mardi 10 novembre 2009
Les griffes de la nuit – Freddy 1 (Robert Englund, Heather Langenkamp, de Wes Craven, 1984)
Le concept est similaire à celui de l'invasion des profanateurs de tombes, à la différence qu'il n'y a qu'une seule et unique menace : Freddy Krugger. Les victimes sont aussi très ciblées : la menace ne frappe jamais au hasard. Les dialogues sont sympathiques, et des phrases comme « God! I look twenty years old! » vous feront sans doute sourire, surtout si vous avez dépassé cet âge canonique.
A propos des rêves : « we still don't know what they are or where they come from » dit un personnage. J'aime bien ce style d'aveu.
La marque de Craven : sa maîtrise technique est irréprochable, mais sa signature se trouve ailleurs. Craven adore situer une histoire horrible dans un quartier chic. Rien, absolument rien ne prédispose ces lieux à accueillir les abominations qu'il se délecte à nous raconter. Quant à la photographie, elle frise l'admirable. Je pense, par exemple, à la vue de l'église dans la scène après l'enterrement. La lumière est simplement d'une beauté à couper le souffle.
Oui, c'est un propos que je défends souvent : les traits principaux des excellents films d'horreur sont peu nombreux : une technique irréprochable, des environnements idylliques, et des couleurs de toute beauté. Ça devient l'enfer – et un excellent film d'horreur – quand les personnages redoutent de vivre dans ces endroits où le spectateur adorerait habiter.
Revoir : oui.
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