C'est un James Bond avec des images très sombres. Vous attendiez de la lumière, des palmiers verts, des hôtels luxueux, des lieux où vous adoreriez aller ? Il n'y en a pas ! Vous avez vu les films avec Jason Bourne ? Alors vous ne serez pas perdu : ici, c'est pareil ! Le début est même impressionnant : c'est exactement les mêmes plans, les mêmes cadrages, les mêmes couleurs que la trilogie Bourne. L'imagination devait manquer à tout le monde, du scénariste au réalisateur... Quant à la fille qui tire sur Bond et laisse s'enfuir le mauvais, c'est digne d'un scénariste épuisé : une fois Bond à terre, elle aurait pu tirer (sans risquer de tuer Bond). Samuel Fuller, réalisateur d'une autre époque et d'une trempe différente avait exploité cela avec brio il y a plus d'un demi-siècle dans Quarante tueurs.
Bref : à part la fin qui semble annoncer des James Bond revigorés, le film est à ignorer. Ou, comme m'a dit un proche, c'est à considérer comme une longue, une très longue bande-annonce pour le prochain Bond !
Revoir : non.
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