vendredi 2 janvier 2015

The invisible boy (Richard Eyer, Philip Abbott, de Herman Hoffman, 1957)




Film de science-fiction atypique : il oscille entre film pour enfants, film de guerre froide et film d'anticipation. J'ai oublié : et film fantastique ! Le film pour enfant atteint son maximum lors de la séance de cerf-volant. La guerre froide ressort lorsque l'ordinateur est contrôlé par on ne sait qui. Des Russes, peut-être ? Film d'anticipation avec une fusée ressemblant à un V2, l'envie d'aller dans l'espace, et la Lune comme cible clairement annoncée. Le film fantastique est évident lors des séquences où le garçon est invisible. Le ton, en revanche, peut surprendre, car seule la mère du garçon est surprise par l'invisibilité. Le père, qui vient de prendre deux raclées aux échecs contre le fiston, n'est surpris par rien. Je pourrai aussi mentionner le film technologique dans la veine des Survivants de l'Infini : ici, les composants électroniques nouveaux et inconnus sont ces transistors miniaturisés. Quand on se souvient que le circuit intégré ne verra le jour qu'en 1957 avec un brevet en 1958 pour Texas Instrument, le film est ici un précurseur.
Pour le reste, c'est de la SF de série B avec des éclairages puissants, des décors propres et esthétiques, et de la bonne humeur. Et il y a Robby le robot, rescapé de Planète Interdite !
Une remarque : le film ouvrait sur une possibilité extraordinaire en montrant la photographie d'un aéroport du futur ! Le scénario passe très vite sur ce sujet qui semble uniquement justifier la présence de Robby. Une suite, un remake ou une histoire parallèle pourrait être réalisé de nos jours en partant de ce concept : une photographie d'un astroport du futur est affichée dans l'atelier d'un savant qui prétendait avoir créé une machine à voyager dans le temps.
Revoir : oui.

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