C'est le film d'une génération de bidouilleurs, de techniciens, de programmeurs. C'est le film aux concepts scientifiques crédibles, tellement crédibles que certains sont aujourd'hui totalement démocratisés (banque en ligne, réservation de places sur un vol, etc.). C'est aussi un beau film d'aventures oscillant entre le monde des geeks (l'antre de l'étudiant, le centre de calcul) et des paysages extérieurs lumineux.
Il y avait là un beau sujet : ce film l'a dignement exploité. Vingt-six ans après sa sortie, la voix de synthèse de WOPR, les graphismes vectoriels et le modem téléphonique appartiennent un peu à la préhistoire de l'électronique. Néanmoins, le film est un amer solide dans ces productions liées à la technique. Et, à mon avis, il le restera pour toujours, instantané certes désuet, mais ô combien visionnaire de notre civilisation toujours plus informatisée.
Revoir : jusqu'à la fin de l'humanité.
D'accord avec ce commentaire: c'est un film que je regarde toujours avec plaisir.
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