lundi 20 juin 2011

Embrasse-la pour moi (Carry Grant, Suzy Parker, de Stanley Donen, 1957)




Est-ce une comédie sur fond de guerre, ou un film dépeignant la guerre sous un jour nouveau ? Les quatre garçons principaux sont très différents, très complémentaires, et très francs dans leurs approches. Les deux actrices principales incarnent deux facettes de la femme, toutes deux tellement exagérées que cela en est plaisant. Quant aux dialogues, issus d'une vérité désabusée et d'un réalisme cynique, ils brillent par leur décalage et percutent au-delà des mots. Un exemple ? La réplique sur la malaria, quand Cary Grant tremble comme un damné. L'intellectuelle demande quelque chose comme « est-ce que cela empêche les pilotes de voler, la malaria ? ». Grant répond que cela n'empêche pas les moustiques de voler.
Très bien filmé, très bien joué, très grinçant et finalement très plaisant, c'est un film à voir ou à découvrir.
Revoir : oui.

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