vendredi 3 juin 2011

Les moissons du ciel (Richard Gere, Brooke Adams, de Terrence Malick, 1979)




Malick filme ce que d'autre auraient photographié : des étendues de champs cultivés, la surface de l'eau, des maisons en bord de rue. Chez Malick, malgré des cadrages statiques, les images bougent. Les cultures se tordent sous le vent, l'onde frémit à vous flanquer le frisson, et des personnages s'animent entre la caméra et le décor. C'est inhabituel, c'est original, et c'est plaisant. Les couleurs sont chatoyantes, avec certains plans illuminés comme après une averse. Et la fin, qui n'en est pas réellement une, est juste un prétexte pour s'arrêter de raconter un drame.
Revoir : non.

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