lundi 16 février 2015

Three Strangers (Sydney Greenstreet, Peter Lorre, de Jean Negulesco, 1946)




Film noir légèrement fantastique. Très bons jeux des acteurs, bonne photographie, diversité des scènes. Il manque un peu d'énergie chez les personnages pour atteindre un niveau de bon film de série B.
Revoir : possible.

dimanche 15 février 2015

Tout... sauf en famille (Vince Vaughn, Reese Witherspoon, de Seth Gordon, 2008)




Film se passant en période de Noël. Comédie selon la jaquette. Les acteurs jouent mal – ou alors, ils jouent des personnages peu crédibles, ce qui revient au même.
Revoir : non.

Maman, j'ai encore raté l'avion (Macaulay Culkin, Joe Pesci, de Chris Columbus, 1992)




Comédie dans le même esprit (de Noël) que le premier opus. Si certains gags sont à nouveau bien exploités, comme l'utilisation du magnétoscope, le reste de l'histoire me touche moins. La dame aux pigeons n'a pas la même envergure que le vieux bonhomme inquiétant qui balayait la neige. Les péripéties dans la demeure en travaux sont moins surprenantes, et finissent par être répétitives.
Revoir : non.

samedi 14 février 2015

Seems like old times (Chevy Chase, Goldie Hawn, de Jay Sandrich, 1980)




Comédie loufoque du début à la fin, où chaque scène enfonce un peu plus les personnages dans une histoire impossible. Cela démarre sur les chapeaux de roue (en moins de 3 minutes) et cela ne s'arrêtera plus jamais avant la fin (et encore : la fin n'est même pas une fin).
Revoir : oui.

vendredi 13 février 2015

Gangster squad (Josh Brolin, Emma Stone, de Ruben Fleischer, 2013)




Très bon film noir en couleur. Josh Brolin est mémorable en policier monolithique (il me rappelle par moments Robert Ryan). Sean Penn est très crédible en gangster, et c'est bien filmé. C'est assez violent, néanmoins captivant.
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 12 février 2015

Les vacances de Monsieur Hulot (de et avec Jacques Tati, 1978)




Au-delà d'une excellente copie en haute définition, le film est une succession de scènes plaisantes. Baignées de soleil et de bonne humeur, elles suivent les habitudes de Français en vacances à la mer. Les plans sont finement choisis, les éclairages sont virulents, et la musique lie le tout comme une béchamel. Mes scènes préférées : celle avec le renard, celle sur le court de tennis, celle du bal masqué. J'adore aussi, mais pour d'autres raisons, le haut-parleur nasillard et incompréhensible à la gare, et le quai qui change tout le temps : plus d'un demi-siècle après ce film, ce qui était une vision acidulée de la réalité est toujours vrai, en particulier pour les trains de type RER.
Revoir : oui.

The amazing Spider-Man le destin d'un héros (Andrew Garfield, Emma Stone, de Marc Webb, 2014)




Sombre et lent. Même le mauvais de service – une sorte d'électricien – manque de consistance. Quant à la vie de tous les jours de Peter, elle est sans grand intérêt.
Revoir : non.

mercredi 11 février 2015

Thor le monde des ténèbres (Chris Hemsworth, Natalie Portman, d'Alan Taylor, 2014)




Gros navet. Après cette introduction, tout est possible : on peut aimer les navets (frais et en soupe, ils apportent une touche délicieuse). Plus sérieusement, le film n'a ni le style, ni le souffle du premier opus. Il est sombre visuellement, comme nombre de films modernes de superhéros ou d'espionnage ; les scènes se succèdent dans une joyeuse confusion. Quant aux batailles et aux poursuites, cela ressemble à des images de Star Wars. Bref : du déjà-vu sans originalités ou trouvailles de montage.

Seule la dernière scène avec Odin élève le niveau. Mais, 3 minutes sur 1 heure 47, c'est trop peu.
Revoir : non.

mardi 10 février 2015

Skyfall (Ralph Fiennes, Daniel Craig, de Sam Mendes, 2012)




C'est un James Bond avec des images très sombres. Vous attendiez de la lumière, des palmiers verts, des hôtels luxueux, des lieux où vous adoreriez aller ? Il n'y en a pas ! Vous avez vu les films avec Jason Bourne ? Alors vous ne serez pas perdu : ici, c'est pareil ! Le début est même impressionnant : c'est exactement les mêmes plans, les mêmes cadrages, les mêmes couleurs que la trilogie Bourne. L'imagination devait manquer à tout le monde, du scénariste au réalisateur... Quant à la fille qui tire sur Bond et laisse s'enfuir le mauvais, c'est digne d'un scénariste épuisé : une fois Bond à terre, elle aurait pu tirer (sans risquer de tuer Bond). Samuel Fuller, réalisateur d'une autre époque et d'une trempe différente avait exploité cela avec brio il y a plus d'un demi-siècle dans Quarante tueurs.
Bref : à part la fin qui semble annoncer des James Bond revigorés, le film est à ignorer. Ou, comme m'a dit un proche, c'est à considérer comme une longue, une très longue bande-annonce pour le prochain Bond !
Revoir : non.

lundi 9 février 2015

L'excellente aventure de Bill et Ted (Keanu Reeves, Alex Winter, de Stephen Herek, 1989)




Film fantastique et historique. Les deux héros se baladent dans le temps via une cabine téléphonique (tiens ! tiens ! un peu comme le docteur Who). L'originalité tient surtout dans l'utilisation des boucles temporelles : ici, les héros pensent à ce qu'ils ont fait dans le passé pour que leur présent soit modifié. C'est original, plus original que l'habituel retour où l'on voit la même scène deux ou trois fois.
Revoir : oui.

dimanche 8 février 2015

Profession : génie (Val Kilmer, William Atherton, de Martha Coolidge, 1985)




Comédie technologique et enthousiaste. Il y a du soleil, de belles images (la maison en bois sous un ciel bleu clair) et du bonheur. Il y a des personnages décalés (la fille qui ponce son parquet en pleine nuit) et des situations surprenantes (celle avec la fille du militaire). Il y a enfin des génies en tous genres, des lasers, et sûrement des condensateurs puisque Maxwell est crédité au générique. C'est un film plein de bonne humeur, avec des moments plus graves, avec des moments pleins de suspense, et enfin, avec plein de popcorn.
Revoir : oui.

samedi 7 février 2015

Malavita (Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, de Luc Besson, 2012)




Comédie très violente filmée avec brio et très bien jouée. Luc Besson excelle dans un montage d'une fluidité totale, enchainant des plans sans lien avec une continuité déconcertante. Il montre aussi, si besoin était encore, qu'il maîtrise la caméra, par exemple dans la séquence onirique du barbecue à Brooklyn. Depuis le moment où Michelle Pfeiffer sort de la maison jusqu'à l'instant où apparaît la ligne d'horizon de la ville dans le lointain, toutes les images s'imbriquent avec aisance.
C'est brillant, trop violent à mon goût, mais remarquablement maîtrisé.
Revoir : non.

vendredi 6 février 2015

Dune (Kyle Mac Lachlan, Sting, de David Lynch, 1984)




N'ayant pas lu les romans de Frank Herber, je commente uniquement le film. Cela me fait penser à un petit série B des années 60, avec ses effets spéciaux amusants à commenter. Un exemple frappant ? La scène où Paul et sa mère se réfugient dans les rochers alors qu'un vers veut leur peau. Le vers est projeté sur un écran situé derrière les deux acteurs. Ni la lumière ni la profondeur ne créent l'illusion.
Cela me donne envie de revoir la version CD du jeu de Cryo, studio français, juste pour comparer.
Revoir : non.

jeudi 5 février 2015

Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence (Johnny Depp, Penelope Cruz, de Rob Marshall, 2011)




Les plans lumineux, probablement tournés à Hawaï, sont verts et lumineux (par définition). Le reste est assez sombre, assez peu coloré, assez pesant. Je pense que je n'accroche pas, car les scènes sont vaines et longues. Plusieurs minutes pour récupérer un chou à la crème chez le Roi m'ennuient.
Revoir : non

La belle et la bête (Léa Seydou, de Christophe Gans, 2014)




Film très lent. Le jeu des acteurs me semble forcé ou inapproprié tant il sonne faux. Certains plans du château – ceux qui sont colorés – sont beaux. Mais ce film, pourtant réalisé par un grand du cinéma, semble pâle à côté de productions mêlant fantastique et châteaux, comme les films de la série Narnia.
Revoir : non.

mercredi 4 février 2015

Le chat potté (de Chris Miller, 2012)




Je présume qu'il faut connaître les chansons enfantines mentionnant Jack et Jill, l'oeuf Humpty Dumpty, pour apprécier les références et l'univers. Sinon, il reste les références musicales ou visuelles à l'univers des westerns italiens.
Visiblement, l'animation d'un personnage humanoïde qui s'éloigne en courant reste toujours aussi problématique, comme en témoigne la scène dans le village où un homme court vers les villageois.
Bref : rien d'extraordinaire, ou alors une différence culturelle ne me permet pas d'apprécier la saveur du cru.
Revoir : non.

mardi 3 février 2015

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet (Helena Bonham Carter, Judy Davis, de Jean-Pierre Jeunet, 2013)




J'ai vu la version en deux dimensions de ce film tourné en trois dimensions. C'est néanmoins esthétiquement très beau. Le Montana, voire le Nebraska (peut-être bien filmés dans l'Alberta au Canada) sont d'une beauté à couper le souffle. Certains plans sont dignes des meilleures photographies de westerns classiques américains. D'autres, avec le train progressant dans une nature sauvage et très boisée, sont majestueux. Les acteurs jouent tous très bien, le ton est vif. Le sujet, comme souvent avec Jeunet, oscille entre mélancolie et tristesse, mais son talent de réalisateur fait passer l'ensemble. Dominique Pinon, une fois encore, est magistral dans un petit rôle.
Revoir : non.

dimanche 1 février 2015

Un drôle de paroissien (Bourvil, de Jean-Pierre Mocky, 1963)




Film original sur un pieux fainéant qui vole les troncs des églises. Les dialogues sont ciselés, très distinctement énoncés, et les personnages sont à se tordre de rire. Le cadre des églises de Paris ne lasse pas, alors que le concept – une escalade entre la police et le voleur – aurait pu s'essouffler.
La copie en haute définition diffusée en juillet 2014 sur la TNT était d'une qualité extraordinaire, permettant d'apprécier la photographie et les visages des acteurs.
Revoir : oui.

vendredi 30 janvier 2015

Ace Ventura détective pour chiens et chats (Jim Carrey, Courteney Cox, de Tom Shadyac, 1994)




Bonne comédie portée par un Jim Carrey plus excentrique et élastique que jamais. Que peut-on regretter ? La sous-exploitation de l'épisode chez les fous ?
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 29 janvier 2015

World War Z (Brad Pitt, Mireille Enos, de Marc Forster, 2013)




Bon film de zombies. Tout comme Invasion était le film de zombie riche et chic avec une Nicole Kidman aussi froide que sexy, World War Z est le film de zombie qui a pu se payer Brad Pitt. Le reste est efficace, certes loin des codes posés par Romero, néanmoins bien exploité. Ici, les zombies sont très rapides, tout comme l'infection qui prend dix secondes. Des scènes originales, comme l'escalade du mur à la manière des fourmis, sont spectaculaires et visuellement inédites.
La fin est similaire au roman marionnettes humaines de Robert Heinlein.
Revoir : possible.

mercredi 28 janvier 2015

Star Trek (William Shatner,Leonard Nimoy, de Robert Wise, 1979)




Film très, très lent. Une idée sympathique : V'Ger. Mais tout cela reste très lent. En plus, je me demande pourquoi l'entité intelligente qui a voulu poursuivre la mission de V'Ger continue de l'appeler V'Ger. Après tout, d'après ce que disent les personnages, l'analyse de V'Ger a révélé sa mission et son objectif. J'imagine que l'entité intelligente a dû trouver aussi son nom, voire sa provenance et son âge.
Revoir : non.

mardi 27 janvier 2015

Le train sifflera trois fois (Gary Cooper, Grace Kelly, de Fred Zinneman, 1952)




La photographie en noir et blanc est, dès l'ouverture, exemplaire. Les scènes du western sont là, depuis les old timers en bord de la rue principale jusqu'au tenancier véreux du saloon. La petite ville, très propre, très bien éclairée, sert de décors à une intrigue classique : préparer l'accueil de l'ancien condamné qui revient se venger. Ici, le shérif est très seul, et tous les habitants lui tournent un à un le dos : par lâcheté, par intérêt personnel ou par ressentiment. Les visages en gros plan expriment moult sentiments, et la photographie très dure extériorise bien les âmes tourmentées des protagonistes.
Revoir : oui.

lundi 26 janvier 2015

Superman II (Gene Hackman, Christopher Reeve, de Richard Lester, 1980)




Trois super méchants profitent de leurs super pouvoirs sur Terre pour se venger du papa de Superman. C'est bien fait, c'est varié : de Paris aux chutes du Niagara ; et c'est toujours aussi bien filmé.
Revoir : oui.

dimanche 25 janvier 2015

Fletch aux trousses (Chevy Chase, de Michael Ritchie, 1985)




Excellente comédie policière. Au-delà des déguisements successifs de Chevy Chase, il y a une intrigue bien construite, prenante, et plus tordue qu'il n'y paraît. La galerie de seconds rôles est bien fournie, la réalisation est très efficace, et le suspense constant. En plus, des scènes gratuites comme celle du sac en papier à l'hôpital ajoutent une touche comique bienvenue.
Revoir : oui.

samedi 24 janvier 2015

Mariage à l'anglaise (Rose Byrne, Simon Baker, 2012)




Comédie selon la jaquette. C'est peut-être vrai : comme rien ne nous faisait rire, nous n'avons pas été jusqu'au bout. Ce qui nous a permis de découvrir une authentique comédie policière : Fletch aux trousses.

vendredi 23 janvier 2015

Tron l'héritage (Sean Bailey, Michael Sheen, de Joseph Kosinski, 2011)




Film aux couleurs absentes ou à l'esthétique très sombre. Film dont le scénario m'échappe, et dont la fin est assez énigmatique.
Revoir : non.

jeudi 22 janvier 2015

Evasion (Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, de Mikael Hafstrom, 2013)




Un sympathique film de série B avec deux grands acteurs. Un concept original : le héros est un essayeur de prisons. Il s'en évade pour montrer qu'elles ne sont pas fiables. Et, un jour, il reste coincé à l'intérieur !
L'impression de déjà-vu vient sûrement du bateau : un film de la série Resident Evil a utilisé la même idée, et visuellement, c'est très similaire.
Revoir : non.

mercredi 21 janvier 2015

Conan le barbare (Arnold Schwarzenegger, Max Von Sydow, de John Milius, 1981)




De très belles images, de très beaux plans, de beaux mouvements parsèment ce film. Le reste ressemble plus à une succession de scènes, et l'ensemble ressemble finalement plus à des épisodes décousus qu'à une aventure. Mais la musique est belle.
Revoir : non.

mardi 20 janvier 2015

Elysium (Matt Damon, Jodie Foster, de Neill Blomkamp, 2013)




Une ou deux bonnes idées de cinéma, visuelles et novatrices : la découpe de la porte du vaisseau après marquage au laser en est un exemple. Un concept classique : la société est divisée en deux. La masse grouillante et laborieuse reste sur Terre, tandis qu'une minorité riche et puissante (pléonasme) vit sur une station orbitale. D'autres, comme Soleil Vert et un film de zombie, avaient déjà montré cela. Le problème, c'est l'absence d'innovation pour la Terre. C'est juste une banlieue crade de plus, avec ses tags et sa misère. Et la fin, démagogique à l'excès, est décevante de la part d'un réalisateur qui avait su s'écarter du consensus habituel.
Une mention toute spéciale à l'acteur hiératique qui joue le patron de l'usine : il est criant de vérité, possède une classe inouïe, et maîtrise ce sentiment de toute-puissance à l'extrême.
Revoir : non.

lundi 19 janvier 2015

Foul Play / Drôle d'embrouille (Goldie Hawn, Chevy Chase, de Colin Higgins, 1978)




Bonne comédie policière portée par les deux acteurs principaux, des seconds couteaux épatants (le vieux qui s'avère en bonne condition physique) et des plans très bien léchés. Le montage est tellement efficace que vous ne savez plus si un horrible évènement va arriver quand remue un rideau, ou si c'est simplement un coup de vent !
Revoir : oui.

dimanche 18 janvier 2015

Iron man 3 (Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, de Shame Black, 2013)




Les versions sombres ou noires des histoires de superhéros pullulent : Superman s'y est frotté, Star Trek y est passé, Iron man n'y a pas échappé.
Revoir : non.

samedi 17 janvier 2015

Pacific Rim (Idris Elba, Ron Perlman, de Guillermo del Toro, 2013)




À la croisée de Starship Troopers (pour le combat contre les méchantes bébêtes envahisseurs), de 2012 (pour les grandes catastrophes), il y a ce Pacific Rim. De gros robots mécaniques se battent contre des monstres plus gros que des dinosaures. Heureusement qu'il y a une petite originalité dans le script : trois trames convergent. Ces trois trames sont celles du biologiste, celles du mathématicien et celles du pilote d'un des robots.
Il pleut beaucoup dans ce film qui se passe, en plus, souvent sur la mer. Mais c'est mignon : c'est un bon petit série B.
Revoir : non.

vendredi 16 janvier 2015

Fantomas contre Scotland Yard (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1967)




Ce dernier film achève sur le pur ton de la comédie une trilogie commencée sur le ton de l'aventure. De Funes tient le rôle le plus important, Fantomas tue toujours autant (peut-être même plus qu'avant), mais il tue avec le sourire -- et avec ce rire léger, lent et cynique. Les décors, une fois encore, changent et ne se répètent pas. Au-delà des brumes écossaises, les décors plus feutrés du château, ou les murs de pierres du donjon se prêtent à des scènes de pure aventure.
Revoir : oui.

jeudi 15 janvier 2015

Fantomas se déchaîne (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1965)




Ce second film passe de l'aventure teintée de comédie à la comédie teintée d'aventure. La scène introduisant le jeune neveu est admirable tant par la rupture du ton que par le style début du siècle. Le scénario prend alors une tout autre direction, avec des moments de cinémas basés sur des quiproquos en cascade. Avec trois professeurs identiques au lieu d'un seul, il y a en effet matière à créer du suspense. L'imagination ne manque pas non plus et, loin de se répéter, le réalisateur utilise avion, voiture volante, volcan en éruption. La séquence en parachute m'a rappelé La Grande Vadrouille, mais peut-être est-ce lié à la musique ? Je mentionne aussi les idées de cinéma – ces idées difficiles à décrire, mais efficaces en images. La jambe en bois qui est une mitraillette surprend, et elle est diablement efficace. Elle sera reprise dans des films des années 2000. Quant à l'exploitation de la troisième main par de Funes, lors de la conférence, elle est exemplaire !
Revoir : oui !

mercredi 14 janvier 2015

Fantomas (Louis de Funes, Jean Marais, de André Hunebelle, 1964)




Ce premier Fantomas en couleur est un film d'aventures solide. Il profite autant de la capitale que des paysages plus champêtres ou côtiers, et varie les péripéties à un rythme soutenu. L'évasion en grue de chantier, la poursuite sur un train à vapeur, la chasse en hélicoptère sont autant de scènes rythmées et surprenantes. Film d'aventures donc, mais aussi comédie via un de Funes à cent à l'heure.
La copie en DVD, issue d'un coffret contenant la trilogie, est assez mauvaise. On note, en particulier, des contours blanchâtres qui semblent issus d'un masque de flou (unasharp mask) pour accentuer les détails.
Revoir : oui.

mardi 13 janvier 2015

Cactus flower (Goldie Hawn, Walter Matthau, de Gene Saks, 1969)




Pièce de théâtre adaptée au cinéma. Extrêmement bien jouée par tous les acteurs, elle entraîne les personnages et le spectateur au rythme d'une musique très adaptée, entre rock, pop et blues. Goldie Hawn est épatante avec ses mimiques expressives, les quiproquos s'enchevêtrent à n'en plus finir, et les couleurs sont aussi vives que les répliques. Quant à Ingrid Bergman en vieille fille très guindée, elle est épatante dans ce rôle inhabituel.
Revoir : pourquoi pas ?

lundi 12 janvier 2015

Stripes / Les bleus (Bill Murray, Harold Ramis, d'Ivan Reitman, 1981)




Petite comédie dans l'univers de l'armée américaine. Le plus ennuyeux pour une comédie, c'est que le personnage principal n'est pas plaisant. Et je ne suis pas le seul à penser ainsi : même le scénario explique cela. En gros, personne n'aime le personnage de Bill Murray. Il reste quelques réplique mémorables comme «  We are Americans [...] You know what that means? Do you? That means that our forefathers were kicked out of every decent country in the world. »
Dans un genre similaire – la comédie dans l'armée américaine – Sergent Bilko est mille fois mieux. Cela tient autant à la prestation charismatique de Steve Martin qu'à une réalisation un peu plus imaginative.
Revoir : non.

Givré (Matthew Perry, Mary Steenburgen, de Harris Goldberg, 2007)




Ce devait être une comédie. Comme elle ne décollait pas assez vite, je n'ai pas su si c'était une comédie : j'ai arrêté !
Revoir : non.

dimanche 11 janvier 2015

Plan 9 from Outer Space (Bela Lugosi, Mona McKinnon, de Edward D. Wood Jr, 1958)




Sympathique car réalisé avec des bouts de ficelle ! Dès l'apparition de la première soucoupe volante, on voit le fil qui la tient ! Et pour les suivantes, leurs oscillations trahissent l'unique câble les retenant. C'est amusant, artisanal et assez risible. Le sommet est atteint lorsque la soucoupe est en feu : la taille des flammes et leur forme trahissent l'échelle de la soucoupe.
Quant aux acteurs et aux actrices, ils excellent dans le détachement en toute situation. Le plus rigolo, c'est quand un des "monstres" va les attaquer : ils attendent d'être frappés ou happés pour réagir. Et la seule réaction est un cri !
Il y a un gros clin d'oeil au Jour où la Terre s'arrêta de Wise (1951) : le colosse tient la fille dans ses bras comme Robby sur les affiches. Et, je dois l'avouer, Bela Lugosi ou son double savaient rejeter une cape et avancer à demi-masqué.
Revoir : avec beaucoup de chocolat, de noisette et d'amandes, et avec des proches pour rigoler ensemble.

Star Trek into darkness (Chris Pine, Zachary Quinto, de J. J. Abrams)




Un film de super héros de plus. Je sais, je sais : Star Trek n'a pas de super héros ! Mais le mauvais de service est affublé du surnom de Superman dans le film, et Spock dévoile une capacité à sauter digne de Spiderman. Quant au reste, c'est une histoire cousue de fil blanc avec des rebondissements prévisibles 20 minutes à l'avance (le sang du mauvais qui régénère les tissus morts, etc.). L'esthétique hésite entre Star Trek, Matrix (pour les costumes et l'absence de couleurs), et Star Wars.
Revoir : non.

samedi 10 janvier 2015

Présumé dangereux (Michael Brandon, Robert Mitchum, de Georges Lautner, 1990)




Gros navet made in France. Gros navet qui cause en anglais. Gros navet qui fait, au second degré, rigoler. Le jeu des acteurs – et de l'actrice principale Sophie Duez – est calamiteux. Peut-être est-ce dû à la langue ?
Revoir : surtout pas !

vendredi 9 janvier 2015

The Monuments Men (Bill Murray, de George Clooney, 2014)




Film de guerre privilégiant la petite histoire et les humains aux explosions et autres combats. La réalisation est bonne, les acteurs sont excellents, et la photographie est plaisante. La seule petite fausse note concerne l'actrice qui joue une Française : jamais elle n'aurait dû parler en français, et George Clooney aurait dû exiger un doublage pour ses rares répliques dans la langue de Molière.
Film de guerre donc, avec des images typées Le Jour le plus long, mais avec un traitement plus humain des personnages (qui sont tout). Le résultat est un très bon film horriblement triste. À conseiller à tous les comités d'entreprises de sociétés qui veulent éviter les coûteux plans de licenciement.
Revoir : non.

jeudi 8 janvier 2015

Week-end royal (Bill Murray, Laura Linney, de Roger Michell, 2012)




Film sur la petite Histoire. La caméra est trop mobile, en particulier durant les plans "fixes". Les décors sont beaux, mais le sujet n'est peut-être pas assez prenant pour en faire un film.
Revoir : non.

mercredi 7 janvier 2015

Target (Chris Pine, Reese Witherspoon, de McG, 2012)




Film vain. Le sujet : utiliser les moyens colossaux de la CIA pour plaire à une fille lambda. La réalisation est poussive, avec de longues attentes dans des bureaux où rien ne se passe (serait-ce un documentaire ?). C'est futile et ennuyeux.
Revoir : non.

mardi 6 janvier 2015

Rien que pour vos yeux (Carole Bouquet, Roger Moore, de John Glen, 1981)




John Glen aime l'action, les lumières vives et chaudes, la neige et le ciel bleu. En plus, il filme remarquablement ces éléments. Cela se voit dans les poursuites à ski comme dans les scènes sous-marines, dans les ruelles en Espagne comme le long d'une paroi rocheuse. Bref, c'est de l'action filmée avec un très grand talent. Et certaines vues en extérieur sont belles à tomber raide (je pense, en particulier, à la vue où le traineau s'éloigne sur un fond de montagnes enneigées et de ciel bleu).
Revoir : oui.

lundi 5 janvier 2015

Moonraker (Roger Moore, de Lewis Gilbert, 1979)**




Replacé dans son contexte historique et technique, ce film devait être très novateur. En effet, en 1979, le grand public n'avait pas été abreuvé d'images de navettes spatiales. En voir une poignée à l'écran s'amarrer à une station spatiale devait être très moderne et en totale rupture avec la science-fiction classique. Les combats au pistolet laser complètent cette touche de SF qui a maintenant valeur d'archive.
Le plus gros défaut technique de ce film est lié aux lumières qui diffèrent entre les extérieurs et les prises de vue devant un écran en studio. Cela se voit, et cela finit par distraire le spectateur.
À part cela, la scientifique de la CIA est froide au possible, et l'ensemble se regarde distraitement.
Revoir : bof !

dimanche 4 janvier 2015

Dans la tête de Charles Swan III (Charlie Sheen, Patricia Arquette, de Roman Coppola, 2012)




Film indépendant sur un excentrique remarquablement joué par Charlie Sheen. À part cette prestation, le reste demeure assez intellectuel. Et Roman Coppola ne filme pas aussi bien que son père : ni les plans fixes, ni les scènes ne vous arrachent des exclamations émerveillées.
La seconde qualité du film reste, à mon avis, la fin qui n'est pas un happy end mièvre.
Revoir : non.

Planète interdite (Walter Pidgeon, Anne Francis, de Fred McLeod Wilcox, 1956)



Un robot très métallique qui parle une multitude de langues, une force invisible qui a terrassé un équipage complet, un unique survivant tout de noir vêtu... Pour un film de 1956, les décors sont dépaysants, les machines sophistiquées, et l'ambiance rend bien l'étrangeté invisible du monde. Robby le robot est sympathique, la blonde est mignonne, et la soucoupe volante imposante.
Avec le recul, le plus surprenant reste la haute technicité représentée à l'écran : les hommes montent et démontent des pans entiers du vaisseau, et ils savent réparer les équipements les plus complexes. Ils ne rechignent pas devant des imprévus dont seule la maîtrise d'une science pointue peut venir à bout. Ce n'était pas encore le temps des présentations PowerPoint.
L'intrigue tient la route, même soixante années plus tard. Et les décors du monde extraterrestre restent très impressionnants. Le réalisateur utilise un truc que je n'avais plus vu depuis les films muets, à savoir : des personnages minuscules dans des décors gigantesques. Cela accentue l'impression d'écrasement.
Revoir : c'est fait et c'est à refaire !

samedi 3 janvier 2015

Le grand frisson (Mel Brooks, Madeline Kahn, de Mel Brooks, 1977)




Hommage explicite à l’œuvre de Hitchcock, ce film en a les cadrages, certaines vues dérangeantes, ainsi que la blonde. Il parodie aussi des scènes avec plus ou moins de bonheur, allant de la douche de Psychose au Golden Gate de Vertigo. En plus de tout cela, qui ne fait pas un film, il y a le délire habituel de Mel Brooks, ses personnages secondaires totalement excentriques, et ce goût pour le comique de répétition (qui fonctionne).
Tout comme j'avais déploré la faible exploitation de l'asile d'aliénés dans Ace Ventura, je regrette ici que ce monde clos et bizarre ne soit pas plus source de surprises, d'intrigues ou de rebondissements.
Revoir : non.
 
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