mardi 20 janvier 2015

Elysium (Matt Damon, Jodie Foster, de Neill Blomkamp, 2013)




Une ou deux bonnes idées de cinéma, visuelles et novatrices : la découpe de la porte du vaisseau après marquage au laser en est un exemple. Un concept classique : la société est divisée en deux. La masse grouillante et laborieuse reste sur Terre, tandis qu'une minorité riche et puissante (pléonasme) vit sur une station orbitale. D'autres, comme Soleil Vert et un film de zombie, avaient déjà montré cela. Le problème, c'est l'absence d'innovation pour la Terre. C'est juste une banlieue crade de plus, avec ses tags et sa misère. Et la fin, démagogique à l'excès, est décevante de la part d'un réalisateur qui avait su s'écarter du consensus habituel.
Une mention toute spéciale à l'acteur hiératique qui joue le patron de l'usine : il est criant de vérité, possède une classe inouïe, et maîtrise ce sentiment de toute-puissance à l'extrême.
Revoir : non.

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