lundi 21 janvier 2013
600 kilos d'or pur (Clovis Cornillac, Audrey Dana, de Eric Besnard, 2010)
L'histoire est celle d'un casse : il s'agit de voler 600 kilogrammes d'or. L'originalité réside dans le lieu : le larcin a lieu à la source, dans une exploitation au Brésil (près d'une volière ?). Les principaux personnages sont des perdants nés, un peu comme dans Le Pigeon de Monicelli. Ils constituent une brochette variée : il y a l'incapable de prendre une décision à l'heure, il y a le vieux miné par les regrets, et celui qui dit que ce sera son dernier coup. Il y a aussi le lâche sanguin qui pourrit toutes les situations. Vous les avez tous vus 100 000 fois : autant vous dire qu'ils sont très délavés dans cette version. En plus, ils n'y croient pas un seul instant. Le seul avec une certaine épaisseur et une classe décalée est le tueur : il sera mis hors jeu par un scénariste visiblement peu inspiré.
Bilan : un film à la française, un de ceux qui me font fuir les films français, un de ceux que je trouve vachement nuls.
Conseil : quand vous avez une idée (et encore), des moyens et de beaux décors, appelez un des padawan de Luc Besson. Il en fera un bon film !
Revoir : non. Nul.
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