mardi 27 janvier 2015
Le train sifflera trois fois (Gary Cooper, Grace Kelly, de Fred Zinneman, 1952)
La photographie en noir et blanc est, dès l'ouverture, exemplaire. Les scènes du western sont là, depuis les old timers en bord de la rue principale jusqu'au tenancier véreux du saloon. La petite ville, très propre, très bien éclairée, sert de décors à une intrigue classique : préparer l'accueil de l'ancien condamné qui revient se venger. Ici, le shérif est très seul, et tous les habitants lui tournent un à un le dos : par lâcheté, par intérêt personnel ou par ressentiment. Les visages en gros plan expriment moult sentiments, et la photographie très dure extériorise bien les âmes tourmentées des protagonistes.
Revoir : oui.
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