vendredi 30 janvier 2015

Ace Ventura détective pour chiens et chats (Jim Carrey, Courteney Cox, de Tom Shadyac, 1994)




Bonne comédie portée par un Jim Carrey plus excentrique et élastique que jamais. Que peut-on regretter ? La sous-exploitation de l'épisode chez les fous ?
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 29 janvier 2015

World War Z (Brad Pitt, Mireille Enos, de Marc Forster, 2013)




Bon film de zombies. Tout comme Invasion était le film de zombie riche et chic avec une Nicole Kidman aussi froide que sexy, World War Z est le film de zombie qui a pu se payer Brad Pitt. Le reste est efficace, certes loin des codes posés par Romero, néanmoins bien exploité. Ici, les zombies sont très rapides, tout comme l'infection qui prend dix secondes. Des scènes originales, comme l'escalade du mur à la manière des fourmis, sont spectaculaires et visuellement inédites.
La fin est similaire au roman marionnettes humaines de Robert Heinlein.
Revoir : possible.

mercredi 28 janvier 2015

Star Trek (William Shatner,Leonard Nimoy, de Robert Wise, 1979)




Film très, très lent. Une idée sympathique : V'Ger. Mais tout cela reste très lent. En plus, je me demande pourquoi l'entité intelligente qui a voulu poursuivre la mission de V'Ger continue de l'appeler V'Ger. Après tout, d'après ce que disent les personnages, l'analyse de V'Ger a révélé sa mission et son objectif. J'imagine que l'entité intelligente a dû trouver aussi son nom, voire sa provenance et son âge.
Revoir : non.

mardi 27 janvier 2015

Le train sifflera trois fois (Gary Cooper, Grace Kelly, de Fred Zinneman, 1952)




La photographie en noir et blanc est, dès l'ouverture, exemplaire. Les scènes du western sont là, depuis les old timers en bord de la rue principale jusqu'au tenancier véreux du saloon. La petite ville, très propre, très bien éclairée, sert de décors à une intrigue classique : préparer l'accueil de l'ancien condamné qui revient se venger. Ici, le shérif est très seul, et tous les habitants lui tournent un à un le dos : par lâcheté, par intérêt personnel ou par ressentiment. Les visages en gros plan expriment moult sentiments, et la photographie très dure extériorise bien les âmes tourmentées des protagonistes.
Revoir : oui.

lundi 26 janvier 2015

Superman II (Gene Hackman, Christopher Reeve, de Richard Lester, 1980)




Trois super méchants profitent de leurs super pouvoirs sur Terre pour se venger du papa de Superman. C'est bien fait, c'est varié : de Paris aux chutes du Niagara ; et c'est toujours aussi bien filmé.
Revoir : oui.

dimanche 25 janvier 2015

Fletch aux trousses (Chevy Chase, de Michael Ritchie, 1985)




Excellente comédie policière. Au-delà des déguisements successifs de Chevy Chase, il y a une intrigue bien construite, prenante, et plus tordue qu'il n'y paraît. La galerie de seconds rôles est bien fournie, la réalisation est très efficace, et le suspense constant. En plus, des scènes gratuites comme celle du sac en papier à l'hôpital ajoutent une touche comique bienvenue.
Revoir : oui.

samedi 24 janvier 2015

Mariage à l'anglaise (Rose Byrne, Simon Baker, 2012)




Comédie selon la jaquette. C'est peut-être vrai : comme rien ne nous faisait rire, nous n'avons pas été jusqu'au bout. Ce qui nous a permis de découvrir une authentique comédie policière : Fletch aux trousses.

vendredi 23 janvier 2015

Tron l'héritage (Sean Bailey, Michael Sheen, de Joseph Kosinski, 2011)




Film aux couleurs absentes ou à l'esthétique très sombre. Film dont le scénario m'échappe, et dont la fin est assez énigmatique.
Revoir : non.

jeudi 22 janvier 2015

Evasion (Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, de Mikael Hafstrom, 2013)




Un sympathique film de série B avec deux grands acteurs. Un concept original : le héros est un essayeur de prisons. Il s'en évade pour montrer qu'elles ne sont pas fiables. Et, un jour, il reste coincé à l'intérieur !
L'impression de déjà-vu vient sûrement du bateau : un film de la série Resident Evil a utilisé la même idée, et visuellement, c'est très similaire.
Revoir : non.

mercredi 21 janvier 2015

Conan le barbare (Arnold Schwarzenegger, Max Von Sydow, de John Milius, 1981)




De très belles images, de très beaux plans, de beaux mouvements parsèment ce film. Le reste ressemble plus à une succession de scènes, et l'ensemble ressemble finalement plus à des épisodes décousus qu'à une aventure. Mais la musique est belle.
Revoir : non.

mardi 20 janvier 2015

Elysium (Matt Damon, Jodie Foster, de Neill Blomkamp, 2013)




Une ou deux bonnes idées de cinéma, visuelles et novatrices : la découpe de la porte du vaisseau après marquage au laser en est un exemple. Un concept classique : la société est divisée en deux. La masse grouillante et laborieuse reste sur Terre, tandis qu'une minorité riche et puissante (pléonasme) vit sur une station orbitale. D'autres, comme Soleil Vert et un film de zombie, avaient déjà montré cela. Le problème, c'est l'absence d'innovation pour la Terre. C'est juste une banlieue crade de plus, avec ses tags et sa misère. Et la fin, démagogique à l'excès, est décevante de la part d'un réalisateur qui avait su s'écarter du consensus habituel.
Une mention toute spéciale à l'acteur hiératique qui joue le patron de l'usine : il est criant de vérité, possède une classe inouïe, et maîtrise ce sentiment de toute-puissance à l'extrême.
Revoir : non.

lundi 19 janvier 2015

Foul Play / Drôle d'embrouille (Goldie Hawn, Chevy Chase, de Colin Higgins, 1978)




Bonne comédie policière portée par les deux acteurs principaux, des seconds couteaux épatants (le vieux qui s'avère en bonne condition physique) et des plans très bien léchés. Le montage est tellement efficace que vous ne savez plus si un horrible évènement va arriver quand remue un rideau, ou si c'est simplement un coup de vent !
Revoir : oui.

dimanche 18 janvier 2015

Iron man 3 (Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, de Shame Black, 2013)




Les versions sombres ou noires des histoires de superhéros pullulent : Superman s'y est frotté, Star Trek y est passé, Iron man n'y a pas échappé.
Revoir : non.

samedi 17 janvier 2015

Pacific Rim (Idris Elba, Ron Perlman, de Guillermo del Toro, 2013)




À la croisée de Starship Troopers (pour le combat contre les méchantes bébêtes envahisseurs), de 2012 (pour les grandes catastrophes), il y a ce Pacific Rim. De gros robots mécaniques se battent contre des monstres plus gros que des dinosaures. Heureusement qu'il y a une petite originalité dans le script : trois trames convergent. Ces trois trames sont celles du biologiste, celles du mathématicien et celles du pilote d'un des robots.
Il pleut beaucoup dans ce film qui se passe, en plus, souvent sur la mer. Mais c'est mignon : c'est un bon petit série B.
Revoir : non.

vendredi 16 janvier 2015

Fantomas contre Scotland Yard (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1967)




Ce dernier film achève sur le pur ton de la comédie une trilogie commencée sur le ton de l'aventure. De Funes tient le rôle le plus important, Fantomas tue toujours autant (peut-être même plus qu'avant), mais il tue avec le sourire -- et avec ce rire léger, lent et cynique. Les décors, une fois encore, changent et ne se répètent pas. Au-delà des brumes écossaises, les décors plus feutrés du château, ou les murs de pierres du donjon se prêtent à des scènes de pure aventure.
Revoir : oui.

jeudi 15 janvier 2015

Fantomas se déchaîne (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1965)




Ce second film passe de l'aventure teintée de comédie à la comédie teintée d'aventure. La scène introduisant le jeune neveu est admirable tant par la rupture du ton que par le style début du siècle. Le scénario prend alors une tout autre direction, avec des moments de cinémas basés sur des quiproquos en cascade. Avec trois professeurs identiques au lieu d'un seul, il y a en effet matière à créer du suspense. L'imagination ne manque pas non plus et, loin de se répéter, le réalisateur utilise avion, voiture volante, volcan en éruption. La séquence en parachute m'a rappelé La Grande Vadrouille, mais peut-être est-ce lié à la musique ? Je mentionne aussi les idées de cinéma – ces idées difficiles à décrire, mais efficaces en images. La jambe en bois qui est une mitraillette surprend, et elle est diablement efficace. Elle sera reprise dans des films des années 2000. Quant à l'exploitation de la troisième main par de Funes, lors de la conférence, elle est exemplaire !
Revoir : oui !

mercredi 14 janvier 2015

Fantomas (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1964)




Ce premier Fantomas en couleur est un film d'aventures solide. Il profite autant de la capitale que des paysages plus champêtres ou côtiers, et varie les péripéties à un rythme soutenu. L'évasion en grue de chantier, la poursuite sur un train à vapeur, la chasse en hélicoptère sont autant de scènes rythmées et surprenantes. Film d'aventures donc, mais aussi comédie via un de Funes à cent à l'heure.
La copie en DVD, issue d'un coffret contenant la trilogie, est assez mauvaise. On note, en particulier, des contours blanchâtres qui semblent issus d'un masque de flou (unasharp mask) pour accentuer les détails.
Revoir : oui.

mardi 13 janvier 2015

Cactus flower (Goldie Hawn, Walter Matthau, de Gene Saks, 1969)




Pièce de théâtre adaptée au cinéma. Extrêmement bien jouée par tous les acteurs, elle entraîne les personnages et le spectateur au rythme d'une musique très adaptée, entre rock, pop et blues. Goldie Hawn est épatante avec ses mimiques expressives, les quiproquos s'enchevêtrent à n'en plus finir, et les couleurs sont aussi vives que les répliques. Quant à Ingrid Bergman en vieille fille très guindée, elle est épatante dans ce rôle inhabituel.
Revoir : pourquoi pas ?

lundi 12 janvier 2015

Stripes / Les bleus (Bill Murray, Harold Ramis, d'Ivan Reitman, 1981)




Petite comédie dans l'univers de l'armée américaine. Le plus ennuyeux pour une comédie, c'est que le personnage principal n'est pas plaisant. Et je ne suis pas le seul à penser ainsi : même le scénario explique cela. En gros, personne n'aime le personnage de Bill Murray. Il reste quelques réplique mémorables comme «  We are Americans [...] You know what that means? Do you? That means that our forefathers were kicked out of every decent country in the world. »
Dans un genre similaire – la comédie dans l'armée américaine – Sergent Bilko est mille fois mieux. Cela tient autant à la prestation charismatique de Steve Martin qu'à une réalisation un peu plus imaginative.
Revoir : non.

Givré (Matthew Perry, Mary Steenburgen, de Harris Goldberg, 2007)




Ce devait être une comédie. Comme elle ne décollait pas assez vite, je n'ai pas su si c'était une comédie : j'ai arrêté !
Revoir : non.

dimanche 11 janvier 2015

Plan 9 from Outer Space (Bela Lugosi, Mona McKinnon, de Edward D. Wood Jr, 1958)




Sympathique car réalisé avec des bouts de ficelle ! Dès l'apparition de la première soucoupe volante, on voit le fil qui la tient ! Et pour les suivantes, leurs oscillations trahissent l'unique câble les retenant. C'est amusant, artisanal et assez risible. Le sommet est atteint lorsque la soucoupe est en feu : la taille des flammes et leur forme trahissent l'échelle de la soucoupe.
Quant aux acteurs et aux actrices, ils excellent dans le détachement en toute situation. Le plus rigolo, c'est quand un des "monstres" va les attaquer : ils attendent d'être frappés ou happés pour réagir. Et la seule réaction est un cri !
Il y a un gros clin d'oeil au Jour où la Terre s'arrêta de Wise (1951) : le colosse tient la fille dans ses bras comme Robby sur les affiches. Et, je dois l'avouer, Bela Lugosi ou son double savaient rejeter une cape et avancer à demi-masqué.
Revoir : avec beaucoup de chocolat, de noisette et d'amandes, et avec des proches pour rigoler ensemble.

Star Trek into darkness (Chris Pine, Zachary Quinto, de J. J. Abrams)




Un film de super héros de plus. Je sais, je sais : Star Trek n'a pas de super héros ! Mais le mauvais de service est affublé du surnom de Superman dans le film, et Spock dévoile une capacité à sauter digne de Spiderman. Quant au reste, c'est une histoire cousue de fil blanc avec des rebondissements prévisibles 20 minutes à l'avance (le sang du mauvais qui régénère les tissus morts, etc.). L'esthétique hésite entre Star Trek, Matrix (pour les costumes et l'absence de couleurs), et Star Wars.
Revoir : non.

samedi 10 janvier 2015

Présumé dangereux (Michael Brandon, Robert Mitchum, de Georges Lautner, 1990)




Gros navet made in France. Gros navet qui cause en anglais. Gros navet qui fait, au second degré, rigoler. Le jeu des acteurs – et de l'actrice principale Sophie Duez – est calamiteux. Peut-être est-ce dû à la langue ?
Revoir : surtout pas !

vendredi 9 janvier 2015

The Monuments Men (Bill Murray, de George Clooney, 2014)




Film de guerre privilégiant la petite histoire et les humains aux explosions et autres combats. La réalisation est bonne, les acteurs sont excellents, et la photographie est plaisante. La seule petite fausse note concerne l'actrice qui joue une Française : jamais elle n'aurait dû parler en français, et George Clooney aurait dû exiger un doublage pour ses rares répliques dans la langue de Molière.
Film de guerre donc, avec des images typées Le Jour le plus long, mais avec un traitement plus humain des personnages (qui sont tout). Le résultat est un très bon film horriblement triste. À conseiller à tous les comités d'entreprises de sociétés qui veulent éviter les coûteux plans de licenciement.
Revoir : non.

jeudi 8 janvier 2015

Week-end royal (Bill Murray, Laura Linney, de Roger Michell, 2012)




Film sur la petite Histoire. La caméra est trop mobile, en particulier durant les plans "fixes". Les décors sont beaux, mais le sujet n'est peut-être pas assez prenant pour en faire un film.
Revoir : non.

mercredi 7 janvier 2015

Target (Chris Pine, Reese Witherspoon, de McG, 2012)




Film vain. Le sujet : utiliser les moyens colossaux de la CIA pour plaire à une fille lambda. La réalisation est poussive, avec de longues attentes dans des bureaux où rien ne se passe (serait-ce un documentaire ?). C'est futile et ennuyeux.
Revoir : non.

mardi 6 janvier 2015

Rien que pour vos yeux (Carole Bouquet, Roger Moore, de John Glen, 1981)




John Glen aime l'action, les lumières vives et chaudes, la neige et le ciel bleu. En plus, il filme remarquablement ces éléments. Cela se voit dans les poursuites à ski comme dans les scènes sous-marines, dans les ruelles en Espagne comme le long d'une paroi rocheuse. Bref, c'est de l'action filmée avec un très grand talent. Et certaines vues en extérieur sont belles à tomber raide (je pense, en particulier, à la vue où le traineau s'éloigne sur un fond de montagnes enneigées et de ciel bleu).
Revoir : oui.

lundi 5 janvier 2015

Moonraker (Roger Moore, de Lewis Gilbert, 1979)**




Replacé dans son contexte historique et technique, ce film devait être très novateur. En effet, en 1979, le grand public n'avait pas été abreuvé d'images de navettes spatiales. En voir une poignée à l'écran s'amarrer à une station spatiale devait être très moderne et en totale rupture avec la science-fiction classique. Les combats au pistolet laser complètent cette touche de SF qui a maintenant valeur d'archive.
Le plus gros défaut technique de ce film est lié aux lumières qui diffèrent entre les extérieurs et les prises de vue devant un écran en studio. Cela se voit, et cela finit par distraire le spectateur.
À part cela, la scientifique de la CIA est froide au possible, et l'ensemble se regarde distraitement.
Revoir : bof !

dimanche 4 janvier 2015

Dans la tête de Charles Swan III (Charlie Sheen, Patricia Arquette, de Roman Coppola, 2012)




Film indépendant sur un excentrique remarquablement joué par Charlie Sheen. À part cette prestation, le reste demeure assez intellectuel. Et Roman Coppola ne filme pas aussi bien que son père : ni les plans fixes, ni les scènes ne vous arrachent des exclamations émerveillées.
La seconde qualité du film reste, à mon avis, la fin qui n'est pas un happy end mièvre.
Revoir : non.

Planète interdite (Walter Pidgeon, Anne Francis, de Fred McLeod Wilcox, 1956)



Un robot très métallique qui parle une multitude de langues, une force invisible qui a terrassé un équipage complet, un unique survivant tout de noir vêtu... Pour un film de 1956, les décors sont dépaysants, les machines sophistiquées, et l'ambiance rend bien l'étrangeté invisible du monde. Robby le robot est sympathique, la blonde est mignonne, et la soucoupe volante imposante.
Avec le recul, le plus surprenant reste la haute technicité représentée à l'écran : les hommes montent et démontent des pans entiers du vaisseau, et ils savent réparer les équipements les plus complexes. Ils ne rechignent pas devant des imprévus dont seule la maîtrise d'une science pointue peut venir à bout. Ce n'était pas encore le temps des présentations PowerPoint.
L'intrigue tient la route, même soixante années plus tard. Et les décors du monde extraterrestre restent très impressionnants. Le réalisateur utilise un truc que je n'avais plus vu depuis les films muets, à savoir : des personnages minuscules dans des décors gigantesques. Cela accentue l'impression d'écrasement.
Revoir : c'est fait et c'est à refaire !

samedi 3 janvier 2015

Le grand frisson (Mel Brooks, Madeline Kahn, de Mel Brooks, 1977)




Hommage explicite à l’œuvre de Hitchcock, ce film en a les cadrages, certaines vues dérangeantes, ainsi que la blonde. Il parodie aussi des scènes avec plus ou moins de bonheur, allant de la douche de Psychose au Golden Gate de Vertigo. En plus de tout cela, qui ne fait pas un film, il y a le délire habituel de Mel Brooks, ses personnages secondaires totalement excentriques, et ce goût pour le comique de répétition (qui fonctionne).
Tout comme j'avais déploré la faible exploitation de l'asile d'aliénés dans Ace Ventura, je regrette ici que ce monde clos et bizarre ne soit pas plus source de surprises, d'intrigues ou de rebondissements.
Revoir : non.

vendredi 2 janvier 2015

The invisible boy (Richard Eyer, Philip Abbott, de Herman Hoffman, 1957)




Film de science-fiction atypique : il oscille entre film pour enfants, film de guerre froide et film d'anticipation. J'ai oublié : et film fantastique ! Le film pour enfant atteint son maximum lors de la séance de cerf-volant. La guerre froide ressort lorsque l'ordinateur est contrôlé par on ne sait qui. Des Russes, peut-être ? Film d'anticipation avec une fusée ressemblant à un V2, l'envie d'aller dans l'espace, et la Lune comme cible clairement annoncée. Le film fantastique est évident lors des séquences où le garçon est invisible. Le ton, en revanche, peut surprendre, car seule la mère du garçon est surprise par l'invisibilité. Le père, qui vient de prendre deux raclées aux échecs contre le fiston, n'est surpris par rien. Je pourrai aussi mentionner le film technologique dans la veine des Survivants de l'Infini : ici, les composants électroniques nouveaux et inconnus sont ces transistors miniaturisés. Quand on se souvient que le circuit intégré ne verra le jour qu'en 1957 avec un brevet en 1958 pour Texas Instrument, le film est ici un précurseur.
Pour le reste, c'est de la SF de série B avec des éclairages puissants, des décors propres et esthétiques, et de la bonne humeur. Et il y a Robby le robot, rescapé de Planète Interdite !
Une remarque : le film ouvrait sur une possibilité extraordinaire en montrant la photographie d'un aéroport du futur ! Le scénario passe très vite sur ce sujet qui semble uniquement justifier la présence de Robby. Une suite, un remake ou une histoire parallèle pourrait être réalisé de nos jours en partant de ce concept : une photographie d'un astroport du futur est affichée dans l'atelier d'un savant qui prétendait avoir créé une machine à voyager dans le temps.
Revoir : oui.

jeudi 1 janvier 2015

Austin Powers Goldmember (Mike Myers, Beyoncé Knowles, de Jay Roach, 2003)




Une ouverture originale avec Steven Spielberg, Tom Cruise et Gwyneth Paltrow. Un Michael Caine qui joue le père d'Austin. Mais rien de nouveau, et un humour qui réutilise (en le signalant) des gags déjà employés dans les précédents films. L'imagination s'est essoufflée, les couleurs et la musique sont restées.
Revoir : non.

Le gendarme de Saint-Tropez (Louis de Funès, Geneviève Grad, de Jean Girault, 1964)




Plaisant, amusant, et très français. En cela, le film est involontairement, mais positivement le témoin d'une époque et d'une société. Le début en noir et blanc est savoureux, et ressemble à un film où de Funès jouait le braconnier.
J'avais oublié à quel point il peut être difficile de tout saisir ce qui est dit, tant les acteurs parlent en même temps ! C'est particulièrement vrai avec le groupe des jeunes. Un autre détail m'avait échappé : la présence d'une Ford Mustang, sortie en 1964, dans un film de 1964 est à souligner.
Revoir : pourquoi pas ?
 
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