lundi 29 mars 2010

Octopus (Jay Harrington, David Beecroft, Carolyn Lowery, de John Eyres, 2000)




Un tout petit film qui commence comme un film d'espionnage, et qui se poursuit comme une comédie fantastique. Les ficelles sont parfois tellement grosses qu'elles ressemblent à des cordages (normal, ça se passe en mer).
Revoir : non.

samedi 27 mars 2010

Le jumeau (Pierre Richard, Camilla et Carey More, de Yves Robert, 1984)




Splendide comédie baignant dans l'ambiance d'un film noir. Le soleil éclatant, les villas de rêve et les magouilles de haut vol arracheront sans peine 98,7 pour cent des spectateurs à leur monotonie quotidienne. Le 1,3 pour cent restant appréciera sans conteste le jeu des jumelles et du jumeau.
Revoir : oui.

mercredi 24 mars 2010

Les implacables (Clark Gable, Jane Russell, Robert Ryan, de Raoul Walsh, 1955)



Petit western d'un grand réalisateur. Walsh n'a plus rien à prouver, et il semble se faire plaisir en CinemaScope couleur. Le film est plus une succession de péripéties archiclassiques qu'une histoire solide. Il y a le rassemblement du troupeau, la traversée de la rivière, l'attaque des Indiens, etc. On y retrouve même la descente des chariots grâce à des cordes, comme dans La piste des géants du même Walsh.
En DVD, c'est juste sympathique. Mais je pense qu'au cinéma, ce doit être beau, un peu comme La dernière chasse, qui est magnifique sur grand écran et fade sur un téléviseur.
Revoir : au cinéma uniquement.

lundi 22 mars 2010

Vous n'avez rien à déclarer (Darry Cowl, de Clément Duhour, 1959)



Comédie très théâtrale qui fonce à cent à l'heure. Les dialogues sortent à la mitraillette, les réparties cocasses fusent, et les acteurs s'en donnent à coeur joie. Raymond Devos, jeune, joue déjà avec le français. Quant aux cinéphiles, ils reconnaîtront peut-être les inflexions caractéristiques de Michèle Girardon, la patronne française de John Wayne dans Hatari ! de Howard Hawks.
Revoir : oui.

vendredi 19 mars 2010

La femme invisible (Julie Depardieu, Micheline Dax, de Agathe Teyssier, 2009)




Splendide chanson durant le générique (Another time de Pearls Before Swine – un délice). Caméra instable rapidement agaçante. L'histoire : une jeune femme devient invisible. Hugo en aurait tiré une épopée démesurée, Dumas y aurait magistralement mêlé l'Histoire, et Leblanc aurait distillé avec panache des rebondissements extraordinaires.
Mais l'invisible file vers la dépression et je n'ai pas tenu jusqu'à la fin.
Revoir : pas même pour apercevoir Fantômette !

mercredi 17 mars 2010

Wargames (Matthew Broderick, Ally Sheedy, de John Badham, 1983)



C'est le film d'une génération de bidouilleurs, de techniciens, de programmeurs. C'est le film aux concepts scientifiques crédibles, tellement crédibles que certains sont aujourd'hui totalement démocratisés (banque en ligne, réservation de places sur un vol, etc.). C'est aussi un beau film d'aventures oscillant entre le monde des geeks (l'antre de l'étudiant, le centre de calcul) et des paysages extérieurs lumineux.
Il y avait là un beau sujet : ce film l'a dignement exploité. Vingt-six ans après sa sortie, la voix de synthèse de WOPR, les graphismes vectoriels et le modem téléphonique appartiennent un peu à la préhistoire de l'électronique. Néanmoins, le film est un amer solide dans ces productions liées à la technique. Et, à mon avis, il le restera pour toujours, instantané certes désuet, mais ô combien visionnaire de notre civilisation toujours plus informatisée.
Revoir : jusqu'à la fin de l'humanité.

lundi 15 mars 2010

Jeux de pouvoir (Russel Crowe, Ben Affleck, de Kevin MacDonald, 2009)




Ce film justifie, à lui tout seul, dix ans de travaux du comité ISO MPEG vidéo et , en particulier, tout ce qui touche à la compensation de mouvement. Les images tremblotent, la caméra hésite et secoue. C'est horripilant ! Avec des carottes et des tomates, ça doit faire un bon potage.
Revoir : même pas en rêve !

dimanche 14 mars 2010

Le fauve est lâché (avec Lino Ventura, de Philippe Labro, 1959)



Des phrases bien comme « si on faisait fortune en travaillant, ça se saurait ». Claude Sautet au scénario (il est aussi assistant-réalisateur), Frédéric Dard aux dialogues et à l'adaptation ; bref : que du beau monde.
Des éclairages dignes de Curtiz ou de Lang, une réalisation sans faille, une brochette d'acteurs au sommet. À consommer sans modération.
Revoir : oui.
P.-S. Lino Ventura, dans ce rôle de rebelle avec une cause, me fait parfois penser à John Rambo.

mercredi 3 mars 2010

Blackout (Jim Caviezel, Greg Kinnear, de Simon Brand, 2006)



Comme tous les films qui se passent en huis clos (et celui-là, sans être cloclo, n'en est pas loin) Blackout est longuet. Je me souviens d'un film de John Berry (peut-être Menaces dans la nuit) du même tonneau, i.e. avec le même défaut.
Bon, il y a une petite trame à l'extérieur, preuve que le scénariste a senti le danger. Mais il l'a sous-estimé.
Revoir : non.
 
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