jeudi 22 octobre 2009

Le casse du siècle (Demi Moore, Michael Cain, de Michael Radford, 2006)




J'aime bien l'écran bombé (et les coins arrondis) du téléviseur cathodique chez Demi Moore. Et Demi Moore joue très bien dans ce rôle de vieille cadre pas dirigeante, dure et amère. Quoi ? Vous voulez dire qu'elle ne joue pas, qu'elle a toujours été dure, de visage comme d'allure ? Bon, bon ! Je reprends.
J'aime bien le début du film, qui est une succession de plans sur Take Five (Dave Brubeck). Rien de transcendant, simplement du beau.
L'histoire ? Elle est imprégnée du cynisme de Scott Adams (Dilbert et son univers impitoyable). Je n'accroche pas aux couleurs vieillottes et presque écœurantes des décors. Cela va du jaune terne au vert maladif. Heureusement, il y a une surprise intéressante dans l'histoire. Heureusement !
Revoir : surtout pas !

samedi 17 octobre 2009

Casablanca, nid d'espions (Maurice Ronet, Sara Montiel, de Henri Decoin, 1963)



Les couleurs sont plaisantes et douces, les personnages s'agitent ou se débattent sans heurt. C'est un film d'espionnage étrange et agréable, plus onirique que classique. C'est peut-être l'espionnage tel qu'il devrait être, un peu comme les westerns américains des années cinquante représentaient l'Ouest tel qu'il n'a jamais été. D'où, peut-être, ce décalage par rapport aux productions de la même époque : je pense aux premiers James Bond, et à L'homme qui en savait trop d'Hitchcock.
Si l'on ne voit pas les gens suer, ou simplement crever de chaud comme dans Key Largo, l'ambiance rend néanmoins bien la chaleur, la peine à progresser, ainsi qu'une indéniable désillusion des personnages.
Revoir : oui, c'est certain.

dimanche 11 octobre 2009

La course à la mort de l'an 2000 (David Carradine, Sylvester Stalone, de Paul Bartel, 1975)



Sympathique film de série B et de « science-fiction ». Produit par Roger Corman – ce qui explique peut-être l'aspect un peu fauché des décors –, le film comporte ce qu'il faut de politiquement incorrect pour faire sourire. La liste serait trop longue à énumérer, je me contenterai de citer Q dans Jamais Plus Jamais (Never say never again) pour donner l'idée générale : « I hope we're going to see some gratuitous sex and violence in this one! ».
Bref, un moment d'autant plus agréable qu'il se passe dans un futur antérieur. Et les (faux) mauvais, causes de tous les troubles et de la crise sont, bien entendu, the French!
Revoir : pourquoi pas ?

jeudi 1 octobre 2009

Fool moon (Bruno Salomone, Tonya Kinzinger, de Jérôme L'hotsky, 2008)



Humour similaire à Les dents de la nuit. Plaisant pour la galerie de personnages pittoresques et pas si caricaturés que cela. Ce qui différencie Fool moon d'une comédie des années 60, c'est l'absence de tronches, de gueules, de ces visages qui, en une seconde, vous en racontent plus que dix minutes de situations ou de dialogues.
Oui : plaisant.
Revoir : pourquoi pas ?
 
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