Showdown (confrontation ou épreuve de force) est étrangement traduit par duel dans la poussière. Je vais vous gâcher le suspense : il n'y a pas de poussière lors du duel final, il vient de pleuvoir ! À part ce détail, c'est un film qui sent à pleins naseaux le déclin d'un genre. L'héroïne, ses atours, les personnages, les lieux : tout pue les années 70. Oui, l'ouverture est belle, et la nature sauvage, à moitié enneigée, tranche bien et les tons de jaune paille complètent artistiquement le bleu du ciel. Bon, je vais pousser le bouchon : je lis « Todd-AO », je suis tout content. Je pense « waouh ! C'est filmé en 70 mm ! » Mais – déclin, écrivais-je – c'est du Todd-AO 35 mm. Une escroquerie, quoi : c'est comme prétendre cuisiner un cassoulet dans une cocotte-minute.
Revoir : uniquement par erreur. Plus sérieusement : non.