mardi 15 juin 2010

Blue blood (Roy Scheider, Bill Sage, Susan Misner, de Ben et Orson Cummings, 2007)




La structure est saine, mais le traitement est inefficace. Résultat : ça rouille ! Le film met des années à démarrer. Et ni les images, ni les couleurs ni le montage n'arrivent à m'ôter cette voix qui murmure « ça traîne, ça traîne ». Dommage !
Ce film aurait été un avion, il se serait vautré en bout de piste.
Morale : toujours se méfier des DVD dont la jaquette clame qu'ils sont « hitchcockiens » (ici : drame hitchcockien).
L'histoire : un couple sans histoire (elle bosse, il ne fout rien) et sans enfant (elle n'en désire pas, il en veut) habite une demeure luxueuse. Le type convainc sa maîtresse de dézinguer sa femme. La maîtresse accepte. Mais ladite maîtresse s'avère aussi nulle comme tueuse à gages que comme agent immobilier. Et, bien sûr, un policier comme Charles Vanel dans Les Diaboliques rôde par là. Il y a longtemps, il a joué dans Les dents de la mer, mais ce n'était pas lui le requin. Bref, toute l'histoire vire au cauchemar – à la psychose, pour justifier l'allusion à Alfred –, la fille qui refourgue les appartements pique une crise, et la seule surprise vient du générique qui tombe là sans rime ni raison.
Sûrement très ambitieux, et véritablement raté.
Revoir : non.

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