lundi 13 août 2012
Time Out (Amanda Seyfried, Justin Timberlake, d'Andrew Niccol, 2011)
Le réalisateur aime les concepts innovants ou rarement vus. Comme, en plus, il sait raconter une histoire, le décor est planté en quelques minutes. Et ça donne un bon film, où le concept est bien utilisé et la caméra est bien placée. Bon, j'ai souvenir d'une bande dessinée avec Mandrake le Magicien où la monnaie était le temps, comme dans ce film. Mais comme je ne me souviens plus des détails (si jamais j'ai lu plus que le début, la faute à « histoire à suivre »), et j'ai donc bien accroché.
Vous me direz qu'il y a du classique (l'opposition entre le monde des pauvres très nombreux et celui des rares riches), que vous avez vu cela autant dans des films de zombies comme Land of the dead, ou de SF comme Soleil Vert. C'est bien de revisiter des situations classiques, surtout quand on n'est pas manchot – et Andrew Niccol est doué. Vous ajouterez que la parabole est évidente : le temps, c'est de l'argent. Oui, c'est vrai, et alors ? La fable en est plus piquante, car elle s'autorise des plans-chocs comme celui avec les trois femmes – la mère, l'épouse, la fille. Aucune chirurgie esthétique n'aurait pu expliquer ces trois visages de vingt-cinq ans.
Mon seul regret reste le choix de l'acteur principal, qui ne véhicule guère d'émotion. Il traverse le film plus qu'il n'y joue, s'approchant du style minimaliste de Jason Statham.
Revoir : oui.
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