mardi 7 janvier 2014

Jack le chasseur de géants (Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, de Bryan Singer, 2013)




Bon film fantastique situé dans un monde médiéval. Comme toute production moderne, il est très sombre (au sens propre, pas figuré : il y a peu de lumière et beaucoup de scènes de nuit). Mais le roi a une cape bien rouge, et les prairies sont vertes : cela fait du bien de voir des couleurs dans un monde où le cinéma a oublié ce qu’était un Technicolor flamboyant.
Une mention toute particulière au montage du début du film, qui frise la perfection tant le découpage est léché. On croirait du Luc Besson de la grande époque.
Revoir : oui, mais dans longtemps.

lundi 6 janvier 2014

Joyeux Muppet Show de Noël (David Arquette, Whoopi Goldberg, de Kirk R. Thatcher, 2003)




C’est un film de Noël. C’est comme un autre film de Noël La vie est belle de Capra : c’est déprimant. D’ailleurs, les Américains ne s’y sont pas trompés : ils n’ont pas aimé le Capra lorsqu’il est sorti (fallait-il être visionnaire pour penser qu’un film longuement déprimant ne plairait pas au public en 1946 ?). C’est pareil pour ce film des Muppets : la première partie est déprimante. La seconde partie, le monde sans Kermit, est déprimante. Et la rapide fin est in extremis en demi-teinte (le théâtre est sauvé, néanmoins vendu à la mauvaise de service). Résultat ? Ce film est sorti directement à la télévision.

dimanche 5 janvier 2014

The Hole (Chris Massoglia, Haley Bennett, de Joe Dante, 2009)




Un film fantastique où la peur est matérialisée, on a déjà vu cela. En particulier dans un navet comme Altitude. Ici, les acteurs sont bons, du plus jeune garçon à la mère qui veut à tout prix être optimiste. Joe Dante a aussi évité l’écueil classique du « tout se passe la nuit » et certaines scènes sont bien éclairée avec des couleurs vives et des extérieurs lumineux. Il y a même une piscine bleu bien propre (comme dans un Freddy, série à laquelle le réalisateur se réfère à plusieurs reprises). Mais il manque soit un humour décapant, soit une intrigue plus prenante (lire : une véritable histoire).
Revoir : non.

samedi 4 janvier 2014

Porky's (Kim Cattral, Scott Colomby, de Bob Clark, 1981)




Film de lycéens ennuyeux du début à la fin. La construction pèche : il n’y a ni réel enjeu ni réelle revanche. Les mauvais dominent trop longtemps, et seuls un ou deux gags sauvent le tout du désastre. Dur quand on compare à un American Graffitti, même si Porky’s se passe dans les années 50 au lieu des années 60. Pire : il y a annonce de péripéties potentielles non suivies : je pense à l’alligator qui est montré au début en bord de route. Les gamins passent leur temps dans l’eau, et aucune de ces bébêtes ne survient !
Revoir : surtout pas !

vendredi 3 janvier 2014

Le violent (Humphrey Bogart, Gloria Graham, de Nicholas Ray, 1950)




Bon film où le héros est plus proche du personnage du Prisonnier que d’un bonhomme charismatique. Bogart est très crédible dans ce rôle où il se moque éperdument de ce qui se passe autour de lui. La photographie en noir et blanc est sublime, et les éclairages de toute beauté. Au ton grinçant du personnage principal répondent quelles bouilles sympathiques, et ce ton comique volontaire est un contrepoids bienvenu équilibrant l’ensemble. L’histoire n’est pas aussi abracadabrante qu’un Grand Sommeil et vous l’oublierez sans doute. En revanche, vous vous souviendrez sans hésitation des images, des décors, des arches blanches et des femmes en noir.
Revoir : oui, c’est fait !

jeudi 2 janvier 2014

Trois amigos ! (Steve Martin, Chevy Chase, de John Landis, 1986)




C’est une comédie bien filmée, mignonne et colorée. Les clins d’œil aux scènes classiques du western sont légion, depuis les chants autour du feu de camp jusqu’au duel. Mais il n’y a rien qui surprend : ni dans le scénario ni dans la réalisation (comprendre : on voit tout venir).
Revoir : bof !

mercredi 1 janvier 2014

Gremlins 2 la nouvelle génération (Zach Galligan, Phoebe Cates, de Joe Dante, 1990)




Gizmo est toujours aussi sympathique, et les méchants gremlins sont encore plus méchants. Les décors sont beaux à voir, la patte du trio Spielberg Kennedy Marshall se sent tant dans le labo d’expérimentations génétiques que dans le scénario. Et la scène où Gizmo et les jumeaux dansent sur un air de rock sous le regard éternellement étonné de Christopher Lee est remarquable.
Revoir : oui.
 
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