dimanche 13 décembre 2009

Freddy sort de la nuit – Freddy 7 (avec Robert Englund, Heather Langenkamp, de Wes Craven, 1994)



Rythmé, innovant, surprenant. Visuellement proche des grands films de suspense tels que je les aime (extérieurs lumineux, intérieurs riches). Des visages en gros plans. Et surtout, une maîtrise du suspense à la hauteur de mes espérances.
Freddy est peut-être de retour dans ce film, mais c'est surtout Wes Craven, le maître, qui revient en beauté.
Des exemples ? Les fissures dans le mur lors du tremblement de terre (on est en Californie) rappellent incroyablement les griffures de Freddy. Un autre ? L'innocente peluche verte, un adorable T-Rex, incarne l'ultime rempart contre Freddy. Et ça marche ! Si j'avais pu, j'aurais donné un coup de main pour aider les acteurs à récupérer cette peluche ! C'est vous dire !
Il y a aussi, pour la première fois dans la série, ce mélange entre la fiction (celle de Freddy) et la réalité (le film). Enfin, les transitions entre cauchemars et réalité atteignent une fluidité inégalée. C'est le cas, en particulier, lors de la scène du cimetière, en plein soleil, sous un ciel bleu extraordinaire (la marque des bons films, d'horreur comme d'aventure).
Une seule question : y a-t-il un clin d'oeil musical (un clin d'oreille ?) au générique de La mort aux trousses, d'Alfred Hitchcock ?
Revoir : oui.
 
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