vendredi 13 mai 2011

Whiteout (Kate Beckinsale, de Dominic Sena, 2009)



Excellent suspense ! Si je ne mets pas trois étoiles, c'est uniquement car la surprise finale aurait dû être encore plus grande. Le cadre est rarement montré au cinéma : il s'agit de l'Antarctique, et les paysages sont splendides. L'attention est maintenue avec un nombre pourtant ridicule de personnages, et la trouille s'immisce en vous comme un parasite dans un récepteur de télévision ! Vous me direz : créer un excellent suspense dans ces terres hostiles, Campbell l'avait déjà fait avec sa bête d'un autre monde, Hawks et Nyby l'avaient adapté au cinéma, et Carpenter avait remis cela. Oui, je sais, plus l'environnement est hostile, plus la trouille fonctionne. Ici, c'est excellent, et les attentes (insupportables) sont dignes des meilleurs moments de Wes Craven. Vous sursauterez au moindre craquement, vous ne dormirez plus, et vous ne considérerez plus jamais vos proches de la même manière.
Ah ! Un dernier conseil ! Si vous avez eu la chance de découvrir Key Largo par une journée étouffante d'août, quand la pluie ne refroidit même pas l'atmosphère et que la moiteur insoutenable poisse partout, vous pouvez récidiver. Il vous suffit de regarder Whiteout par un grand froid de décembre, chauffage éteint et fenêtres ouvertes. Si jamais cela vous est impossible, il ne vous reste plus qu'à le visionner assis dans votre frigo.
Revoir : oui !

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