mercredi 2 février 2011

Jurassic Park (Sam Neill, Laura Dern, Richard Attenborough, de Steven Spielberg, 1993)



Il fut de bon ton de flinguer le film. Il fut aussi classique d'y voir des références, des hommages ou des inspirations. Hatari! m'a sauté aux yeux pour la scène où le T-Rex cogne le véhicule de sa tête, comme le rhinocéros s'acharnait sur la Jeep de l'Indien. L'humour est omniprésent, une de mes répliques favorites concerne les enfants (des adultes à échelle réduite). Jurassik Park est une histoire signée Crichton dans la lignée de Westworld. Mais elle a été enrichie :  en plus du dérèglement naturel dû à la complexité – seule cause des ennuis dans le premier film –, la présence (ou la malveillance) humaine sème dans Jurassik une panique monstrueuse. En gros, en plus des ennuis inhérents aux systèmes complexes (des robots qui fabriquaient eux-mêmes d'autres robots dans Westworld, des manipulations scientifiques pour recréer les dinosaures dans Jurassik), il y a les vicissitudes humaines, l'espionnage industriel et l'appât du gain. Bref, le cocktail est explosif ! Les pauvres humains idéalistes (et leurs merveilleuses réalisations) n'ont aucune chance face aux bébêtes préhistoriques et aux instincts cupides des bipèdes arrivistes. Un très grand film, peut-être le dernier grand film du trio Lucas Spielberg Williams.
Revoir : euh oui, et jusqu'à mon dernier souffle !

1 commentaire:

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

 
Blog