dimanche 4 janvier 2015

Planète interdite (Walter Pidgeon, Anne Francis, de Fred McLeod Wilcox, 1956)



Un robot très métallique qui parle une multitude de langues, une force invisible qui a terrassé un équipage complet, un unique survivant tout de noir vêtu... Pour un film de 1956, les décors sont dépaysants, les machines sophistiquées, et l'ambiance rend bien l'étrangeté invisible du monde. Robby le robot est sympathique, la blonde est mignonne, et la soucoupe volante imposante.
Avec le recul, le plus surprenant reste la haute technicité représentée à l'écran : les hommes montent et démontent des pans entiers du vaisseau, et ils savent réparer les équipements les plus complexes. Ils ne rechignent pas devant des imprévus dont seule la maîtrise d'une science pointue peut venir à bout. Ce n'était pas encore le temps des présentations PowerPoint.
L'intrigue tient la route, même soixante années plus tard. Et les décors du monde extraterrestre restent très impressionnants. Le réalisateur utilise un truc que je n'avais plus vu depuis les films muets, à savoir : des personnages minuscules dans des décors gigantesques. Cela accentue l'impression d'écrasement.
Revoir : c'est fait et c'est à refaire !

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