vendredi 15 juillet 2011

Le voleur de Bagdad (Douglas Fairbanks, Snitz Edwards, de Raoul Walsh, 1924)




Film prenant. Certes muet, néanmoins prenant, et bien joué – les mauvais forment une galerie expressive de haute volée. Le plus fascinant, presque un siècle après la réalisation, ce sont les décors. Ils sont impressionnants tant par leur finition que par leur taille ! Les personnages semblent minuscules face à ces portes, face à ces murs, face à ces palaces immenses ! L'esthétique s'approche de celle des Mondes Futurs (Things to come). Peut-être est-ce lié au même décorateur William Cameron Menzies ?
Notons enfin les similitudes frappantes entre certaines scènes et les jeux de plateforme ou d'aventure des années 1990. Le passage dans les flammes est dans le plus pur style des jeux d'action en deux dimensions.
Revoir : oui.

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