dimanche 27 octobre 2013
Monsters (Scoot McNairy, Whitney Able, de Gareth Edwards, 2010)
Le concept est splendide. Il est raconté sur la jaquette du DVD et il est écrit dans les premiers plans du film. Le Mexique est devenu une zone interdite où vivent les extra-terrestres. Deux humains doivent traverser cette zone inhospitalière.
Je ne peux même pas vous dire que c'est filmé comme un pied, et ce, pour deux raisons. La première, c'est qu'un pied est, par construction, stable. Tandis que la caméra du film (sans pieds sûrement) est instable. La seconde est plus subjective : l'extraordinaire n'est pas exploité. Peut-être est-ce dû au choix du métier du héros : il est photographe, il ne fait que photographier, regarder, photographier, regarder, etc. C'est très passif comme rôle. C'est très poussif comme scénario. C'est un vrai gâchis. La traversée d'une zone interdite n'est certes pas un sujet neuf (de Walsh avec Objective, Burma! à Spielberg avec Jurassic Park), cela fixe un cadre riche et propice aux aventures extraordinaires.
Ici, l'ordinaire côtoie l'extraordinaire comme le sel côtoie le sucre dans un placard : sans rien produire de savoureux.
Revoir : non.
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