dimanche 30 août 2009

Rambo 3 (Sylvester Stallone, Richard Crenna, de P. MacDonald, 1988)



Des dialogues que j'aime pour leur intemporalité : « if you fail, do not blame me! I will accept no responsibility ». D'autres, car ils me font penser au Prisonnier : « what do you want? » « Cooperation! ».
Et enfin, ceux qui sont piquants :
— Who do you think this man is? God? demande le (méchant) Russe.
— God would have mercy. He won't. répond Richard Crenna.
A part cela, il est moins original que le premier, moins surprenant que le second, moins désespéré que le dernier.
Revoir : oui, pour Stallone.

mercredi 26 août 2009

Silent partner (Tara Reid, Nick Moran, de J. D. Deck, 2004)




L'ambiance du début oscille entre un petit Hitchcock et The Bourn Identity (La mémoire dans la peau). Les couleurs, lors de la poursuite en voiture, font film d'action et d'espionnage des années soixante-dix. La construction et le suspense associé flanchent sur la fin, qui n'est même pas assez mauvaise pour me mettre en rogne. Ça aurait pu être piquant, c'est juste fade.
Revoir : pour quoi faire ?

dimanche 23 août 2009

Casablanca, nid d'espions (Maurice Ronet, Sara Montiel, de Henri Decoin, 1963)


Les couleurs sont plaisantes et douces, les personnages s'agitent ou se débattent sans heurt. C'est un film d'espionnage étrange et agréable, plus onirique que classique. C'est peut-être l'espionnage tel qu'il devrait être, un peu comme les westerns américains des années cinquante représentaient l'Ouest tel qu'il n'aura jamais été. D'où, peut-être, ce décalage par rapport aux productions de la même époque : je pense aux premiers James Bond, et à l'homme qui en savait trop d'Hitchcok.
Si l'on ne voit pas les gens suer ou simplement crever de chaud comme dans Key Largo, l'ambiance rend néanmoins bien la chaleur, la peine à progresser, ainsi qu'une indéniable désillusion des personnages.
Revoir : oui, c'est certain.
 
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