jeudi 31 janvier 2013

Altitude (Jessica Lowndes, Ryan Donowho, de Kaara Andrews, 2011)





Si la construction semble rationnelle, la réalisation est tristounette. Est-ce le manque de moyens financiers ? Cela se traduit par un huis clos forcé dans le petit avion, et cela finit par être lassant. Par construction rationnelle, j'entends que tous les éléments sont expliqués à un moment ou à un autre, à la manière de Terminator.
En plus, deux tiers des personnages sont déplaisants, et c'est gênant dans un film d'avoir trop de grincheux !
Revoir : surtout pas.

lundi 28 janvier 2013

Super 8 (Joel Courtney, Jessica Tuck, de J. J. Abrams, 2011)





L'aventure retrouve des défenseurs ! Le trio Abrams Spielberg Lucas (pour la réalisation, la production et les effets spéciaux via ILM) a conçu une histoire efficace avec des personnages attachants, et la photographie tantôt chaude, tantôt sombre, accompagne judicieusement la narration. Quant à la jeune actrice, elle est simplement phénoménale, que ce soit lorsqu'elle démontre sa capacité à jouer un zombie, ou le reste du temps. Car, oui, il y a un jeu à l'intérieur du jeu et un film à l'intérieur du film.
Revoir : oui.

dimanche 27 janvier 2013

Les malheurs d'Alfred (Pierre Richard, Anny Duperey, de Pierre Richard, 1972)





Petite comédie sympathique dans la veine des classiques de et avec Pierre Richard. Cela frôle le burlesque et le muet, cela se moque gentiment d'un peu tout, et c'est plaisant à voir et à entendre. La musique de Vladimir Cosma, comme d'habitude, sort de l'ordinaire et apporte une réelle touche entrainante au film. Quant aux bouilles, elles sont succulentes : Robert Dalban en chauffeur à deux doigts d'être tueur est plus que classique, Paul Préboist est fidèle à lui-même, et Jean Carmet me rappelle le Jean Carmet du Viager.
Revoir : pourquoi pas ?

samedi 26 janvier 2013

Safe in Hell (Dorothy Mackaill, Donald Cook, de William Wellman, 1931)




Film d'avant la mise en application du code Hayes. Film assez détonnant, où l'héroïne n'est pas une jeune et innocente plante décorative, et où les hommes sont principalement des ordures. C'est très bien filmé, le montage est rapide et efficace, la caméra se paye même le luxe d'être mobile (sans flanquer le mal de mer). Bref : bien que très vieux, vachement bon !
Revoir : non, car assez déprimant.

lundi 21 janvier 2013

600 kilos d'or pur (Clovis Cornillac, Audrey Dana, de Eric Besnard, 2010)





L'histoire est celle d'un casse : il s'agit de voler 600 kilogrammes d'or. L'originalité réside dans le lieu : le larcin a lieu à la source, dans une exploitation au Brésil (près d'une volière ?). Les principaux personnages sont des perdants nés, un peu comme dans Le Pigeon de Monicelli. Ils constituent une brochette variée : il y a l'incapable de prendre une décision à l'heure, il y a le vieux miné par les regrets, et celui qui dit que ce sera son dernier coup. Il y a aussi le lâche sanguin qui pourrit toutes les situations. Vous les avez tous vus 100 000 fois : autant vous dire qu'ils sont très délavés dans cette version. En plus, ils n'y croient pas un seul instant. Le seul avec une certaine épaisseur et une classe décalée est le tueur : il sera mis hors jeu par un scénariste visiblement peu inspiré.
Bilan : un film à la française, un de ceux qui me font fuir les films français, un de ceux que je trouve vachement nuls.
Conseil : quand vous avez une idée (et encore), des moyens et de beaux décors, appelez un des padawan de Luc Besson. Il en fera un bon film !
Revoir : non. Nul.

dimanche 20 janvier 2013

Les cinq sous de Lavarede (Fernandel, Josette Day, de Maurice Cammage, 1939)




Comédie d'aventures de l'entre-deux-guerres. Cela commence en France, se poursuit aux USA, nous entraîne vers l'Orient pour finir avec le Tour de France ! Les rebondissements sont légion, la bonne humeur constante, et Fernandel s'en donne à coeur joie. Avec le recul, on pourra apprécier l'ambiance art déco, peut-être involontaire à l'époque, néanmoins très marquée.
Revoir : oui.

samedi 19 janvier 2013

Le monde de Narnia – L'odyssée du passeur d'aurore (Georgie Henley, Skandar Keynes, de Michael Apted, 2011)




Pour un troisième volet, c'est réussi : c'est entraînant et toujours magique. Le seul reproche que je peux pointer est cette tendance à virer de la série les personnages auxquels on s'attache. Ce n'est plus une maladie : c'est une malédiction ! Mais c'est peut-être lié aux romans que je n'ai pas lus.
La scène avec les GIs est le pendant, toutes proportions gardées, de la scène du bar dans le film Brigadoon de Minnelli. Elle est, comme l'original, très réussie. De manière générale, le passage du monde féérique au monde réel est réellement réussi, et je tire mon chapeau au réalisateur rien que pour cette succession de scènes.
Une interrogation : le thème musical de ce film me rappelle une mélodie de folksong nord-américain. Je n'arrive pas à retrouver qui chantait cela. J'ai bien les noms de Ian & Sylvia sur la langue, mais je ne suis pas sûr.
Revoir : oui, et c'est fait.

vendredi 18 janvier 2013

Copains pour toujours (Adam Sandler, Salma Hayek, de Dennis Dugan, 2010)




Il y a quelques gags amusants, mais certaines scènes comiques me mettent mal à l'aise. Et, pour un film comique, c'est gênant. Je pense que c'est aussi très américain, donc réservé à un public ciblé. L'exportation est difficile.
Revoir : non.

jeudi 17 janvier 2013

Raiponce (de Byron Howard et Nathan Greno, 2011)




Les décors égalent ceux des grands Disney : les arches en pierres sont belles à mourir, ainsi que les ponts si typiques de l'esthétique Disney. Les personnages sont sympathiques sans être enfantins, l'intrigue se tient et le tout est captivant du début à la fin. Quant aux forêts, aux lumières, aux arbres, ils sont parfaits !
Que reste-t-il à améliorer ? Techniquement, le style des personnages se situe entre "main en plastique" et "cheveux les plus réalistes possible". Il faudrait trancher ! Après tout, un dessin animé classique contient des décors très léchés et des personnages moins réalistes, sans pour autant gêner.
Une mention particulière au cheval : tant par ses mimiques phénoménales que par son intelligence évidente, il devient un personnage aussi attachant qu'incontournable.
Revoir : oui.

mercredi 16 janvier 2013

The last flight (Helen Chandler, Richard Barthelmess, de William Dieterle, 1931)




Cela commence très bien, un peu (toutes proportions gardées) comme Prisonniers du passé. Des pilotes d'avions de la Première Guerre mondiale sont démobilisés. Ils s'ennuient à mourir, boivent, font la fête, boivent, font la fête, s'ennuient à mourir. Ce qui devait arriver arrive : ils finissent par mourir. J'ai tenu jusqu'à la fin uniquement car je ne pouvais pas croire que ce soit aussi creux, aussi vain, aussi ennuyeux. J'espérais le rebond qui ne vint jamais.
Revoir : surtout pas !

mardi 15 janvier 2013

Le port de la drogue (Richard Widmark, Jean Peters, de Samuel Fuller)




Film noir noir noir. Les personnages oscillent entre pas attachants du tout et vaguement attachants.
À voir pour la culture générale en film noir.
Revoir : non.

lundi 14 janvier 2013

La doublure (Gad Elmaleh, Alice Taglioni, de Francis Veber, 2006)




Bonne comédie portée par de bons acteurs, une bonne musique et une bonne photographie. Daniel Auteil est fabuleux de réalisme en patron arrogant, ignoble et puéril. Sa femme, jouée par Kristin Scott Thomas, est merveilleuse en joueuse satisfaite des tours qu'elle réalise. Et les seconds couteaux confèrent à ce film un charme presque désuet, tant ils sortent de l'écran : cela va du docteur irascible et malade (Michel Aumont) au vendeur de téléphones portables (Patrick Mille, qui jouait dans le rigolo Les dents de la nuit).
Revoir : oui.

dimanche 13 janvier 2013

L'arnacoeur (Romain Duris, Vanessa Paradis, de Pascal Chaumeil, 2010)




Bonne comédie très bien filmée. Tant le couple principal que des deux acolytes sont dynamiques. La musique rythme le tout et les couleurs mettent le moral au beau fixe. Comme quoi, on sait encore faire du film comique et plaisant en France.
Revoir : oui.

samedi 12 janvier 2013

Balles de feu (Christopher Walken, Maggie Q, de Robert Ben Garant, 2007)




Comédie loufoque, où le non-sens côtoie l'impossible et où la mort chatouille l'échine. Rigolo une fois.
Mais, au fait, qu'avait donc mangé le panda ?
Revoir : non.

vendredi 11 janvier 2013

Sans identité (Liam Neeson, Diane Kruger, de Jaume Collet-Serra, 2011)




Un petit film d'action et de suspense, dans la lignée de La mémoire dans la peau, donc sans grande originalité. Une once du scénario de La mort aux trousses a été transférée dans ce film, sans doute pour briser la similitude frappante avec la série des Bourne Identity (et puis qui, de nos jours, se souvient du scénario d'Ernest Lehman ?). L'abus de décors crades, de lumières bleutées – pour faire froid dans le dos – et de tons gris (Berlin, la neige, la nuit) caractérise ce film.
Revoir : non.

jeudi 10 janvier 2013

Les inconnus dans la ville (Victore Mature, Lee Marvin, de Richard Fleischer, 1955)




Le télescopage de quatre trames donne un film au montage nerveux et à l'ambiance très tendue. La petite ville amplifie ce sentiment d'inéluctable, et les acteurs sont tous très convaincants. Le tout est magnifiquement photographié, tant autour de la mine que vers les frondaisons aux couleurs d'automne. Et c'est un film noir en couleurs, filmé sous un soleil brûlant, et c'est beau à voir !
Revoir : oui.

mercredi 9 janvier 2013

Une arnaque presque parfaite (Adrien Brody, Rachel Weisz, de Rian Johnson, 2008)




La technique est maîtrisée, les acteurs convaincants. Sur le plan esthétique, je n'aime pas les couleurs à tendance dépressive. Quant aux personnages, ils se situent à la croisée d'un Little Big Man et d'un Breakfast at Tiffany's. Je pense à Dustin Hoffman, mais aussi au cul-de-jatte ici transposé en chat. Je pense encore à Audrey Hepburn à demi malade qui a dû inspirer Rachel Weisz.
L'ambiance globale est celle d'un film de perdants (loosers en bon français), et j'ai du mal à m'enthousiasmer pour les histoires de perdants qui perdent du début à la fin.
Revoir : non.

mardi 8 janvier 2013

Si tous les gars du monde (André Valmy, Jean-Louis Trintignant, de Christian Jaque, 1956)




Bon film mêlant aventure et exotisme, et flirtant avec le film noir et le film d'espionnage. Le réalisateur est à l'aise dans ces commutations de genres, les acteurs sont convaincants et je suis convaincu. Quant à la photographie en noir et blanc, elle est très belle. Qu'ajouter ? Qu'il se dégage une énergie incroyable de ces gens qui font avancer leur sujet. Je sais, je sais : c'est tellement rare de voir des humains se décarcasser ! C'est encore plus rare (et peut être inhumain) quand ils se décarcassent avec altruisme et désintéressement.
Revoir : oui.

lundi 7 janvier 2013

Chronicle (Dane DeHaan, Alex Russell, de Josh Trank, 2012)




C'est surement l'exemple scolaire à ne pas suivre. Le début est là pour introduire l'histoire (et encore, on peut se passer d'introduction et plonger directement dans l'histoire : Lucas l'a montré à six reprises). L'introduction est tellement longue et déprimante que la dépression l'a emporté, et je n’ai pas été plus loin ! Ah oui : je précise qu'une introduction un peu longue passe lorsqu'elle est portée par une réalisation exceptionnelle ou par un montage accrocheur. Ce n'était pas le cas ici.
Revoir : non

dimanche 6 janvier 2013

Destination finale 2 (Ali Larter, A. J. Cook, de David Ellis, 2003)




Lorsque le fantastique côtoie l'horreur, lorsque le suspense fraye avec l'humour, cela donne Destination finale 2. Ne vous fiez pas au 2, vous pouvez tout à fait voir ce film sans connaître le premier opus. Le réalisateur est assez brillant pour vous rappeler ce qu'il est utile de connaître. Il jongle ensuite avec quelques références qui vous feront frissonner, même si vous débarquez dans la série (comme moi).
Techniquement irréprochable, la réalisation emprunte au style d'un Wes Craven pour le côté "c'est abominable, mais cela se passe dans des cadres idylliques". Il y ajoute une pointe de suspense très liée au concept même : des petits évènements s'imbriquent de manière difficilement prévisible et conduisent à la catastrophe. La seule constante ? Le spectateur sait que l’élément anodin va être mortel. Mais il ignore comment !
Revoir : c'est fait ! Trois fois déjà, et maintenant en HD !

samedi 5 janvier 2013

The Runaways (Kristen Stewart, Dakota Fanning, de Floria Sigismondi, 2010)




Le début (les trente premières minutes) était assez indigeste pour que nous arrêtions là. Je sais, je sais : c'est plutôt radical comme traitement ! Mais je ne regrette pas du tout ce choix !
Revoir : non.

jeudi 3 janvier 2013

Captain America (Chris Evans, Hayley Atwell, de Joe Johnston, 2011)




Un bon film d'action où le héros n'est pas encore superhéros. Tommy Lee Jones est simplement époustouflant, l'ambiance 1940 me fait penser à Sky Captain, et l'histoire se tient. C'est efficace et visuellement plaisant.
Revoir : pourquoi pas ?

mercredi 2 janvier 2013

Skyline (Eric Balfour, Scottie Thompson, de Greg et Colin Strause, 2010)




En gros, il y a cinq personnages, un appartement, puis quatre personnages, le même appartement, puis trois personnages, puis deux, et puis c'est fini ! Et on voit venir les scènes cinq minutes à l'avance (le chien et le vieil homme), et la fin repique l'idée de District 9.
C'est le genre de film amusant à commenter en direct (pour ajouter un peu de piquant à une recette assez fade).
Revoir : non.
 
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