mercredi 15 juin 2011

The big combo – Association criminelle (Cornel Wilde, Jean Wallace, de Joseph H. Lewis, 1955)



Petit film noir. Une fois passée la scène d'ouverture – la fille qui court sur des fonds en noir et blanc intenses – le film se divise en trois types de scènes. Il y a les scènes d’intérieur, classiques, depuis le commissariat jusqu'à l'hôpital. Il y a les scènes avec les gangsters, peuplées de deux ou trois acteurs. Le fossé entre l'ampleur présumée du gang et la pauvreté numérique de ses membres me gêne. Il y a enfin les scènes de brouillard. Oui, le réalisateur sait photographier le brouillard. Il profite même vachement bien de la profondeur pour faire émerger ou disparaître ses personnages. Mais après deux plans de ce style, la nouveauté s'efface et la répétition pointe son museau.
Le pire, c'est qu'aucun personnage principal n'est réellement sympathique. Le policier pourrait prendre une balle et cela n'attristerait personne. La blonde pourrait se faire descendre lorsqu'elle joue avec le projecteur, et cela serait tellement crédible, tellement normal, que nul ne songerait à renifler.
Bref ! La technique seule et une photographie dure en noir et blanc ne suffisent pas à sortir ce film du lot des oubliés.
Revoir : non.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

 
Blog