Film d'aventure dans la veine des capes et d'épées. Le respect du ton est impressionnant, ce qui n'empêche ni un humour décalé ni un point de vue inhabituel. Le point de vue alterne entre celui de Peter Falk, grand-père réaliste, et celui du petit garçon (qui croit encore dur comme fer à ces belles histoires et à leurs nobles termes). L'humour provient des variantes de situations connues, et je ne citerai que la démystification du « dread pirate » qui reste un pirate redouté durant des décennies (mais comment est-ce possible ? Vous le saurez en regardant
The Princess Bride).
Je signale un très beau clin d'oeil ou hommage aux Tarzans de la grande époque, quand le héros combat à mains nues un ROUS (rodent of unusual size) tout comme Tarzan se battait contre un fauve dans les films en noir et blanc.
Dans la même veine, et aussi légèrement teinté de l'air de son époque,
Philibert renouait avec le genre du cap et d'épée. Les années 80 transparaissent dans
The Princess Bride, alors que les préoccupations vaines voire les phrases futiles des années 2000 parsèment le film
Philibert.
Revoir : oui.