dimanche 24 mai 2009

La dernière torpille (Glenn Ford, Ernest Borgnine, de J. Pevney, 1958)



Un petit film sur les torpilles (tiens, comment aviez-vous deviné ?) porté à bout de bras par Glenn Ford et Ernest Borgnine. De belles images, un beau Cinemascope couleur, mais un scénario assez convenu. Bon, si vous adorez les cinq ou six premiers Buck Danny, vous aimerez aussi ce film.
Revoir : oui, c'est possible.

Surveillance (J. Ormond, B. Pullman, de J. Lynch, 2008)




Un film sans héros. Un film avec des malades et des timbrés. Un film sans personnage attachant. Un film dont je me suis rapidement détaché, et que j'ai regardé comme un paysage qui défile. Je l'ai trouvé sans intérêt. Je n'ai même pas eu un sursaut de compassion pour ces acteurs qui bossent pour gagner leur vie. C'est vraisemblablement difficile de pondre un bon film, même pour la fille d'un réalisateur.
Revoir : surtout pas !

dimanche 3 mai 2009

Rambo 2 : la mission (Sylvester Stallone, de George P. Cosmatos, 1985)



J'adore ! Comme dans les bons westerns, il y a deux catégories de personnages : ceux qui boivent de la bière fraîche en costume cravate, et ceux qui bossent dur. Rambo ne portant pas de cravate, il est dans la seconde catégorie : mais vous l'aviez deviné.
Le message que passe Rambo dans ce second film est très clair : il attend un retour de la part de ce pays qu'il adore et pour lequel il est, une fois encore, prêt à mourir. Pour les rares qui ne connaîtraient pas le premier film, Rambo est revenu de la guerre du Vietnam, mais les bipèdes qui peuplaient son pays ne voulaient pas d'un ancien combattant dans leur petite ville (grosse erreur, si vous voulez mon avis). Bref, dans ce second opus, Rambo attend toujours que son pays l'aime autant que lui aime son pays.
Avec le recul et les années, je me dis que ce film est bien plus réaliste qu'il n'en a l'air : quoi que Rambo fasse ou ait fait, son pays ne l'aimera pas.
C'est sûrement pour cela que j'aime Rambo. Et c'est sûrement pour cela que des millions de spectateurs aiment toujours John Rambo.
Revoir : oui.

Shoot'em up (avec C. Owen, M. Belluci, par M. Davis, 2008)



Rapide, esthétique, irréaliste mais sympathique. Le tueur croqueur de carottes traverse ce film aussi sanglant qu'un Kill Bill. L'humour percutant et presque bon enfant fait passer la pilule. N'espérez pas reprendre votre souffle avant la fin : ça ne s'arrête jamais !
Revoir : oui.

Spartatouille / Orgie Movie / Meet the Spartans (avec Carmen Elektra, de J. Friedberg et A. Zeltzer, 2008)



J'adore le Spartiate qui utilise sereinement une table à repasser (et un fer) aux Thermopyles, entre deux combats. Et les moments « publicité pour boissons fraîches » ou autres produits de consommation sont à mourir de rire. Très classique dans le genre des parodies.
Revoir : oui.
 
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