Le créateur et maître du genre revient avec une nouvelle histoire, une nouvelle brochette de personnages attachants ou détestables, et une cohorte de zombies. Cette fois-ci, les humains se sont organisés. Nous les avions vus se terrer dans un complexe militaire, nous les avions suivis dans un supermarché abandonné. Ici, une citadelle à deux vitesses regroupe les survivants. Au raz des pâquerettes, il y a la plèbe. Et dans une somptueuse tour mieux gardée que Fort Knox résident quelques riches privilégiés. Jusque-là, me direz-vous, rien de renversant,
Soleil vert présentait ce même contraste. Vrai ! Mais l'innovation vient de l'ennemi – les zombies –, qui commence à cogiter. Menés par un mort-vivant charismatique, ces redoutables bouffeurs d'humains prennent d'assaut la citadelle. Un petit groupe se constitue pour sauver l'humanité – celle qui reste, pas forcément la meilleure part. Et les trahisons vont bon train, et les mesquineries fusent, et c'est prenant du début à la fin.
Et Romero est un géant.
Revoir : oui.
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