vendredi 26 août 2011

Splice (Adrien Brody, Sarah Polley, de Vincenzo Natali, 2009)




Je n'aime pas beaucoup Adrien Brody, surtout quand il a cet air de condamné à mort. Je n'aime pas les films high-tech qui teintent les ambiances en bleu violet pour faire high-tech. Enfin, je n'aime pas les films où le scénario se résume à "ils ne devraient pas faire cela, mais ils le font". OK ! OK ! Il y a une exception : à un moment, le scénario devient "ils devraient faire cela, mais ils ne le font pas".
Revoir : non.

mardi 16 août 2011

L'imaginarium du docteur Parnassus (Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law, de Terry Gillian, 2009)




Les passages oniriques sont très réussis visuellement. Ils me rappellent ceux de Lovely bones. Les acteurs et actrices sont formidables. Le visage de l'héroïne, en particulier, est éclairé comme dans certaines peintures hollandaises. L'ensemble, en revanche, ne m'enchante pas. Mais cela tient autant à la présence incongrue (selon moi) d'une roulotte qu'à une histoire assez segmentée.
Revoir : non.

jeudi 4 août 2011

Shutter Island (Leonardo DiCaprio, Ben Kingsley, de Martin Scorsese, 2010)




Excellente maîtrise technique, jeu des acteurs parfait. Ben Kingsley est inquiétant, comme d'habitude. L'ambiance ne vous rendra pas guilleret, mais le résultat est un suspense tenu de bout en bout. Puis-je déplorer une fin un peu trop simple à mon goût ? J'aurais aimé une chute diabolique dans les trente dernières secondes, cumulant la révélation finale et les soupçons du héros.
Revoir : surtout pas ! C'est trop déprimant.

mardi 2 août 2011

Un taxi mauve (Philippe Noiret, Charlotte Rampling, de Yves Boisset, 1977)




Film par instants carte-postale, avec des plans rappelant le film de John Huston Le piège. L'Irlande est belle, les personnages malades et Noiret assez cynique. Les voix off comme les dialogues tiennent la route, et le film m'a fait réaliser que Charlotte Rampling a été jeune ! Je craignais la brochette internationale d'acteurs (Peter Ustinov, Fred Astaire), mais le vieux danseur est très crédible en médecin souriant. Ses propos sont assez blasés, néanmoins amusants au second degré : « je crois que ce qui me perd, c'est mon incorrigible naïveté. J'ai un vieux fond d'optimisme qui me fait croire en l'humanité ».
Revoir : pourquoi pas, un jour où je serai trop heureux.
 
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