mercredi 30 mai 2012

Saawariya (Ranbir Kapoor, Sonam Kapoor, de Sanjay Leela Bhansali, 2007)




Dès la fin du flash-back, donc vers la moitié du film, vous pouvez conclure quelle sera la fin. C'est dommage.
Les mouvements de caméra sont très beaux, parfois lents, souvent amples, toujours maitrisés. Mais rien ne surgit de cette technique, et c'est regrettable.
Revoir : non.

mardi 29 mai 2012

Retour vers le futur (Michael J. Fox, de Robert Zemeckis, 1985)




Revoir ou voir ce film en haute définition (Blu-Ray) permet de découvrir une foule de détails nouveaux. Vous verrez, en particulier, que le film recèle moult « product placements » (publicités pour des produits). Cela va des boissons en canette à une marque de radiocommande. À part cela, le film repose sur une très solide histoire, et le scénario exploite la veine heureuse des voyages dans le temps (the jacket, me semble-t-il, prenait l'autre parti). Pour avoir découvert puis vu et revu ce film en français au point d'en connaître les répliques par coeur, je trouve que les traducteurs ont réalisé un formidable travail. La version originale possède toujours son charme (et son authenticité), mais la version française lui rend parfaitement honneur par des tournures très appropriées.
Bref : un très grand film, de très beaux décors riches et fouillés, des personnages attachants, des dialogues savoureux, des rebondissements à n'en plus finir, une double musique mémorable...
Revoir : oui.

dimanche 27 mai 2012

Prince of Persia, Les sables du temps (Jake Gyllenhaal, Gemma Arterton, de Mike Newell, 2010)




Bon petit film d'aventure à très gros budget. La présence de Sir Ben Kingsley en fourbe est adéquate et jubilatoire, et les décors sont variés. Une impression de déjà-vu surgit néanmoins rapidement : la filiation entre ce Prince et les différents films Le Voleur de Badgad est évidente. Le créateur du jeu vidéo Jordan Mechner n'avait jamais caché ses sources d'inspiration.
La princesse a une voix aussi désagréable que l'actrice du muet dans Chantons sous la pluie. Mais comme elle semble sortir d'un clip musical moderne (style "je n'ai aucune voie, mais vous me dévorerez des yeux donc je m'en moque"), cela n'a aucune espèce d'importance.
C'est grand public avec ce qu'il faut de violence pour ravir les enfants : on passe du Prince Caspian au prince Dastan avec aisance. Les marmots aiment le sang qui gicle.
Revoir : peut-être.

vendredi 25 mai 2012

À la poursuite du diamant vert (Michael Douglas, Kathleen , de Robert Zemeckis, 1984)




Comédie d'aventures typique des années 80. Depuis la musique et ses instruments jusqu'aux coiffures, tout clame l'appartenance à une période révolue, néanmoins sympathique. C'est enlevé, c'est amusant, c'est distrayant. Et cela fonctionne, même au second visionnage.
Revoir : oui.

mardi 22 mai 2012

Baccara (Jules Berry, Marcelle Chantal, de Yves Mirande, 1935)





J'ai détesté les personnages dès le début, et ce, durant plus de trente minutes. Jules Berry m'a, quant à lui, proprement horripilé. C'est donc de sa faute si je n'ai pas poursuivi jusqu'à la fin.
Revoir : non (ou alors, il faudra m'hypnotiser).

lundi 21 mai 2012

Green lantern (Ryan Reynolds, Blake Lively, de Martin Campbell, 2011)




Film qui manque d'humour, d'idées cinématographiques, de surprises, de suspense, de glamour, de classe, de dépaysement. Ne connaissant pas la bande dessinée éponyme, je dirai simplement que l'absence totale d'innovation n'a d'égale que le déjà vu (ou le déjà entendu). La peur qui rend très puissant rappelle furieusement une certaine saga dans les étoiles, le type ordinaire qui devient un super héros aussi. Et Le Cinquième Élément a visiblement apporté son lot d'idées à un scénariste en manque. Quant à la réalisation, syncopée, elle ressemble plus à un patchwork de saynètes qu'à un film construit. Ça se regarde comme un épisode de série TV vite réalisé : aussitôt vu, aussitôt oublié. Ni bon, ni mauvais : juste sans saveur.
Revoir : non.

vendredi 18 mai 2012

Ferris Bueller's day off (Matthew Broderick, Mia Sara, de John Hughes, 1986)



Carpe diem outre-Atlantique. Ou la joie de vivre transposée dans un monde d'étudiants très aisés, néanmoins sympathiques. Le héros est extraordinaire de mimiques faciales, mais aussi de joie de vivre et de conviction crédible. L'histoire est mince (un élève sèche l'école), mais les anecdotes et les péripéties s'enchaînent sans se répéter, contribuant à la densité surprenante du film.
Ferris surgit toujours là où nul ne l'y attend, et c'est en cela qu'il est captivant ! En plus, comme il réussit presque tout ce qu'il entreprend, il peut s'attaquer à des défis de taille.
Il réussit presque tout ? Oui : lorsque l'échec semble sur le point de gagner, la maîtrise globale dont Ferris fait preuve lui permet de s'en sortir, à défaut de l'emporter haut la main.
Règne enfin une bonne humeur extraordinaire : cela va du rythme assez soutenu aux passages musicaux, véritables tours de force où le héros s'en donne à coeur joie.
Le film pourrait s'intituler chronique heureuse d'une jeunesse imaginative.
Un dernier point : je ne connais pas d'équivalent français à ce film. Les rares films proches que j'ai pu voir sont plus nostalgiques.
Ah ! Encore deux détails : le spectateur reconnaîtra sûrement la voix caractéristique de Ben Stein, un des professeurs de Ferris. Ce même acteur jouera, avec exactement la même voix monocorde, le rôle du docteur spécialiste en masques dans The Mask ! Enfin, trois ans après WarGames, Matthew Broderick semble toujours aussi à l'aise dans l'utilisation peu orthodoxe des ordinateurs. Dans un clin d’œil très elliptique, il rentre dans le système informatique de l'école sans quitter sa chambre.
Revoir : oui.

jeudi 17 mai 2012

Amère victoire (Richard Burton, Ruth Roman, de Nicholas Ray, 1957)




Bon film d'aventures et de guerre. L'esthétique des dunes en noir et blanc est recherchée, la photographie exploite bien les ombres, et les visages sont très expressifs. Le ton est amer comme le titre, et comme souvent chez Ray. Ruth Roman apporte une pincée de douceur et une once de tristesse, un peu comme dans Je suis un aventurier de Mann. Anecdote : on voit Raymond Pellegrin et Christopher Lee dans ce film.
Revoir : oui. Étrangement, bien qu’amer, ce film n'est pas déprimant.

mercredi 2 mai 2012

Bonjour l'angoisse (Michel Serrault, Pierre Arditi, de Pierre Tchernia, 1988)




Comédie policière d'un amoureux du cinéma, et ça se voit ! Certaines séquences sont des clins d’œil, comme celle qui ouvre le film, ou encore la fin avec son héros dynamique et meneur de jeu. Le film brosse une peinture piquante, amusante et distante d'une époque et du milieu de l'entreprise. La grande trouvaille – le reflet – est exploitée avec talent, sans jamais se répéter, et sans sombrer dans la facilité. Le film est porté à bout de bras par Michel Serrault, brillant dans trois rôles (le héros passif, le reflet, le héros dynamique). Et Jean-Pierre Bacri, tout jeune, est parfait dans son rôle de loup aux dents longues.
Revoir : oui.
 
Blog