samedi 12 septembre 2009

Black sheep (Danielle Mason, Nathan Meister, de Jonathan King, 2006)



Il y a deux sortes de films d'horreur : ceux qui vous font peur tellement ils sont mal filmés, et ceux qui vous captivent tant ils sont bien fichus. Black sheep vient de Nouvelle-Zélande et s'inscrit dans la seconde catégorie.
Les images lumineuses en extérieurs, les paysages aux couleurs chaudes, les ciels bleus et les moutons blancs sont plus que plaisants. J'ai adoré la photographie de ce film (c'est souvent une caractéristique des films d'horreur : ils possèdent une photographie en extérieur de toute beauté).
L'histoire est sans surprise : de gentils moutons modifiés génétiquement par les méchants de service deviennent carnivores et bouffent tout ce qui ressemble à un bipède. Les personnages sont classiques pour ce premier film du réalisateur : un méchant assez mûr et sûr de lui, une scientifique brune dénuée de tout scrupule (non, pas une brune dénudée, une brune dénuée, pfff !). Il y a aussi l'héroïne écolo blonde des films de série B (donc avec un tee-shirt qui souligne bien ses seins dans chaque plan). Et le héros est, évidemment, traumatisé depuis son enfance par... les moutons !
Sympathique pour l'accent, pour les paysages et pour les gags.
Revoir : oui, juste pour rire avant de manger un bon gigot.

mardi 8 septembre 2009

L'incroyable Hulk (Edward Norton, Liv Tyler, de Louis Leterrier, 2008)



Ah ! Enfin un film de superhéros potable ! Enfin un réalisateur qui aime les scènes lumineuses. Enfin des décors colorés, exotiques et pittoresques ! Et, croyez-le ou non, les personnages ont des amis (cf. mon commentaire sur Iron Man). Bon, il reste bien quelques scènes de nuit où les méchants veulent régler son compte au héros sans que personne, mais alors personne n'y voit rien ! Heureusement, c'est anecdotique.
Digression : un jour, il faudra m'expliquer pourquoi les combats ont si souvent lieu la nuit, dans des lieux sombres ou noirs, avec des personnages habillés en noir. Il faudra aussi que je revisionne le Superman de 1978, juste pour comparer. La nuit semble attirer certains cinéastes comme les lumières attirent les moustiques. Est-ce pour que les explosions pyrotechniques soient plus lumineuses ? Ou bien, plus prosaïquement, est-ce une manière de masquer les limites techniques du réalisateur ? Dans les autres genres (suspense, aventure, voire horreur) les très bons films ne se passent pas toujours la nuit - ou alors, dans une maison inondée de lumière... Fin de la digression.
Oui, c'est un film de superhéros enthousiasmant. C'est varié sur le plan géographique, le rythme est entraînant sans être asphyxiant, les couleurs sont éclatantes. Et les seconds rôles sont bien campés, bien dessinés, bien présents. Quant à l'héroïne aux lèvres si sensuelles, elle a ce sourire heureux qu'elle affichait déjà dans That thing you do. Bref ! Regardez ce Hulk : vous passerez un moment épatant ! Et surtout, ne ratez pas la fin : oui, la toute fin, celle qui... Non, je ne vais pas vous le dire : visionnez le film, vous ne le regretterez pas !
Revoir : oui.

jeudi 3 septembre 2009

Ma femme est un gangster (Eun Kyung Shin, de Jin-gyu Lim, 2001)




Une scène rigolote, une scène dure, une scène rigolote, une scène dure, etc. Fin. Ça a, paraît-il, enchanté le public. Pas moi.
En clair : techniquement irréprochable. Mais cette succession de moments bon enfant et de scènes graves est trop scolaire, trop archaïque pour m'accrocher. Oui, ça me fait penser à un de ces films muets dont on dit qu'ils ont mal vieilli.
Revoir : sans-façon !

mardi 1 septembre 2009

Invasion (Daniel Craig, Nicole Kidman, de O. Hirschbiegel, 2007)



Un bon film de science-fiction (ou fantastique). Il y a Nicole Kidman, toujours aussi froide, hautaine et inhumaine que dans ses autres films. Elle est psy. Elle bourre ses patients – et son gamin – de chimie, à rendre fous de joie les actionnaires de l'industrie pharmaceutique. Elle a souvent la lèvre supérieure méprisante, et j'aime son ton lorsqu'elle annonce « I'm a doctor ». Elle est aussi rassurante que si elle disait « coucou ! Je suis le bourreau ! »
Quant aux zombies, ils sont plus vifs que ceux de Romero, tout en restant détectables par un spectateur innocent. Il n'y a que les personnages du film qui ne voient rien venir.
Belles images, montage nerveux sans temps mort, sujet maîtrisé. Ça fait film de zombie du riche (d'où Nicole). Ça ne se passe pas dans une grange au milieu de nulle part. Quelques plans réminiscences du Village des damnés de 1960 ?
Revoir : oui, sans problème.
 
Blog