lundi 25 janvier 2010

Où sont passés les Morgan ? (Hugh Grant, Sarah Jessica Parker, de Mark Lawrence, 2010)



Mignon et amusant. J'ai adoré (le mot est faible) le couple formé par le shérif et sa femme. L'un arbore le sourire des rusés qui ont tout vu, l'autre possède assez de conviction pour balayer d'un geste les pires difficultés. Bref, deux personnages très attachants qui volent la vedette aux têtes d'affiche.
Revoir : c'est envisageable.

dimanche 10 janvier 2010

Le lauréat (Ann Bancroft, Dustin Hoffman, de Mike Nichols, 1967)



Ça commence avec The Sound of Silence de Simon & Garfunkel. Ça continue avec un Dustin Hoffman aussi dynamique qu'un panda léthargique. À ce jour, je n'arrive pas à savoir si cet acteur s'est toujours ennuyé dans ses films, ou si c'était plus général (peut-être a-t-il traversé une existence mortellement ennuyeuse ?). En tout cas, dans ce film comme dans presque tous les autres, il est aussi charismatique qu'un disjoncteur différentiel. (Exception : celui avec John Travolta, où il campe un journaliste aussi brillant qu'ignoble, dans un remake du Gouffre aux Chimères).
April come she will. Dustin court sous la pluie, ce qui lui donnera peut-être envie de jouer dans Rain Man. Scarborough Fair. Rien de fracassant ne se passe. Mrs Robinson en fond musical, de belles vues comme dans un road movie.
Et ça se finit sur Sound of Silence.
Toute cette histoire, bien filmée, est très creuse et très vaine. Les personnages riches, puissants et influents s'inventent des objectifs futiles. Puis ils s'acharnent à les atteindre.
Somme toute, c'est très moderne comme propos : ce comportement n'a guère changé depuis 1967.
Revoir : non. Réécouter : pourquoi pas ?

mardi 5 janvier 2010

La lance brisée (Spencer Tracy, Katy Jurado, de Edward Dmytryk, 1954)




Un CinemaScope très bien exploité, des paysages sauvages splendides en Technicolor, et des intérieurs somptueux. L'intrigue est originale, ce qui est plutôt rare pour un western classique. Et les personnages sont phénoménaux. Les traîtres y sont fourbes, retors et intelligents (j'adore les mauvais très très brillants), et les justes sont droits et durs. Bref : c'est un western extraordinaire, réalisé de main de maître par un Dmytryk en très grande forme. L'ambiance, par instants, frise celle des meilleurs films noirs.
Revoir : oui, sans limite.
 
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