dimanche 10 janvier 2010
Le lauréat (Ann Bancroft, Dustin Hoffman, de Mike Nichols, 1967)
Ça commence avec The Sound of Silence de Simon & Garfunkel. Ça continue avec un Dustin Hoffman aussi dynamique qu'un panda léthargique. À ce jour, je n'arrive pas à savoir si cet acteur s'est toujours ennuyé dans ses films, ou si c'était plus général (peut-être a-t-il traversé une existence mortellement ennuyeuse ?). En tout cas, dans ce film comme dans presque tous les autres, il est aussi charismatique qu'un disjoncteur différentiel. (Exception : celui avec John Travolta, où il campe un journaliste aussi brillant qu'ignoble, dans un remake du Gouffre aux Chimères).
April come she will. Dustin court sous la pluie, ce qui lui donnera peut-être envie de jouer dans Rain Man. Scarborough Fair. Rien de fracassant ne se passe. Mrs Robinson en fond musical, de belles vues comme dans un road movie.
Et ça se finit sur Sound of Silence.
Toute cette histoire, bien filmée, est très creuse et très vaine. Les personnages riches, puissants et influents s'inventent des objectifs futiles. Puis ils s'acharnent à les atteindre.
Somme toute, c'est très moderne comme propos : ce comportement n'a guère changé depuis 1967.
Revoir : non. Réécouter : pourquoi pas ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.