vendredi 18 mai 2012

Ferris Bueller's day off (Matthew Broderick, Mia Sara, de John Hughes, 1986)



Carpe diem outre-Atlantique. Ou la joie de vivre transposée dans un monde d'étudiants très aisés, néanmoins sympathiques. Le héros est extraordinaire de mimiques faciales, mais aussi de joie de vivre et de conviction crédible. L'histoire est mince (un élève sèche l'école), mais les anecdotes et les péripéties s'enchaînent sans se répéter, contribuant à la densité surprenante du film.
Ferris surgit toujours là où nul ne l'y attend, et c'est en cela qu'il est captivant ! En plus, comme il réussit presque tout ce qu'il entreprend, il peut s'attaquer à des défis de taille.
Il réussit presque tout ? Oui : lorsque l'échec semble sur le point de gagner, la maîtrise globale dont Ferris fait preuve lui permet de s'en sortir, à défaut de l'emporter haut la main.
Règne enfin une bonne humeur extraordinaire : cela va du rythme assez soutenu aux passages musicaux, véritables tours de force où le héros s'en donne à coeur joie.
Le film pourrait s'intituler chronique heureuse d'une jeunesse imaginative.
Un dernier point : je ne connais pas d'équivalent français à ce film. Les rares films proches que j'ai pu voir sont plus nostalgiques.
Ah ! Encore deux détails : le spectateur reconnaîtra sûrement la voix caractéristique de Ben Stein, un des professeurs de Ferris. Ce même acteur jouera, avec exactement la même voix monocorde, le rôle du docteur spécialiste en masques dans The Mask ! Enfin, trois ans après WarGames, Matthew Broderick semble toujours aussi à l'aise dans l'utilisation peu orthodoxe des ordinateurs. Dans un clin d’œil très elliptique, il rentre dans le système informatique de l'école sans quitter sa chambre.
Revoir : oui.

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