mercredi 25 mars 2009

Chercheuses d'or 1933 (Merveyn Leroy, 1933)


Une comédie musicale de 1933 sur fond de crise économique. Comme quoi, l'humanité n'apprend pas grand-chose de ses erreurs. Ah ! Si ! Nous savons maintenant que oui, ils peuvent refaire les mêmes bourdes. Des dialogues bien piquants, certains numéros visuellement brillants. Et puis, moi, je lui trouve une certaine actualité à ce vieux, très vieux film. Pas vous ?
Revoir : oui.

Iron Man (R. Downey, G. Paltrow, de Jon Favreau, 2008)



Gwyneth Paltrow dans un rôle mille fois plus effacé que son personnage de reporter dans Sky Captain, un héros vachement seul, un ennemi lui aussi solitaire. C'est une histoire de gens qui n'ont pas compris que l'union fait la force. Même les trois mousquetaires avaient pigé ce concept.
Ah ! Un détail : vu les accélérations positives ou négatives que se prend Iron Man, il devrait être Powder Man. Ou alors, brisé en 16384 morceaux - un peu comme Jennifer Connelly, qu'un barbare avait balancée de l'avion dans Les Hommes de l'ombre.
Et pourtant, chez Marvel, on sait combien les accélérations, ça peut être plus mortel que les champignons. Demandez donc à l'homme-araignée comment est morte Gwen Stacy...
Revoir : non.

Les dents de la nuit (de V. Lobelle et S. Cafiero, 2008)


Citations : « Un lit à vilebrequin ! »
« Je crois que son compte est bon » « Ah ? ça, je ne sais pas : je ne connais pas son banquier ». Des remarques marrantes qui permettent de passer un bon moment. J'aime tout particulièrement les sortilèges de la fin.
Revoir : oui.

mardi 17 mars 2009

Sept hommes à abattre (avec Randolph Scott, Lee Marvin, de Budd Boetticher, 1956)



Images splendides, Randolph Scott hiératique, la nature est aussi hostile que les humains sont ignobles. Et puis, Randolph Scott a toujours bien su jouer le type dont la femme vient de mourir de manière abominable. Rappelez-vous Ride Lonesome, La chevauchée de la vengeance. Sept Hommes est un western épuré, comme les ombres dures qui contrastent violemment sur le sol désertique. J'aime les répliques percutantes, dérisoires, et ces bribes d'informations qui croquent le portait du héros. Le plus étrange, c'est que ça se finit bien. Enfin, mieux que Ride Lonesome.
Revoir : oui oui oui !

dimanche 1 mars 2009

Sans arme, ni haine ni violence (de et avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni)



Adroit mélange de flashbacks et d'un hypothétique présent, illuminé par le soleil intense d'une Amérique du Sud terre d'exil. Les transitions entre plans sont parfois à couper le souffle, et la silhouette d'Alice Taglioni humanise ce film étrange et fascinant.
Revoir : oui !

Trois enterrements (Tommy Lee Jones, 2005)



Très belles images, film de cinglés. La lumière rasante sur les prairies vertes est à baver, les ombres des crêtes sur les parois verticales du défilé sont belles à crever. Mais ça manque cruellement d'histoire palpitante. Quant aux personnages, aucun n'est attachant. Ils pourraient tous dire « nobody cared if I died or went to El Paso » (Raymond Chandler). A voir pour la photographie (si vous avez le moral).
Revoir : non.
 
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