mercredi 29 juin 2011

Les orphelins de Huang-Shi (Jonathan Rhys-Meyer, Michelle Yeoh, de Roger Spottiswoode, 2008)




Le héros est naïf. Comme le Prisonnier, il est déplaisant, mais sans le charisme cynique du numéro 6. En plus, il est incompétent. La fille, elle, est différente : c'est une éternelle insatisfaite. Elle sait ce qu'elle veut et elle l'évite de toutes ses forces. Elle passe sa vie à fuir avec une volonté implacable. En revanche, tous deux ont un point commun : ils tirent des tronches d'enfer ; en cela, ils sont modernes, voire vingt et unième siècle...
Quelques belles images sont ruinées par un montage mal fichu. Certaines transitions sonores commencent tellement tôt que cela rend le tout totalement incompréhensible. C'est sûrement de l'art.
Quant au scénario, il est si scolaire qu'il devient horripilant.
Heureusement qu'ils mentionnent Nankim (prononcez : n'angine, comme si vous aviez mal à la gorge). Cela me fait penser à Sky Captain (que j'adore).
Bilan : un potentiel fou gâché par un scénario scolaire totalement prévisible et par une technique non maitrisée.
Revoir : non.

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