jeudi 15 janvier 2015
Fantomas se déchaîne (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1965)
Ce second film passe de l'aventure teintée de comédie à la comédie teintée d'aventure. La scène introduisant le jeune neveu est admirable tant par la rupture du ton que par le style début du siècle. Le scénario prend alors une tout autre direction, avec des moments de cinémas basés sur des quiproquos en cascade. Avec trois professeurs identiques au lieu d'un seul, il y a en effet matière à créer du suspense. L'imagination ne manque pas non plus et, loin de se répéter, le réalisateur utilise avion, voiture volante, volcan en éruption. La séquence en parachute m'a rappelé La Grande Vadrouille, mais peut-être est-ce lié à la musique ? Je mentionne aussi les idées de cinéma – ces idées difficiles à décrire, mais efficaces en images. La jambe en bois qui est une mitraillette surprend, et elle est diablement efficace. Elle sera reprise dans des films des années 2000. Quant à l'exploitation de la troisième main par de Funes, lors de la conférence, elle est exemplaire !
Revoir : oui !
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