samedi 7 mai 2011

Agora (Rachel Weisz, Max Minghella, de Alejandro Amenabar, 2010)




Un péplum, certes. Un péplum par l'époque : la fin de l'empire occidental. Un péplum par les Romains, par les colonnes, par les temples. À part cela, il n'y a que destruction, rage et mensonges. L'histoire du genre humain, me direz-vous. L'histoire de la facilité, vous répondrais-je. Car, pour pouvoir détruire les recueils d'une bibliothèque (Alexandrie, pas Alexandra), pour pouvoir briser les immenses statues des dieux « païens », pour pouvoir renverser les colonnes des édifices, il a fallu construire. Il a fallu créer, souvent avec de la sueur, du génie et de la volonté. Mais c'est tellement plus spectaculaire et démagogue de montrer des casseurs...
Quant à la caméra d'Alejandro, elle tremblote souvent. J'attendais plus d'un type aussi brillant que lui.
Revoir : non.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

 
Blog