, c'est sympathique de réunir autant de vedettes du film d'action. Oui, c'est amusant de voir Sylvester Stalone, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger dans la même scène. Mais c'est tout ! Et j'attendais plus de cette réalisation. J'attendais des scènes de dialogues similaires à celles de Quentin Tarantino pour les moments bavards. Et j'espérais un peu plus d'exotisme dans les scènes teintées d'hispanisme. Oui, le mauvais de service (Eric Roberts aux yeux bleus bleus bleus, frère de Julia) est brillant, intelligent et jubilatoire. Et c'est bien filmé, en particulier les plans avec l'hydravion. Mais il fallait autre chose. Quoi ? Des moments de calme intense, anormalement impossibles durant les combats (pour faire comprendre qu'un truc abominable se prépare sûrement). Une meilleure exploitation de Bruce Willis, qui ne fait qu'apparaître. Une immersion dans une famille sur l'île, avec les risques que cela comporte et engendre (avec un traître qui les dénonce, bien sûr). Bref : si c'est un échauffement du grand Sylvester, j'espère que cela débouchera sur du plus prenant.
Revoir : non.

mercredi 18 août 2010

Wasabi (Jean Réno, Michel Muller, Carole Bouquet, de Gérard Krawczyk, 2001)




Excellente comédie en deux temps. Hilarante au début, elle lorgne ensuite vers l'intrigue policière avec une évidente délectation. À consommer sans modération, même entre les repas ! Ah ! J'oubliais : les acteurs sont tous excellents et la réalisation, sans faille, sert l'histoire comme un barman un bon whisky.
Revoir : oui, c'est même fait !

mardi 17 août 2010

Mutant Chronicles (Thomas Jane, John Malkovich, de Simon Hunter, 2008)



Des images et des scènes similaires, parfois, à Sky Captain and the world of tomorrow (les montagnes enneigées par exemple). Pour le reste, l'histoire est trop linéaire pour être prenante. Cela se regarde une fois. Distraitement.
Revoir : non.
 
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