mardi 21 décembre 2010

Ouragan sur le Caine (Humphrey Bogart, Fred MacMurray, de Edward Dmytryk, 1954)



Excellent jeu des acteurs, Bogart en tête en vieux chef qui ne se maîtrise plus, et Fred MacMurray en intellectuel lâche. La réalisation est extrêmement classique pour un film dit « de guerre » : quelques scènes plus intimes rompent la trame militaire. Et le procès, très sobre, reste diablement efficace.
Revoir : oui, mais dans longtemps.

Next door (Michael Nyqvist, de Pal Sletaune, 2005)




Pas vu jusqu'au bout. Nul pour ce que j'ai réussi à regarder.

Clones (Bruce Willis, Radha Mitchell, de Jonathan Mostow, 2009)



Original. À voir. Mais moins novateur que District 9. Le titre original était vachement plus proche du film que « clones » (the surrogates signifie les substituts).
Revoir : peut-être un soir où je n'ai rien de mieux à faire.

Le monde (presque) perdu (Will Ferrell, de Brad Silberling, 2009)




Un abysse de bêtises, mais de belles images. Le cocktail est assez indigeste.
Revoir : plus jamais !

dimanche 19 décembre 2010

A la croisée des mondes : la boussole d'or (Daniel Craig, Eva Green, de Chris Weitz, 2007)



Film fantastique prenant. Seule la fin, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, brise l'élan. En fait, ce n'est pas une fin, c'est une coupure. Imaginez que vous regardez une portion d'un film, et vous saisirez le concept. Nicole Kidman – quarante ans et le charme venimeux –, incarne un personnage dans la lignée des femmes fatales de films noirs. La coiffure, les vêtements, la classe glaciale : tout y est ! On croise aussi, dans ce monde étrange à mi-chemin entre un Narnia et un Stardust, un type visiblement échappé d'un western, un Christopher Lee toujours aussi vif, et des animaux bavards. C'est étrange, avec des réminiscences d'univers steampunk. Ce n'est jamais repoussant, mais cela reste trop froid pour susciter mon adhésion. Narnia ajoutait une touche d'originalité en extrayant ses héros du monde de la Seconde Guerre mondiale.
Revoir : non.

samedi 18 décembre 2010

Cleaner (Samuel L. Jackson, Eva Mendes, de Renny Harlin, 2007)



Un bon concept : un nettoyeur professionnel de « scènes de crimes » nettoie justement une scène de crime, mais avant que la police n'ait été prévenue ! Samuel L. Jackson est époustouflant dans son rôle très posé. Ed Harris a toujours cette lueur qui danse dans sa prunelle. Et Eva Mendes, bien fichue, est aussi avenante qu'un cactus survitaminé.
Revoir : non.

samedi 11 décembre 2010

Woodstock diary 1969 (de D.A. Pennebaker et Chris Hegedus, 1970, 1994)



Mélange d'images et d'incompréhension, de nostalgie et de musique. La technique est plutôt pauvre, les plans assez pourris et les cadrages incongrus. Mais il reste un Tim Hardin qui chante son If I were a carpenter, et Joan Baez clôt le premier jour avec sa voix extraordinaire. Ah ! J'oubliais, man ! Il y avait, man, Arlo Guthrie, man, oui man ! Oui oui : le fils de Woody, man ! Et, man, il chante, man, devinez qui, man ? Il chante Dylan, man ! Si si, man ! On entend aussi Bert Sommer sur une mélodie qui hantera longtemps ma mémoire.
Le reste ? Une grande déception ! À quoi m'attendais-je ? À un concentré de magie, à une puissance qui n'a su être saisie sur celluloïd, à un monument sonore et visuel. Je rêve ? Non ! Certains réalisateurs en sont capables : ceux des films de propagande en particulier.
Revoir : non.

jeudi 9 décembre 2010

Tucker (Jeff Bridges, Joan Allen, Martin Landau, de Francis Ford Coppola, 1988)



C'est l'histoire d'un visionnaire enthousiaste, c'est le combat d'un génie contre des géants. Mais que peut faire un génie, à part disparaître dans un tourbillon ?
La réalisation est magistrale, les plans s'enchaînent avec une fluidité totale. L'esthétique couvre maints styles, depuis les « couleurs d'automne » jusqu'à un noir et blanc proche de Lang ou de Siodmak (je pense à l'arrivée vers Howard Hughes, dans le hangar). Une très très belle production Lucasfilm.
Revoir : oui.

mardi 7 décembre 2010

Hotel Woodstock (Demetri Martin, Dan Fogler, de Ang Lee, 2009)




Le héros est aussi charismatique que Dustin Hoffman jeune. Et vous n'aimeriez pas rencontrer ses parents. À part cela, le film raconte Woodstock sans montrer de chanteurs, sans tête connue, sans icône. Le seul qui tire son épingle du jeu est le jeune organisateur du concert, un type au sourire éternel. Bon, faut dire que balayer les ennuis à coups de sacs remplis de billets de banque, ça limite sûrement le stress ! Oui, c'est original de montrer Woodstock depuis les balbutiements jusqu'à la débandade. Oui, c'est nouveau. C'est même sympathique par instants. C'est sûrement ce que cherchait le réalisateur. Mais je ne suis pas certain que ce soit ce que cherche le spectateur.
Revoir : non.

mercredi 1 décembre 2010

Kiss & kill (Ashton Kutcher, Katherine Heigl, de Robert Luketic, 2010)



Film carte postale au rythme oscillant entre paisible et remuant. Des extérieurs somptueux de l'Éden Roc à Antibes, jusqu'à Atlanta, Géorgie, le film profite bien d'une photographie lumineuse. L'ambiance générale se situe entre un Transporteur (pour le sud de la France éclatant) et Mon voisin le tueur (pour le quartier résidentiel typiquement nord-américain).
Les expressions faciales de l'héroïne rappelleraient les mimiques de Reese Witherspoon, mais le duo formé avec sa dynamique moitié balaye toute crainte de somnolence.
Et Tom Selleck est égal à lui-même, imposant et crédible malgré un âge respectable.
Revoir : oui.
 
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